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Histoire De l'Art , Antigone , Otto Dix

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Description de l'œuvre :

Au second plan on trouve sur la droite un porte manteau , au dessus des trois hommes sont affichés des articles de journaux allemands qui font référence au conflit Franco-Allemand pendant la première Guerre Mondiale et en haut à gauche du tableau un lampadaire (où l'on distingue une tête de mort) éclaire la scène. Au centre de son tableau on peut voir les trois personnages principaux jouer aux cartes assis autour d’une table à la terrasse d'un café le soir .

Au premier plan :

Le premier personnage, celui de gauche est un homme. On ne peut pas lui donner d’âge tellement sa peau est abîmée. Cet homme est disproportionné, il a une jambe de bois et joue aux cartes avec le pied qui lui reste.Le joueur dont la manche droite est vide, sort de sa manche gauche une main articulée avec laquelle il pose ses cartes sur la table. De son oreille part un tuyau qui lui permet d’entendre la conversation. Il doit avoir perdu l’audition lors de la guerre.

Le second personnage, au centre, joue aussi aux cartes. Il lui manque une partie de la peau de la tête: il a été scalpé. Il a deux moignons à la place des jambes qu’il a perdues à la guerre. Si on regarde son corps on voit qu’il n’est fait que d’os, il n’a pas de peau. Ce personnage a un œil de verre et n’a pas d’oreille.

Le troisième personnage n’a pas de jambe , il est posé sur une sorte de socle en fer. Contrairement aux deux autres personnages il a ses deux mains mais l’une des deux est articulée et l'autre est aussi une prothèse. Sur son veston il porte une croix germanique : signe de ralliement des Allemands.

Otto Dix peint les conséquences physiques de la guerre :

Les mutilations renvoient bien sûr à la violence subie pendant la guerre mais aussi de l’impuissance des médecins à réparer les corps dont témoigne le recours à l’appareillage prothétique. Il s’agit de tenter de rendre invisible les destructions subies. Ainsi, chez le joueur de droite, au-dessus de son col officier, une prothèse tente de combler l’absence de mâchoire inférieure avec une large cicatrice de la joue gauche. Un assemblage de pièces en aluminium soutient sa lèvre inférieure. L’extrémité du nez du joueur de droite est recouverte d’un bandeau en cuir noir noué autour de sa tête. La coiffure est soignée, l’œil et le sourcil du côté apparent semblent avoir été épargnés. Le joueur du centre a posé une partie de ses cartes sur la table, les maintenant droites par le biais d’un support en argent. Il tient le reste de sa donne dans la bouche. Son visage, comme celui de son voisin de gauche, porte une prothèse qui remplace sa mâchoire inférieure sans parvenir toutefois à dissimuler une perte de substance importante de la joue gauche. Son œil gauche est fixe, artificiel.

Si on s’intéresse aux couleurs on voit qu’il n’y a pas de couleurs vives. Toutes les couleurs tournent autour du verdâtre, noir, et bleu foncé. Il n’y a pas d’équilibre dans le tableau. Ces lignes confuses et ces couleurs froides mettent le spectateur très mal a l’aise tout en l’amenant à accepter les idées du peintre. On note ainsi l’absence quasi-totale de membres inférieurs, remplacés par des pilons ou des jambes de bois articulées. Ces trois caricatures sont donc vraiment exagérées. Ils sont difformes , estropiés, affreux.

Conclusion :

L'horreur de la guerre est présente toute la vie. Ces hommes sont les survivants et les témoins de la guerre ; ils en souffriront toute leur vie bien qu’elle soit finie et ce n'est pas une simple récompense (croix de guerre) qui leur fera oublier les années passées sur le champ de

bataille.

La médaille est utile à la famille car elle représente une commémoration pour les générations futures ; elle permet de développer le sentiment national car, pour l'obtenir, le soldat a versé son sang pour sa patrie. Dans les années d'après-guerre, les "gueules cassées" et beaucoup d'autres anciens combattants vont prendre une place importante dans la vie politique.

Le fait qu’un de ses personnages arbore fièrement la croix de fer des anciens combattants à sa veste est sans doute une critique du peintre à l’égard du nationalisme excessif de certains anciens combattants allemands qui, au lieu de tirer des leçons de la guerre, ressassent des rancœurs et refusent ainsi le pacifisme.

Otto Dix critique ainsi la guerre, en montrant de façon choquante ses conséquences dans la société.

IDEES NOIRES

Franquin

Présentation de l'œuvre :

C'est une planche de bande dessinée avec des notions propres à la BD : planches, vignettes, bulles, encadré narratif, onomatopées.

Présentation de l'auteur :

André Franquin est né en 1924 (Bruxelles)

Dessinateur Belges qui collabore avec le journal de Spirou.

Il arrête de dessiner pour dépression.

Il meurt en 1997 dans le var.

Thèse défendu :

L'ablation de la peine de mort.

Qu'est-ce que la Peine Capitale ?

L'application légale de la peine de mort constitue le châtiment physique sous sa forme la plus sévère. Capitale vient du latin "caput", la "tête". La peine de mort a été appliquée de nombreuses façons au cours des siècles.

Les personnages :

Le juge

Le prêtre

Le bourreau

Le condamné

Description de l'œuvre :

1ère vignette : le juge annonce sa décision envers le condamné, Il tient un livre (le code pénal).

2ème vignette : le prêtre s'amuse avec un crucifix en faisant des bruits d'avion, un personnage tape sur l'épaule du condamné « Par ici mon ami »

bourreau ?

3ème vignette : le condamné se fait conduire à la mort.

4ème vignette : la lame de la guillotine tombe, tranchant la tête du condamné.

5ème vignette : le bourreau est satisfait

6ème vignette : répétition, un homme vient taper l'épaule du bourreau …

7ème vignette : les guillotines avec leur bourreau sont représentées par taille décroissante. Les bourreaux se font guillotiner. C'est une perspective sans fin.

Analyse de l'œuvre :

Le titre => jeu de mot basé sur une contre-pétrie.

Thèse défendu => abolition de la peine de mort.

Absurdité de la loi édictée => "Toute personne qui en tuera volontairement une autre aura la tête tranchée" => même le bourreau est concerné.

Critique envers l'église qui n'a aucune compassion envers le condamné. L'église y est ridiculisée (le prêtre s'amuse avec un crucifix en faisant des bruits d'avion …).

Juge imposant

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