Juste la fin du monde, Jean-Luc Lagarce
Fiche : Juste la fin du monde, Jean-Luc Lagarce. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar deborah25 • 23 Juin 2024 • Fiche • 351 Mots (2 Pages) • 183 Vues
Juste la fin du monde est une pièce qui nous montre sur scène une famille dysfonctionnelle : 💬 “Je ne me souviens pas de toi – je ne savais pas que tu partais pour autant de temps, je n’ai pas fait attention.” (I,3 - Suzanne)
⇾ Les membres de la famille de Louis lui font sentir qu’ils lui en veulent d’être parti, en particulier Antoine : 💬 “Tu ne me connais plus, il y a longtemps que tu ne me connais plus, tu ne sais pas qui je suis, tu ne l’as jamais su.” (I,11 - Antoine)
⇾ Les tensions sont fortes entre les deux frères. Louis confie au sujet d’Antoine : 💬 “Il semble vouloir me faire déguerpir, c’est l’image qu’il donne” (II,1 - Louis)
⇾ Pourtant, on pressent qu’ils sont aussi fascinés par lui, on le voit notamment quand Suzanne évoque son talent littéraire : 💬“nous éprouvons les uns et les autres, ici, tu le sais, [...] une certaine forme d’admiration, c’est le terme exact, une certaine forme d’admiration pour toi à cause de ça” (I,3 - Suzanne)
⇾ Louis a conscience de ses torts et se sent coupable : 💬 “Je compris que cette absence d’amour fit toujours plus souffrir les autres que moi” (I,5 - Louis)
⇾ Mais il est revenu auprès de sa famille pour une raison précise : dire ce qu’il annonce au spectateur dans son monologue introductif : 💬 “J’ai près de 34 ans et c’est à cet âge que je mourrai” (Prologue - Louis)
⇾ Mais, à la fin de la pièce, il n’est toujours pas parvenu à dire la triste nouvelle : 💬 “Je devrais pousser un grand et beau cri [...] mais je ne le fais pas” (épilogue - Louis)
⇾ Malgré les tentatives de certains personnages de faire en sorte qu’elles se déroulent bien, ces retrouvailles sont manquées : 💬 “Je suis perdu et je ne retrouve personne.” (intermède - Louis)
⇾ Finalement, Juste la fin du monde est aussi une pièce qui nous montre à quel point les choses peuvent être incommunicables : 💬 “Rien jamais ici ne se dit facilement.” (II, 3 - Antoine)
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