Diagnostic international entreprise Fenwick

s au sein de 100 équipes pour assurer le bon fonctionnement de la production et des produits.

L’entreprise Fenwick Linde a connu en 2009 une forte régression de son chiffre d’affaire par rapport à 2008, passant de 734 millions d’euros en 2008 à 538 millions d’euros en 2009. Cependant, cette baisse du chiffre d’affaire de l’entreprise n’est pas révélatrice de l’activité de l’entreprise qui malgré cette baisse du chiffre d’affaire a réalisé une augmentation de sa part de marché en France en passant de 29,68% en 2008 à 30,8% en 2009, devançant ainsi Jungheinrich (15%), Schtill (14%), BT (9%), Toyota (6%). De ce fait, bien que la part de marché de Fenwick soit importante, il n’a tout de même pas le monopole.

On peut donc dire que l’entreprise Fenwick Linde ne présente pas de carences de fonctionnement majeures qui pourrait lui nuire dans l’éventualité d’exporter au Brésil.

2) Diagnostic stratégique

Pour réussir son développement économique et devenir un des leaders mondiaux du marché de la manutention, Fenwick Linde a tablé depuis ces deux dernières décennies sur la mise en place de services associés innovants.

En effet, l’entreprise a pu grâce à sa politique de différenciation par l’innovation, devenir le leader français dans le secteur de la manutention. La stratégie orientée vers les services développés lui permet aujourd’hui de réaliser plus de 50% de son chiffre d’affaire dans des services conçus au cours des 20 dernières années.

La constante volonté d’innovation de l’entreprise qui, pour vaincre la concurrence, a misée sur une politique de différenciation en produisant régulièrement de nouveaux produits et services innovants pour répondre de façon optimal aux multiples demandes des consommateurs.

Après avoir étudié les valeurs intrinsèques de l’entreprise, il faut se pencher sur l’étude de l’environnement dans lequel elle évolue ou dans lequel elle va évoluer.

II) Diagnostic externe

Fenwick Linde appartient au groupe Kion qui a dédié chaque entreprise à un secteur précis. Fenwick Linde est centrée sur L’Europe. Au Brésil, on retrouve l’entreprise STILL, qui exerce exactement le même type d’activité avec la même politique, STILL et Fenwick Linde dépendants toutes les deux du groupe Kion.

1) Opportunités

Le Brésil, sous l’impulsion de l’ancien président Lula, avait entreprit un énorme développement de l’industrie forestière, suivit aujourd’hui par la nouvelle présidente Dilma Roussef.

L’industrie forestière s’est alors développée par la modernisation de ses structures, de ses méthodes et de ses machines. Le marché forestier brésilien représente un potentiel énorme, tout d’abord de par sa taille géographique, mais également par la taille de la demande qu’il inclut. Le secteur forestier brésilien étant très sollicité, il a pour nécessite d’être le plus performant possible.

La société STILL étant déjà présente au Brésil, avec une des meilleures positions sur son marché, peut envisager de s’étendre jusqu’à la manutention dans l’industrie forestière

L’entreprise STILL peut gagner des parts de marché dans l’industrie forestière grâce à ses savoirs et ses savoirs faire dans le domaine de la manutention, dont les produits et les services sont les plus innovants et les plus performants sur le territoire, à l’image de Fenwick Linde en Europe.

2) Menaces

Le développement de l’industrie forestière brésilienne, qui s’est fait en même temps que celui du reste du pays, fait que celui-ci a favorisé les entreprises nationales, ce qui peut représenter un frein au développement de l’activité de STILL.

La division du territoire brésilien en Etats peut également rendre difficile l’activité de STILL, chaque Etat ayant sa propre législation.

Les engins de STILL nécessitent une formation avant utilisation, alors que la majorité des ouvriers du secteur forestier sont non qualifiés, ce qui pourrait freiner les entrepreneurs pouvant être réticents à l’idée de payer une formation à leurs ouvriers.

