Demain dès l'aube, Victor Hugo

Dans une première partie, nous allons étudier comment Victor-Hugo présente plus tôt un poème d’amour puis comment il illustre une tristesse éternelle.

Donc, Victor Hugo rends ce poème particulièrement romantique en nous donnant l’impression qu’il s’adresse à une femme vivante. La première strophe du poème suggère qu’il est impatient de rejoindre son amante à travers l’utilisation de la deuxième personne du singulier : “Vois-tu”. Ceci illustre le fait qu’il soit en route pour rejoindre son amante qui est vivante mais en faite elle est seulement dans les pensées et dans le coeur du poète. Également, l’utilisation du verbe “attendre” dans la ligne 2 “Je sais que tu m’attends” suggère que son amante est impatiente de le revoir mais bien évidemment cela n’est pas possible car elle est est décédée. En outre ce jeu d’alternance entre le “je” et le “tu” fait paraître un dialogue entre deux personnes amoureuses. Ceci renforce l’idée d’un amour partagé mais en réalité ceci n’est que dans la tête de Hugo. Dernièrement, l’emploi du présent dans ce poème : “tu m’attends” souligne la présence de l’amante. Cela peut nous faire imaginer que Hugo n’arrive pas à accepter la mort de sa fille.

En outre, Victor Hugo accentue cet aspect romantique à travers la description d’un voyage déterminé pour rejoindre son amante. Premièrement, la première phrase: “demain dès l’aube” souligne à quel point Hugo est pressé d’arriver à sa destination donc il partira dès qu’il peut. Aussi, Hugo utilise un vocabulaire géographique :“forêt”, “montagne” ou “voiles”. Ceci souligne le long voyage que Hugo parcours pour pouvoir arriver au plus vite vers son amour. Il est préparé à souffrir pour retrouver la personne qu’il aime. Deuxièmement, le poète fait preuve de sa détermination et de son caractère décisif avec non seulement l’utilisation de verbes de mouvements mais aussi avec l’emploi du futur : “j’irai”, “je marcherai” ou “je mettrai”. En effet, ceci illustre l'audace et la décision courageuse d’Hugo qui est tellement entreprenant qu’il se permet d’utiliser le futur. D’autant plus, l’utilisation de l’anaphore “j’irai par” accentue l’importance de sa destination. Pour le poète, ce voyage n’est pas seulement un simple déplacement mais plutôt un voyage sentimentale. Donc, Hugo est dynamique et proactif dans l’organisation de son voyage car ceci le permettra de ne pas se perdre et ainsi il arrivera plus vite.

Par la suite, le poète illustre une tristesse sans fin à travers son refus de voir le paysage, Hugo est focalisé sur son intériorité. D’abord, il décrit les paysages d’une manière flou et imprécise : “blanchit la campagne”, “au loin” ou “sans rien voir au dehors.” Cette description imprécise suggère que Hugo ne fait pas attention au paysage car il pense plus tôt à sa destination et son but. Également, la nature est, en quelque sorte, niée par le poète : “Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit”. La répétition de “sans” nous donne l’impression que Victor-Hugo rejette les sens sollicités en refusant d’utiliser sa vu et son ouïe. En effet, il paraît renfermé sur lui même, ténébreux et même mystérieux. De même, il utilise une anaphore : “Ni l’or du soir (...) / Ni les voiles au loin (...)”. Cette anaphore renforce l’idée que le poète rejette la nature ou peut-être même il