Fiche de lecture sur Le temps de l'innocence d'Edith Wharton
Fiche de lecture : Fiche de lecture sur Le temps de l'innocence d'Edith Wharton. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Damien Pais • 22 Juillet 2024 • Fiche de lecture • 1 664 Mots (7 Pages) • 634 Vues
Fiches de lecture année 2024-2025
Introduction au thème :
Le temps de l’innocence, Edith Wharton :
Chapitre 1 : La haute société se rend à l’opéra pour assister à la Marguerite de Faust qui est chantée par Christine Nilsson. C’est initialement une chanson française qui fût traduit en italien pour qu’elle soit comprise par un public anglais. « Il m’aime – il ne m’aime pas » devient « M’ama – non m’ama ». On nous présente Newland Archer et rapidement sa fiancée May Welland. De plus, plusieurs hommes sont dans une loges avec Archer. Ils regardaient les gens arriver avec une paire de jumelles.
Citations : « […] ce « qui se fait » ou « ne se fait pas » jouait un rôle aussi important dans la vie de Newland Archer que les terreurs superstitieuses dans les destinées de ses aïeux, des milliers d’années auparavant .» (1, p.22) 🡪 UNE RÉFÉRENCE NATURELLE : L’individu trouve dans la communauté un sentiment d’authenticité qui s’étend à tous les domaines.
« Isolément [les hommes de son clan] trahissaient leur médiocrité intellectuelle ; mais en bloc, ils représentaient « New York », et, par une habitude de solidarité masculine, Newland Archer acceptait leur code en fait de morale. Il sentait instinctivement que, sur ce terrain, il serait à la fois incommode et de mauvais goût de faire cavalier seul » (1, p.25) 🡪 LA COMMUNAUTÉ VALORISE L’UNANIMITÉ DES INDIVIDUS (accord de tous les individus) : La communauté se renforce par l’unanimité des individus qui la composent : les décisions se prennent « en bloc », « d’une seule voix », loin des tergiversations (hésitations) d’un individu qui hésiterait sur la conduite à tenir – la force de la communauté vient du nombre des individus réunis qui permet l’existence de l’idée.
Chapitre 2 : Archer est gêné parce que tous les regards se tournent vers la loge où se trouvent sa fiancée, c’est parce qu’Ellen Olenska est présente et elle fait face à de nombreuses critiques car elle a quitté son mari. On nous fait aussi une description de la famille Mingott (p.30), et la façon dont ils se comportent dans la société (le mari à fait fortune) .
Archer quitte sa loge pour aller voir les Mingott. Archer dit à sa fiancée May qu’il veut rendre les fiançailles publiques le soir même pendant le bal. May lui dit d’en parler à sa cousine Ellen, mais il n’est pas très enclin à aller la voir.
Chapitre 3 : Le bal a lieu chez madame Beaufort. Elle en met toujours plein la vue, il y a un tapis rouge et une vraie salle de bal.
Les fiançailles sont rendues publiques comme le souhaitait Archer, et ils se rendent dans le salon d’hiver.
Citation : « Être apparenté aux Manson ou aux Rushworth, c’était avoir « droit de cité » (comme disait Mr. Sillerton Jackson) dans la société de New York ; mais ne le perdait-on pas en épousant un Julius Beaufort ? » (3, p.37) 🡪 L’INDIVIDU DISSIDENT (individu qui se sépare de la communauté dont elle était membre) : Les « dissidents » remettent en cause – indirectement ou intentionnellement – la souveraineté de la communauté dont ils sont issus : Regina Beaufort, née Dallas, cousine de Medora Manson, a perdu l’estime de la société new-yorkaise en épousant le banquier.
Chapitre 4 : May, sa mère et Newland se rendent chez l’aïeule (la grand-mère) Mingott par convenance (par respect), il leur faut sa bénédiction. Tout se passe bien.
Ellen rentre, accompagnée de Julius Beaufort, ce qui ravit l’aïeule. L’entretien se termine donc ils rentrent chez eux.
Citation : « La vieille Mrs. Mingott se montrait enchantée des fiançailles, qui, depuis longtemps prévues par des parents avertis, avaient été discutées en conseil de famille […] » (4, p.46) 🡪 UNE AUTORITÉ ANCESTRALE ET CONTINUE : Les New-Yorkais de bonne famille respectent une tradition ancestrale que l’individu doit respecter pour assurer la pérennité de la communauté dont il dépend.
Chapitre 5 : Mme Archer invite souvent Sillerton Jackson à dîner, il est le seul à avoir ce privilège. Comme cette femme ne sort pas beaucoup, ces dîners lui permettent de savoir les derniers potins de la haute société. Mme archer et sa fille, Janey vivent dans une très grande intimité, elles se ressemblent physiquement mise à part l’embonpoint (bien se porter) de la mère.
Il y a une discussion à propos de Mme de Struthers. Ils tournent autour du pot en ce qui concerne Ellen car Archer est là.
Le sujet tant attendu arrive : Ellen. On sait enfin pourquoi tout le monde la surnomme « la pauvre Ellen » : elle a fait un mariage détestable. Archer prend presque sa défense. Ellen aurait demandé le divorce.
Chapitre 6 : Il s’agit des pensées de Newland après le départ de Sillerton ; il fait la description de May.
Les Mingott décident de faire une soirée pour la comtesse Olenska, Mais tous les invités, qui sont pourtant triés, refusent de venir. Archer est furieux, sa mère prend son parti est décide de se rendre chez les Van der Luyden.
Chapitre 7 : Archer et sa mère se rendent chez Mme Van der Luyden, ils ont une longue discussion avec le couple, ils décident de refuser l’invitation des Mingott eux aussi, mais ils proposent d’inviter Ellen à une réception la semaine suivante.
Citation : « […] Tant qu’une famille de notre milieu soutient un des membres, on doit considérer la question comme résolue. » (7, p.72) 🡪 UNE ACTION QUI DOIT BÉNÉFICIER À LA COMMUNAUTÉ : Le représentant, agissant au nom de la communauté, montre qu’il en respecte les attentes : Mr. Van der Luyden expose à la famille Archer la portée et la légitimité de son action au profit de la réparation du dîner manqué chez les Lovell Mingott.
Chapitre 8 : Retour sur le passé et l’enfance d’Ellen.
Soirée chez les Van der Luyden, dîner pompeux (fête marquante), présence de leur cousin le duc de Saint Austrey qu’Ellen connaît. Tout se passe bien, Archer discute avec Ellen jusqu’à ce qu’arrive May, qui est resplendissante.
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