Corpus, Incendie, scène 9, Wadji Mouawad
Commentaire de texte : Corpus, Incendie, scène 9, Wadji Mouawad. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Noémie Simon • 13 Mai 2017 • Commentaire de texte • 921 Mots (4 Pages) • 7 905 Vues
Noémie Corpus de français 25/09/2015
Simon
PS1
Incendies a été rédigés le 14 mars 2003 par Wadji Mouawad. Incendies est issue d'une trilogie (Littoral, Incendies et Forêts) Dans ce corpus nous étudierons trois extraits de scène différentes issue d'Incendies. Les trois scènes nous racontent le passé de Nawal ; mère de deux enfants Jeanne et Simon. Nous nous demanderons donc quelle image du savoir et de la connaissance ressort de ces trois extraits de la pièce. Dans un premier temps nous verrons la situation d’énonciation dans chaque scène puis la référence au savoir et à la connaissance et enfin le point de vue exprimé par les personnages.
Dans l'extrait de la scène 9, la grand-mère, Nazira, veut que Nawal s'enrichisse de divers apprentissages : « apprends à lire, à écrire, à compter, à parler : apprends à penser. Nawal. Apprends »(lignes 22-23). Son souhait est énoncé comme son testament car Nazira est sur le point de mourir. Dans la scène 13, nous apprenons qu'après la mort de sa grand-mère, Nawal revient pour graver le prénom de sa grand-mère sur sa tombe car désormais elle sait écrire, elle a appris. Juste après avoir gravé le prénom de sa grand-mère Nawal rencontre une inconnue, Sawda. Celle-ci ayant vu le savoir et la connaissance des lettres de Nawal, souhaite qu'elle puisse lui apprendre « apprends-moi à lire ». Dans les scènes 9 et 13, décrites précédemment, les trois personnages sont en parfaite harmonie contrairement à la scène 25 où Sawda et Nawal sont en conflits ; Swada veut venger la mort de ses proches, car ils ont été tués racialement. Nawal essaie donc de lui faire prendre conscience que la violence ne résout rien : elle le sait, elle l'a appris. « tu sais chanter ». Nawal lui rappelle la promesse qu'elle a faite à sa grand mère avant qu'elle meurt. « Mais j'ai fait une promesse, une promesse à une vielle femme d'apprendre à lire, à écrire et à parler, pour sortir de la misère, sortir de la haine. »
Toutes les scènes font référence au savoir et à la connaissance. Nazira, avant de mourir dans la scène 9, réitère beaucoup l'impératif du verbe apprendre « apprends » ainsi que celui de bien travailler « travaille-bien » ceci nous montre l'importance du savoir et de la connaissance. Elle veut que sa petite fille puisse ne plus être dans la misère comme elle a pu l'être. Dans la scène 25, nous remarquons aussi l'impératif du verbe réfléchir « réfléchis » exprimé par Nawal qui fait écho au propos de sa grand-mère. Dans cet extrait nous avons aussi un possessif « nos livres et notre alphabet » qui sont des moyens essentiels à l’apprentissage. Contrairement à la scène 13 où Swada exprime son malaise face à quelque chose dont elle ne se souvient pas. Cet oubli est désiré par ses parents car ce souvenir imprécis la hante mais ses parents ne veulent pas qu'elle puisse s'en souvenir. « mes parents me racontent rien » « ils me disent :
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