Don Juan, Molière

Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, est un comédien et dramaturge français. Il est l’auteur de Dom Juan. Il présenta son œuvre au grand public en 1665 à Paris, dans la Grande salle du Palais-Royal. L’extrait <<Grand seigneur méchant homme>> tiré du courant littéraire Baroque est une pièce comique de forme dramatique. À cette époque, la fidélité était primordiale. De plus, la religion devait être respectée et une soumission aux êtres supérieurs étaient requises. Par ailleurs, la relation valet-maître nous amène à entrevoir l’attitude ambivalente de Sganarelle, envers Don Juan. D’une part, il admire son maître mais de l’autre, il a du mépris à son égard. Cette ambivalence est sans aucun doute due au désaccord de Sganarelle quant au comportement libertin et l’attitude désinvolte de son maître.

Premièrement, Sganarelle a une admiration pour Don Juan. En effet, il semble ébahie par ce dernier. L’hyperbole est utilisée <<Mon pauvre Gusman, mon ami, tu ne sais pas encore, crois-moi, quel homme est Don Juan.>> Cette figure de style est présente pour amplifier les propos de Sganarelle et cibler le point duquel ont doit porter une attention plus soutenue. De plus, il semble croire que la vie de son maître est moins complexe que la sienne. La métaphore<<tu trouverais la chose assez facile pour lui.>> En changeant le mot vie par chose, nous pouvons en déduire que le valet croit que son maître est un être supérieur.

Par ailleurs, une sentiment d’infériorité est ressenti par Sganarelle. En effet, ce dernier perçoit une indifférence de la part de Don Juan. La virgule est utilisée : <<Sardanapale, qui ferme l’oreille à toutes les remontrances qu’on lui peut faire, et qui traite de billevesées tout ce que nous croyons.>> Démontre bien que Sganarelle est envahie de son sentiment d’infériorité et que l’indifférence de son maître l’atteint profondément. En plus, la vie de Don Juan lui semble plus divertissante. Le point-virgule suivant est un exemple :<<… à ce Discours; ce n’est là qu’une ébauche du personnage, et pour en achever le portrait, il faudrait bien d’autres coups de pinceau.>> Ceci dit, encore une fois, nous pouvons constater que le sentiment d’infériorité de Sganarelle est présent et qu’il ne semble pas s’en défaire.

De plus, le valet se moque de son maître ce qui nous amène donc à constater qu’il éprouve une jalousie envers ce dernier. L’énumération suivante : <<dame, demoiselle, brougeoise, paysanne>> démontre le fait que Don Juan se contente de n’importe quelle femme et Sganarelle aimerait bien avoir sa place. En plus, le point-virgule suivant : <<qu’il me vaudrait bien mieux d’être au diable que d’être à lui>> illustre bien la jalousie qui habite Sganarelle. Par conséquent, ceci renforce l’évidence d’admiration du valet pour son maître.

Deuxièmement, Sganarelle éprouve du mépris pour Don Juan. Le respect aux être supérieurs requis à cette époque n’est nettement pas représenté par le valet. Le champs lexical négatif suivant en est la preuve:<<scélérat(v.20), diable(v.21), brute(v.22).>> De toute évidence, Sganarelle méprise son maître,