Elle avait pris ce pli, Hugo

Elle avait pris ce pli

Au XIXe siècle se développe le mouvement romantique qui met en valeur les émotions du poète. Certains poètes s’inspirent de cette philosophie dont Victor Hugo qui est un célèbre poète français. Dans la préface des Contemplations, Hugo rappelle l’intention de son œuvre : « c’est une âme qui se raconte dans ces deux volumes : Autrefois, Aujourd’hui. Un abime les sépare, le tombeau ». Dans les premiers poèmes de ce livre, l’auteur nous partage sa douleur et son désespoir cause par la mort de sa fille. Voici les raisons pour lesquelles, j’ai choisi : « Elle avait pris ce pli ».

Argument 1= Ce poème reflète parfaitement le recueil, Hugo nous partage un souvenir heureux avec sa fille, Léopoldine. Puis dans les quatre derniers vers, Hugo est dans un grand désarroi lorsqu’il quitte son souvenir et se remémore la mort de sa fille. Comme je l’ai écrit/dit « un abime les sépare, le tombeau ». Son recueil est séparé en deux partie par la mort de sa fille. Le début de ce poème correspond à autrefois et les quatre derniers vers correspond à aujourd’hui sans sa fille.    

Argument 2= Hugo se présente comme un père en admiration face à son enfant. Pour prouver mes dires, Hugo crée un portrait mélioratif de sa fille. Il y a une métaphore avec un rayon « je l’attendais ainsi qu’un rayon qu’on espère. Elle semble polie et gentille : « Bonjour, mon petit père », intelligente « c’était un esprit avant d’être une femme ». Pour Hugo, elle est une bonne personne « son regard reflétait la clarté de son âme »  
Il sous-entends que sa fille est sa muse : après que sa fille vienne le voir, il trouve l’inspiration en elle et ses dessins « alors je reprenais, la tête un peu moins lasse » « où, je ne sais comment, venaient mes plus doux vers »
Il ne faut pas oublier que ce recueil est un hommage pour Léopoldine. Il insiste sur cela avec l’expression « jour des morts ».

Argument 3= Ce poème a une portée universelle avec l’évocation de la douleur face à la mort.  
Léopoldine est évoquée que par le pronom personnel « Elle ». Il n’arrive pas à écrire son nom. Nous pouvons comprendre qu’il éprouve une douleur insoutenable.  
Au travers de phrases exclamatives, il insiste sur sa tristesse « ! Hélas ! ... ! » Il est démuni.
Il y a des antithèses : gai/triste ; morne/joyeux qui permet de créer un contraste pour insister sur l’importance de sa fille. Sans elle, il ne vit plus mais survie.

Citation : 
« Et dire qu’elle est morte ! Hélas ! que Dieu m’assiste »
« son regard reflétait la clarté de son âme »  
« c’était un esprit avant d’être une femme »