Evolution Des Personnages Du 17E Siècle À Nos Jours

i que la pièce Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand,

Dom Juan :

Dom Juan, qui est également un personnage éponyme est un jeune noble infidèle, séducteur, libertin et blasphémateur vivant en Sicile accompagné de son fidèle valet Sganarelle, accumule les conquêtes amoureuses, séduisant les jeunes filles nobles et les servantes avec le même succès. Seule la séduction l'intéresse et les jeunes femmes sont bafouées et déshonorées après que le beau seigneur en ait décidé. Molière a créé un personnage ayant tous les vices de son époque. Il meurt à la fin.

Cyrano de Bergerac :

Savinien Cyrano de Bergerac est un personnage complexe, en effet il est un mélange de pathétisme et de sublisme et est considéré comme l'archétype du héros romantique. Grotesque par son défaut physique qui l’handycape il est sublime par son sens du dépassement, sa bravoure et son sens du sacrifice. Il allie le courage physique à la timidité. Malgré ses victoires au combat, il est poursuivi par l'échec comme le montre Edmond Rostand en faisaint dire à son personnage « Cyrano de Bergerac, qui fut tout et qui ne fut rien ». Cyrano de Bergerac , est aussi un assortiment de vantardise et de pudeur sur ses souffrances, alternant l'énergie et la mélancolie

* Nous allons maintenant passer au mouvement classique. Nous avons choisis les pièces Phèdre de Jean Racine et Le Cid de Corneille.

Phèdre :

Phèdre est un personnage qui inspire la terreur mais aussi la pitié. Passionnée et divisée, Phèdre est un personnage ambigu, fascinant dans sa complexité.

La passion que Phèdre éprouve pour Hippolyte domine toute sa vie, la fin tragique de Phèdre nous est annoncée dès le début.

Par elle, Racine nous livre des notions de culpabilité et de responsabilité. Il nous dit dans l’introduction : "Phèdre n’est ni tout à fait coupable, ni tout à fait innocente". Elle est à la fois coupable du malheur des autres et victime de ses pulsions. Cette tragédie raconte la déchéance d’un être souffrant d’un mal qui le tue et sans lequel il ne peut vivre.

Racine a écrit là le drame tragique d’une humanité écartelée par le combat de la chair et de l’esprit. Phèdre est devenue peu à peu l’une des pièces les plus célèbres de Racine.

Le Cid :

Don Rodrigue est un jeune guerrier courageux, il est doté d’une âme noble, de hautes qualités morales et d’un caractère chevaleresque. Il en fait preuve dans le combat avec le comte :

Je suis jeune, il est vrai ; mais aux âmes bien nées,

La valeur n’attend point le nombre des années.

A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.

A qui venge son père, il n’est rien d’impossible,

Ton bras est invaincu, mais non pas invincible.

Rodrigue est courageux et rusé dans le combat avec les Maures. Vis-à-vis de son père il se montre bon fils, dévoué. Pour Chimène, il est un fiancé délicat et l’amour qu’il éprouve pour elle est constant, malgré tous les obstacles qui s’y opposent. Il épouse sa bien-aimée à la fin.

Rodrigue inspire aux spectateurs des sentiments d’estime et de sympathie.

* Nous avons choisis pour le courant des Lumières les pièces Le jeu de l’amour et du hasard de Marivaux et Le Mariage de figaro de Beaumarchais.

Le jeu de l’amour et du hasard :

Dans cette pièce nous n’avons pas de personnage principale mais 4. Silvia et Dorante et leurs serviteurs Lisette et Arlequin.

Dorante, fils d’un ami de M.Orgon et prétendant de Silvia : un jeune homme bien né, plutôt sage et raisonnable, qui ne connaît pas l’amour.

Lisette, femme de chambre de Silvia : c’est un personnage complexe, plus qu’une domestique, puisqu’elle est aussi la confidente et la coiffeuse de Silvia. C’est une femme réaliste, fine, honnête, qui se prend à rêver de sortir de sa condition en épousant un homme bien né.

Silvia : c’est une jeune fille éduquée et bien née qui rêve de faire un mariage d’amour, et pas seulement d’épouser un homme riche.

Arlequin, valet de Dorante : l’un des personnages importants de la comédie. Arlequin incarne le valet un peu maladroit, à la fois naïf et futé.

Beaumarchais, le mariage de Figaro et le barbier de Seville (comédie)

Barbier 1775 et le Mariage 1778 les 2 premières partie de la trilogie.

Les personnages du "Barbier de Séville" réapparaissent dans "Le mariage de Figaro". La différence est que dans la 1ère pièce, c'est le comte qui se marie, et dans la 2ème c'est Figaro.

Le comte:

C'est le grand seigneur féodal tout puissant, tyrannique, orgueilleux, égoïste et sensuel. Il abuse de son pouvoir pour assouvir ses désirs sexuels. Le symbole de sa tyrannie c'est le "droit de cuissage". Beaumarchais en fait le symbole de l'arbitraire des grands seigneurs.

Figaro:

C'est l'homme du peuple intelligent et rusé qu'on apprécie pour sa bonne humeur et sa gaieté. Il est dans la tradition des valets de comédie et des héros de roman picaresques un personnage populaire sympathique et peu scrupuleux pour qui la vie n'est pas facile et que la destiné semble sans cesse contrarier.

Passons au mouvement romantique :

* Nous avons choisis les œuvres Ruy Blas de Victor Hugo et Les Caprices de Marianne d’Alfred de Musset.

Ruy Blas de Victor Hugo :

Ruy Blas est un héros romantique dans tous ses aspects, souvent soumis à son émotivité et sa sensibilité. Il est un orphelin qui cache son identité. Né dans le peuple, il possède pour réussir, des grandes qualités : intelligence, ambition et orgueil.

Les Caprices de Marianne :

Froide et irréprochable au début de la pièce. Marianne n'est pas une femme libre, sa liberté, ce sera l'homme qu'elle choisira pour amant. D'où son rejet de Coelio qu'elle ne connait pas. Elle est consciente d'être au centre d'un jeu hypocrite où les uns lui reprochent sa cruelle indifférence aux déclarations d'amour et les autres suspectent sans motif sa vertu. Sa rencontre avec Octave est une fulgurance passionnée qui va les dépasser tous les deux et les détruire. Ils tombent vraiment amoureux l'un de l'autre, cependant Octave va la repousser au nom de son amitié pour Coelio. La pièce est vue à travers le point de vue des hommes. On a envie qu'Octave défende son ami, et c'est pourquoi au début on déteste Marianne, pour