Exemple de question de corpus
Commentaire d'oeuvre : Exemple de question de corpus. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar isvecta • 10 Octobre 2019 • Commentaire d'oeuvre • 1 090 Mots (5 Pages) • 590 Vues
RHANEM
Nawal
2de6
Question de corpus |
A la fin du 18e siècle apparaît un mouvement littéraire nommé romantisme permettant aux auteurs de l'époque d'exprimer de façon plus personnelle leurs états d'âmes sur divers sujets. Ce fut l'acte de nombreux auteurs tels que Lamartine, Vigny, Musset ou encore Victor Hugo et bien d'autres qui traitèrent des sujets tels que la nature à travers des œuvres comme Le Lac, La maison du berger, Nuit d’Août, ou enfin La voix Intérieur. Dans chacune de ces œuvres une vision et une approche différente de la nature est proposée. Chacun des auteurs décrit la nature avec une nette divergence d'opinion car tous décrivent la même chose mais à l'aide de procédés différents.
A travers leurs œuvres, les auteurs donnent l'image d'une nature parfaite et cette idée et d’ailleurs interprétée par Lamartine à travers Le Lac où celui-ci décrit la perfection par la beauté. Il qualifie la nature comme une « belle nature » composée de « beau lac ». Mais il n'est pas le seul, Vigny qualifie également, à travers son texte, la nature de « belle » et « parfumée » et la présente comme un bijoux ou la création des dieux en faisant référence à des pierres telles que « l'émeraude » ou « l’albâtre » et évoque aussi les « dieux ». La perfection de la nature est aussi appuyée par les sens une fois de plus à travers Le Lac dans lequel est présent l'odorat, « parfums léger », « air embaumé », l’ouïe « qu'on entend », et finalement le toucher avec « zéphyr ». Enfin, l’immortalité est associée à la nature dans les œuvres de Lamartine et Musset, « que le temps épargne » et « l'immortelle » ce qui fait finalement de la nature un être beau, qui évoque les sens et est immortelle, un aspect de perfection.
De plus, les auteurs font de la nature un être vivant capable de parler, ressentir des sentiments et se plaindre en écrivant de sorte que le texte soit comme un témoignage de la nature à l'auteur. C'est ce que fait Vigny en introduisant au début de son texte « elle me dit » comme si celui-ci rapportait les paroles de la nature, il la personnifie également en la faisant parler directement à travers la première personne du singulier. De son cotés, Lamartine adresse son texte à la nature comme à une personne en la tutoyant « tes orages », « ton repos », et en débutant son texte par « Ô » qui est généralement utilisé pour exprimer un sentiment spontanée à une personne, mais dans ce contexte, Lamartine débute seulement le panégyrique de la nature par cette interjection. Victor Hugo et Musset s'adresse pour leurs part à la nature par le biais d'une réflexion morale sur l'état de celle-ci mais ne la font pas intervenir directement, Musset s'adresse à elle comme à une Muse. Deux de ces quatre auteurs, plus précisément Lamartine et Victor Hugo font également ressentir des sentiments à la nature tels que la joie, la peine et l'exaspération pour Lamartine, ou la peur et la souffrance pour Victor Hugo. Ces sentiments sont exprimés à travers des termes tels que « riants », « frémit », « gémit », « tressaillir » ou encore « soupire ». En opposition, Vigny et Musset, eux, ne font ressentir aucun sentiments à la nature mais usent de leurs textes dans d'autres buts tels que la faire se plaindre, en effet, dans l’œuvre de Vigny celle-ci exprime une plainte fictive dans laquelle elle montre son mécontentement face à son état actuel et le fait que les mort soit enterrés dans ''son'' sol, et dans celle de Musset l'auteur se plaint pour la nature en comparant celle-ci à la guerre et présente également un mécontentement à l'idée d'enterrer les cadavres dans le sol.
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