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Etude De L'Environnement Economique Marocain

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ontours et son contenu varient en fonction des auteurs et des courants de pensée.

L’élaboration et la mise en œuvre des plans marketing exigent de prendre un certain nombre de décisions. Pour faire les bons choix, les entreprises doivent se reposer sur une information précise et récente concernant les grandes tendances et les phénomènes spécifiques à leur secteur d’activité. Parce que l’environnement apporte constamment de nouvelles opportunités et de nouvelles menaces, il semble essentiel de l’analyser en permanence et de s’y adapter.

b- Détermination de la vision globale de l’économie marocaine durant les deux dernières décennies

Aujourd'hui le Maroc fait partie de la catégorie des pays émergents, au même titre que l'Inde ou la Turquie. Il dispose d'une économie de marché libérale régie par la loi de l'offre et de la demande.

Le système économique du pays présente plusieurs facettes. Il se caractérise essentiellement par une grande ouverture vers l'extérieur, à ce titre le Maroc a signé plusieurs accords de libre échange avec ses principaux partenaires économiques.

Dès l'indépendance, les dirigeants ont décidé d'exploiter les possibilités immédiates qu'offrait le pays. Les objectifs gouvernementaux, avaient plusieurs buts :

- La valorisation de l'aspect rural et agricole du pays afin de bâtir une agriculture moderne et performante, malgré les conditions climatiques dont souffre le pays.

- L'exploitation à grande échelle des gisements de phosphates dont le pays possède environ un tiers des réserves mondiales.

- Le renforcement de plusieurs secteurs comme le textile, les industries de transformation légère, l'industrie mécanique, automobile, pharmaceutique, électronique et les nouvelles technologies.

- Le développement du tourisme qui a retenu une grande attention incitant ainsi les investisseurs privés marocains et les grands groupes internationaux à investir massivement dans ce secteur.

- Le développement du domaine tertiaire s'est fortement accéléré depuis plus d'une dizaine d'années, avec notamment, les secteurs de la banque, de la finance, de la grande distribution, de la téléphonie mobile et de l'offshoring.

Les grandes réformes et les grands chantiers entamés par le pays ont commencé à donner de bons résultats, notamment avec la hausse continue du PIB, et ceci même durant les mauvaises saisons agricoles dues à des périodes de sécheresse très difficiles.

Après une décennie durant laquelle la croissance a suivi un schéma cyclique qui associe, d’une manière alternative et récurrente, des mouvements d’expansion et de récession, l’économie marocaine a connu une phase de croissance consolidée en hausse de 5,1% en termes réels entre 2001 et 2009 contre une moyenne de 2,8% entre 1991 et 2000.

La croissance économique enregistrée a été supérieure à celle de la population dont le taux de croissance est de 1,7% par an en moyenne. En conséquence, le PIB par habitant s’est accru de 6,4% en moyenne sur toute la période. Ces performances se sont concrétisées sans pour autant attiser des tensions inflationnistes ni encore déséquilibrer les fondamentaux macroéconomiques.

La dernière période s’est caractérisée par l’accès à un nouveau palier de croissance atteignant 4,8% entre 2005 et 2009 et ce, malgré un environnement peu favorable caractérisé par un renchérissement des prix des produits énergétiques, un ralentissement de la croissance mondiale à partir de 2008, et deux années de sécheresse en 2005 et 2007.

La proximité avec l'Union Européenne, la population jeune bien formée et à faible coût, la stabilité politique et un cadre macroéconomique sain, sont autant d’opportunités que possèdent le Maroc et qui constituent un levier efficace pour la réalisation des objectifs de croissance durable, de résorption de chômage et de réduction de la pauvreté.

2- Indicateurs d’étude de l’environnement économique

L’environnement économique fait partie des six environnements qui affectent énormément l’activité des entreprises sans possibilité de contrôle. La crise financière et économique qui a commencé en 2007 ne manque pas d’impacter considérablement les volumes et les schémas de consommation. Les responsables marketing doivent analyser toutes les tendances susceptibles d’affecter le pouvoir d’achat des consommateurs et leur sensibilité au prix.

