Fiche de lecture les ruines de Paris
Fiche de lecture : Fiche de lecture les ruines de Paris. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Le_misanthrope • 25 Février 2021 • Fiche de lecture • 1 034 Mots (5 Pages) • 3 004 Vues
Les titre rédigés en italique apparaissent dans le livre , "le pied furtif de
l’hérétique" soit une observation possible uniquement s'il le poète se déplace, "sans bruit et presque sans parole" ou "aux environs" ce qui prouve que le poète se place en promeneur et abandonne l'idée du poète qui reste chez lui à rêver (poète flâneur). De plus Reda utilise le "je" dès la ligne 1 pour accentuer le fait qu'il représente un homme qui se déplace.
Le poème est rédigé en prose. Grâce à cela, la plume du poète n’est pas muselée, ce dernier peut donc s’exprimer à sa guise, s’appuyant beaucoup sur les verbes d’action mais aussi le mouvement. La prose, comme dit précédemment, est préférable à la versification pour un texte descriptif car elle pose un regard sans contraintes sur le monde. Comme les “Ruines de Paris” est descriptif et que Réda a besoin d’amplitude pour s’exprimer; l’utilisation répétée de la prose est tout à fait justifiée.
Cette déambulation même si elle se veut touchante et moderne ne m’atteint pas. C’est d’ailleurs le seul défaut que je peux trouver à des poèmes (qu'importent leur formes) si courts car ils ne laissent pas le temps au lecteur de s’attacher à l’histoire qu’importe sa forme.
Dans une ère des années 60 où le jazz est prédominant on remarque des références et même une écriture dédiée à ce style musical lors du premier poème. Il évoque aussi plusieurs instruments musicaux comme la flûte et la contrebasse, instruments de orchestre de salon plus que commun en jazz. On le voit à des effets de sonorités répétés favorisant un rythme dansant; conséquence d’une vie à vibrer sur des musiques de 100 b/m.
Un texte marquant dans cette lecture est “Quand montant la porte d’Orléans”. Un poème ou Jacques Réda laisse parler son imagination, cette dernière escortée par une multitude de comparaisons et métaphores favorisant la lecture.
Pour ce qui est de la banlieue, le texte qui ressort le plus après la lecture des “Ruines de Paris” est: "À cette heure où comme avant le jour”. Ce qui différencie cet ouvrage des autres c’est la nostalgie qui en découle preuve que l’auteur laisse parler son cœur. Il compare aussi dans ce texte Paris et la nature avec un opinion
tranchée en faveur de cette dernière, il utilise l’emphase afin de convaincre le lecteur.
Le rythme dans le poème est majeur, celui-ci doit être choisi en fonction de
l’histoire.Un poème court comme le pied furtif de l'hérétique possède un rythme rapide s'accordant à la description de Paris (en saison hivernale) courte en seulement 3 pages ou des nouvelles. A contrario, si on se plonge par exemple dans “dimanche matin” on remarque un rythme bien plus lent permettant au texte de s’attarder sur des détails et de plonger le lecteur encore plus profondément dans l'œuvre. Pour ma part je préfère les poèmes comportant des rythmes plus lents (surtout dans ce genre d'œuvre) cela me permet de laisser vagabonder mon imaginaire et de m’ancrer encore plus dans cet ouvrage.
Dans les “Ruines de Paris” le poème “sous le pont en béton” m’a marqué, cette énième production de l’imaginaire de Réda exprime son envie de “flâner” dans Paris ou sa banlieue. Exprimant d’abord le premier plan avec méthodologie puis nous fait visualiser par la suite l’arrière-plan.
Réda utilise beaucoup les trains et leurs motifs (signe de mouvement), les rails et enfin les passerelles pour délivrer un message fort, une métaphore filée qui s’installera tout au long de recueil de poèmes. Les trains sont synonymes de voyage, on admet donc que Réda les évoque on pourrait montrer qu’il reste promeneur et
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