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Corpus théatre diderot

Cours : Corpus théatre diderot. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  22 Juin 2016  •  Cours  •  620 Mots (3 Pages)  •  1 603 Vues

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Le théâtre classique au XVII s’inspire du théâtre antique qui met en scène des personnages nobles et suit des règles très stricte d’écritures. Cependant, après le XVIIe siècle, l’écriture théâtrale devient plus libre et les dramaturges expriment cette liberté qui n’est toujours du gout de tous. En effet, Diderot avec un extrait du  (Le) paradoxe sur le comédien évoque deux personnages qui interagissent : le premier délègue les pensées de Diderot et le deuxième lui répond. Le deuxième est un extrait du Roman Les bijoux indiscrets  publié en 1748 dans lequel la narratrice tente de donner l’illusion du réel à un homme pour qui le théâtre lui est inconnu. De plus trois autres extraits sont compris dans le corpus. Dans l’acte I, scène 1 extrait de Iphigénie écrit par Racine en 1674 ou Agamemnon et Arcas tiennent une discussion sérieuse. Un autre roi apparait dans l’extrait de Eugene Ionesco de la pièce datant de 1962 Le roi se meurt, où les deux reines qui entourent le roi lui annonce sa mort imminente. Finalement dans Dissident, il va sans dire de 1974 de Michel Vinaver, Hélène et Philippe discutent de choses quotidiennes et futiles. Nous pouvons nous demander quels extraits suscitent ou susciteraient la désapprobation de Diderot. Nous nous intéresserons dans un premier temps à quelle est réellement la perception de Diderot sur l’écriture théâtrale. Puis, nous verrons lesquels lui correspondrait et ceux qui lui déplairaient.

Pour commencer, pour Denis Diderot, le théâtre se doit d’être vraisemblable. Il doit donner l’illusion du réel pour que le spectateur qui ne sait pas qu’il est au théâtre puisse y croire comme le témoigne l’expérience raté de la narratrice du roman Les Bijoux indiscrets, qui n’a pas réussit à faire croire à l’étranger qu’il assistait à une scène de la cour. Ceci est causé par ce que Diderot reproche au théâtre, il n’est pas assez ancré dans le réel. Il déclare de manière explicite à de l’énumeration et de l’anaphore ligne 5 «  à la demarche empesée des acteurs, à la bizarrerie de leurs vetements, à l’extravagance de leurs gestes » ou il dénonce indirectement les défauts du théâtre. Pour lui, les acteurs doivent jouer de façon naturel, sans exagérations, et se doivent d’être habillés normalement. De plus, pour Diderot, le dramaturge n’est pas poète. Le discours doit être léger, fluide et non pas avec un langage «  pompeux » à la manière du langage de Racine ou d’ Homère évoqué par un rythme ternaire doublé d’une anaphore ligne 15 pour insister sur la disproportion entre réalité et fiction. Les spectateurs doivent donc pouvoir assister à une scène vraisemblable.

Cependant, ceci s’oppose à la pièce de Jean Racine qui suit les principes du théâtre classique. Iphigénie diverge avec la perception théâtrale de Diderot car dans un premier

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