Parmi les indicateurs économiques les plus pertinents en marketing, on cite :

- L’évolution du pouvoir d’achat

- L’épargne et le crédit

- La structure de dépenses des ménages

a- Evolution du pouvoir d’achat au Maroc

L’évolution du pouvoir d’achat dépend à la fois des revenus et du niveau d’inflation. Le pouvoir d’achat est devenu, depuis quelques années, un sujet de préoccupation important des ménages et a provoqué une sensibilité croissante au prix de certains produits.

Constituant la principale composante de la demande, la consommation finale des ménages a connu une croissance continue. La période 2000-2009 s’est caractérisée par une nette réduction de la volatilité qui s’est établie à 2 contre 8,1 au cours de la décennie 90 et une croissance plus forte évaluée à 4,2% en moyenne après 2,9% entre 1990 et 1999.

Cette amélioration est encore plus marquée entre 2005 et 2009 où la variabilité de la consommation des ménages s’est située à 1,9. Sa croissance a atteint un nouveau palier de 4,6% en moyenne après 3,9% entre 2000 et 2004, passant ainsi au dessus de sa moyenne des 29 années évaluée à 4%.

Cette évolution a été favorisée par la consolidation du pouvoir d’achat, suite aux revalorisations salariales, à la baisse de l’impôt sur le revenu et à l’impact de plus en plus réduit des sécheresses sur le revenu des ménages soutenu par ailleurs par la consolidation des transferts des MRE.

Les revenus des ménages, atteignant plus de 473,6 milliards de dirhams en 2008, se sont orientés vers plus de consommation comme en témoigne la baisse de la part de leur épargne dans le revenu au profit de la consommation, en relation avec la baisse du chômage et la confiance dans les perspectives d’avenir.

Il convient de relever le rôle déterminant des transferts des MRE dans l’amélioration sensible du revenu depuis 2001 et par suite de la consommation finale des ménages.

b- Epargne et crédit

Les dépenses de consommation ne sont pas seulement liées au revenu, mais également à l’épargne et au crédit. En 2008, les ménages marocain consacrent, en moyenne annuelle, 82,8% de leur revenu disponible brut à leurs dépenses de consommation et réservent près de 17,4% à leur épargne brute.

En effet, la consommation des ménages aux prix courants a connu une nette accélération à partir de 2002 en lien, notamment, avec la mise en application des dispositions du dialogue social, la maîtrise de l’inflation, la consolidation du marché du travail et l’amélioration des transferts des MRE. Ainsi, la consommation des ménages a enregistré une hausse moyenne de près de 7% entre 2002 et 2009 contre 1,7% entre 1999 et 2001. La baisse conjoncturelle des transferts MRE dans la période de crise 2007-2009 a pu être compensée par une vive progression du crédit à la consommation, malgré sa baisse en régime, soutenant les habitudes de consommation. Cette accélération du crédit semble toutefois s’atténuer avec un relatif ralentissement de la consommation conjugué à la reprise des transferts des MRE constatée dès le quatrième trimestre 2009.

c- Structure de dépenses des ménages

La consommation des ménages a joué un rôle important comme composante principale de la demande intérieure et sa contribution à la croissance s’accroît de plus en plus notamment avec le recul de la demande extérieure et la faiblesse de l’offre exportable.

La croissance de la consommation a atteint un nouveau palier de 4,6% en moyenne entre 2005 et 2009 après 3,9% entre 2000 et 2004. Entre 1990 et 1999, elle était en moyenne de 2,9%.

Cette évolution a été favorisée par la consolidation du pouvoir d’achat, suite aux revalorisations salariales, à la baisse de l’impôt sur le revenu et à l’impact de plus en plus réduit des sécheresses sur le revenu des ménages soutenu par ailleurs par la consolidation des transferts des MRE.

Les revenus des ménages, atteignant plus de 473,6 milliards de dirhams en 2008, se sont orientés vers plus de consommation comme en témoigne la baisse de la part de leur épargne dans le revenu au profit de la consommation, en relation avec la baisse du chômage et la confiance dans les perspectives d’avenir.

Ainsi, les ménages consacrent, en moyenne annuelle, 82,8% de leur revenu disponible brut à leurs dépenses de consommation et réservent près de 17,4% à leur épargne brute.

La baisse conjoncturelle des transferts MRE dans la période

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