Faut-Il Être Connaisseur Pour Apprécier Une Ouvre D'art?
Commentaires Composés : Faut-Il Être Connaisseur Pour Apprécier Une Ouvre D'art?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresêt du temps "
et Giorgio de Chirico remarque que ;
" L'art, c'est vivre le monde comme un immense musée d'étrangetés."
Giorgio de Chirico.
Clairement, il y a plusieurs définitions de l’art, et on les examinera en plus détail dans cette dissertation.
Néanmoins, la vraie question, la question qui nous fait penser le plus ardemment est peut-être; est-ce que la seule vraie appréciation de l’art consiste en la connaissance? Est-ce qu’il y a d’autres éléments à considérer ou pas? On développera cette idée en parlant des origines du but de l’art et sa portée générale, l’impacte de l’art et le rôle de l’artiste lui-même.
Premièrement, on doit se demander en quoi consiste le but de l'art. Comme la culture en générale, le but se fonde surtout sur le désir et le dialogue humain. Le but le plus ancien est peut-être son usage comme véhicule des rituels religieux. On peut noter les peintures préhistoriques françaises ou même La Chapelle Sistine. L'art a un rapport aussi avec la commémoration des événements importants, comme ... La transmission d'un commentaire sur la société en générale peut aussi concerner l'art. Prenons par exemple le graffiti. Cela possède souvent un message assez profond, qui parle d'un groupe social ou une situation politique. L'art peut aussi être une expression de l'imagination, en utilisant des symboles et des allégories. Il existe des motifs très clairs et aussi des motifs très flous. En bref, le but de l'art se compose de la communication.
On ne pourrait pas nier que la communication ne s'applique pas à tout le monde, à toute l'humanité. Est-ce qu'on pourrait appeler l'art alors une chose universelle? Est-ce que il y a une hiérarchie sociale en ce qui concerne l'appréciation de l'art, et est que toutes les œuvres d'art ont la même valeur ou pas?
Il y a certains qui disent qui il existe une haute culture et une basse culture. La haute culture est plus élitiste et aristocrate, et traite plus souvent des grands livres, des grands œuvres d'art etc. L'autre se concerne plutôt avec "la culture en masse".
Theodor Adorno, un sociologue allemand a déclare que « la culture de masse », (ou la consommation des marchandises culturelles par l’intermédiaire de la télévision, la radio ou les magazines etc.) était un outil de manipulation, et qu’elle favorisait la passivité, en dépit de leur situation économique. Quel que soit l'impacte social de la basse culture, il est certain qu'il existe un rapport antagoniste dans la culture, et ainsi dans l'art. D’après certaines personnes, la valeur de l’art varie considérablement selon l’œuvre.
En outre, est-ce qu’il existe une différence de la valeur des gouts selon la personne? Est-ce que le gout d’un connaisseur est supérieur au celui de l’individu lambda? Le gout est surtout quelque chose de très personnelle, mais est-ce que cette définition englobe aussi des œuvres d’art? Faut-il posséder une connaissance profonde du sujet en question pour avoir une opinion estimable et précieuse? D. Hume a remarque en 1755 en Essais esthétiques, Paris;
« Ainsi, bien que les principes du goût soient universels, et presque, sinon entièrement, les mêmes chez tous les hommes, cependant bien peu d’hommes sont qualifiés pour donner leur jugement sur une œuvre d’art., ou pour établir leur propre sentiment comme étant la norme de la beauté. »
Il va sans dire que les opinions sont divisées sur cette question, mais notre problématique présente encore un débat pertinent. Dans le milieu de la valeur du gout, l’élément clé est la connaissance du champ de l’art. Pourtant, il faut insister sur l’idée que l’appréciation n’est pas quelque chose particulièrement fixe. L’appréciation pourrait aussi signifier tant d’autres chose, selon l’individu, et pas seulement une connaissance extrêmement étendue. La perception d’une œuvre d’art pourrait être considérée comme l’essentiel de l’affaire.
La manière dans laquelle on juge ou on voit une œuvre d’art s’appuie sur une pléthore d’aspects différents. Comme dit Roland Barthes dans “La Chambre Claire”, avant de se lancer sur l’examen des techniques ou des éléments culturels d’une œuvre d’art, il faut se rendre compte de son impact immédiat. Il l’appelle le punctum. En utilisant l’exemple de la photographe, selon lui, le punctum nous frappe immédiatement, c’est “un détail”, “la piqure”, “le petit trou”, “la petite tache”. C’est essentiellement le point de mire d’une photo ou bien, d’une autre œuvre d’art. Pourtant, il faut souligner le fait que le punctum peut totalement varier selon l’individu. Cela est un acte vraiment inconscient. On pourrait dire que voir le punctum, c’est plus ou moins égal à apprécier. Cela constitue un des plusieurs éléments de l’appréciation d’une œuvre d’art, l’un desquels est la connaissance.
En plus, il faut prendre au sérieux l’impact personnel d’une œuvre d’art. Un livre, ou une peinture peut évoquer la nostalgie, le désir, le bonheur ou bien la tristesse. Tout çela dépend sans doute à l’esprit, à la personnalité et aux expériences du lecteur/du spectateur. Cela saute aux yeux. Dire qu’avoir une certaine personnalité ou d’avoir vécu des certaines expériences soit préalable à la vraie appréciation de l’art serait assez ridicule. L’art représente bel et bien toutes les expériences et tous les traits humains. Chaque homme est expert de sa propre vie, et par conséquent peut-être expert d’une œuvre d’art particulière à sa condition humaine.
Egalement, il nous convient de demander si les mots “connaitre” et “comprendre” sont équivalents. Bien sur, dans certains contextes ils sont interchangeables, mais on peut aussi noter une grande différence entre les deux. “Connaitre”, en ce qui concerne l’art, veut dire l’identification des techniques diverse, avoir une idée de l’histoire du sujet etc. C’est possible que la vraie compréhension profonde n’aille pas nécessairement de pair avec la connaissance. Dans cette citation de Claude Roy, on pourrait même substituer le première usage du verbe “comprendre”, à “connaitre” sans modifier le sens de la phrase.
"Les intelligents très stupides comprennent tout, sauf qu'ils ne comprennent rien d'essentiel."
Claude Roy ; Les rencontres des jours - 1992.
Il est clair que la perception d’une œuvre d’art a un rapport très proche avec l’appréciation, et que contrairement on ne trouve pas toujours un rapport très proche entre la perception et la connaissance de l’expert.
Au cœur du débat, celui qui n’est pas toujours pris en compte, est le rôle de l’auteur, le peintre, ou le créateur d’une œuvre d’art.
Comme on a déjà constate l’art parle souvent des choses personnelles. Cela dit, est-ce que le connaisseur ou les autres membres du public ont la capacité de comprendre carrément l’intention du créateur? Prenons par exemple le Mona Lisa. On devine qu’elle sourit, mais on n’en
...