III) Préconisations de politique commerciale

STILL possède aujourd’hui les produits les plus innovants et les plus fiables, mais ce gage de qualité a un prix, et c’est précisément ce prix qui peut être amené les clients potentiels à se tourner vers une autre entreprise.

Pour cela, il faudrait créer une gamme de produits et de services exclusifs à la manutention dans l’industrie forestière, en proposant des produits moins technologiques, plus robustes, plus mobiles pour évoluer en milieu naturel ; ainsi que des services comme l’envoi d’un expert, gratuitement, en cas de panne et si nécessaire, le remplacement gratuit des machines en panne le temps de la réparation lorsque celles-ci ne présentent qu’une panne mineure.

Ou encore mettre en place des réductions tarifaires pour les clients étant équipés d’un certain nombre d’engins provenant de l’entreprise.

IV) Annexes

1) Fiche de l’entreprise

Dénomination ou raison sociale : FENWICK

Dirigeant(s) : Jérôme WENCKER

Activité : Fabrication de matériel de levage et de manutention (2822Z)

Siège social : 1 rue de Maréchal de Lattre Tassigny, 78990 ELANCOURT

Forme juridique : Société à responsabilité limitée

Capital social : 67.000.000,00 EURO

SIRET : 34893638600526

RCS : Versailles B 348 936 386

Immatriculation : 22-12-1988

2) Tableau SWOT

EXTERNE INTERNE

EXTERNE INTERNE

FORCES FAIBLESSES

Qualité des produits et des services Chiffre d’affaire en baisse

Diversité des produits et des services

Formation du personnel

Réseaux développés

OPPORTUNITE MENACES

Forte demande Conjoncture économique

Taille des marchés Concurrence

Demande de qualité

3) Articles de presse

La manutention subit la crise

Le 15 avril 2010, par Gilles Solard

En 2009, la production du secteur biens d’équipement de manutention s’est élevée à 2,18 milliards d’euros, en baisse de 42% par rapport à l’exercice précédent.

"Les chiffres sont mauvais pour l’année 2009", indique Pierre Marol, président du syndicat des équipements pour la construction, les infrastructures, la sidérurgie et la manutention (Cisma) et PDG d’Alstef Automation. Certains se sont même écroulés comme celui des chariots industriels dont la production a chuté de 89% en 2009 et dont le marché a reculé de 27%. Il est vrai que ces chiffres interviennent après trois années de forte croissance. En revanche, certains secteurs ont mieux tenu comme les systèmes et les rayonnages, parce ces produits connaissent des cycles plus longs. Malgré cela, il n’y a pas eu de défaillances d’entreprises. Et les effectifs ne reculent que de 7%. "Il a fallu taper dans les trésorerie", note un adhérent du Cisma. Si le marché a moins reculé que la production, c’est à la bonne tenue des services qu’on le doit. Mais le secteur de la manutention ne voit pas une reprise pour 2010. "On ne s’attend pas à un rebond mais à une stabilisation, voire une légère amélioration", indique Pierre Marol. Le redémarrage, si il y a redémarrage portera notamment sur les investissements de productivité. Une forte croissance ne serait d’ailleurs pas forcément bienvenue : la profession est en effet confrontée à des problèmes d’approvisionnements en composants, lié au phénomène de déstockage de l’industrie. La reprise ne sera donc que progressive.

Manutention : les solutions clés en main ont la côte

Le 06 décembre 2010 par Mirel Scherer

Industries, manutention et machinisme

Confrontés à la réduction des coûts de production, les industriels privilégient des équipements et des systèmes qui réduisent les temps de cycle.

Rien de plus efficace pour prendre le pouls d’un secteur qu’un salon spécialisé. Organisé simultanément avec Emballage 2010 à Paris Nord, du 22 au 25 novembre 2010, le salon Manutention a enregistré une affluence soutenue et des exposants plutôt optimistes. Avec un bémol, l’absence remarquée de plusieurs fournisseurs importants comme Toyota Material Handling Group, Still et Jungheinrich. Leur préférence irait vers un salon triennal plutôt que biennal.