Fiche sur la lecture analyique croisée Ambroise Paré et Montaigne
Fiche : Fiche sur la lecture analyique croisée Ambroise Paré et Montaigne. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar tawfiq bourhou • 23 Mai 2017 • Fiche • 1 876 Mots (8 Pages) • 1 363 Vues
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Fiche sur LECTURE ANALYTIQUE CROISEE Ambroise Paré – Michel de Montaigne (p 274)
Titres : « Des monstres et des prodiges », « Les Essais »
Auteurs : Ambroise Paré (médecin royal), Michel de Montaigne (humaniste 2ème moitié XVIème, diplomate, maire de Bordeaux).
Problématique : Quelle vision de la monstruosité donnent-ils ? Peut-on donner des limites à la notion d’humanité ?
Plan :
I – Deux thèses différentes
II – Deux visages divins
Les sous-parties concernent un coup Paré, un coup Montaigne.
Partie I :
Paré → monstre = symbole maudit, punition divine, → adopte, en apparence, démarche argumentative rigoureuse :
- Paragraphe premier : exemples l5-9, avec anaphore « un autre » l 6-8
- Second paragraphe :
idée générale = thèse (l10):
cause = jugement de Dieu. + argument d'autorité (texte biblique) : (l15) « comme il est écrit dans le livre d'Esdras le prophète »
- Troisième paragraphe :
Argument d'autorité (anciens), (l18) estimaient que monstres = signes qui prévenaient ou résultaient « malheurs et désordres » → monstres. + rapport de cause guerre d'Italie (l27-28) du début du siècle et monstre.
Conclure paragraphe en parlant du décalage entre de tels propos et les avancées scientifiques d'aujourd'hui (Paré, le médecin, s'appuie sur la religion).
Montaigne → monstre = être humain : différence(monstre, humain) = apparence physique[pic 1]
|[pic 2]
→ exemple « Je vis avant hier un enfant » : expérience perso : enfant siamois( déjà plus réaliste croisé par l'auteur (expliquer l'humain à travers le Moi)).
Ne relève que très progressivement sa monstruosité en mettant d'abord en avant son humanité :
- « comme les autres enfants du même âge » → comparaison
- « ses cris avaient quelque chose de particulier » → euphémisme
dieu reconnaît les monstres (l16) : sagesse. (œuvre de création gobale) + citation Cicéron.
Thèse à la fin : « le monstre est un homme puisque nul n'est en mesure de décréter une norme d'humanité » : « il n'y a rien qui ne soir pas selon la nature ».
Partie II :
Paré → dieu vengeur, malédiction voulue. Le monstre est une erreur de la nature (princ. à cause du pécher de baise)(l5).
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