Kant, Critiquer De La Faculté De Juger

une base, on ne peut appeler beau une chose qui ne plait qu’à nous. Il veut surement exprimer ici que, comme le beau est une vérité objective, une chose ne peut être belle que si elle est jugée belle par tous. Dans la suite du texte, il dit que la beauté est donc une propriété de l’objet. De plus, il fait la distinction entre le charme et l’agrément par rapport à la beauté elle-même, car il pense que, décréter qu’une chose est belle est exiger l’adhésion des autres. Mais dans ce cas, ne peut-on pas considérer que la beauté n’existe pas, si personne n’a le pouvoir de la décider ? Personne ne peut exiger des autres d’adhérer a son point de vue, or toute personne qui dit qu’une chose est belle, ne parle pas seulement en son nom, et exige ainsi des autres leur adhésion. Dans ce cas ci, peut-on considérer que la beauté existe ? Puisqu’une chose qui plait à nos yeux n’est pas nécessairement belle aux yeux de tous. Kant parle alors de la maxime « à chacun son gout » et s’interroge alors de savoir si le « bon gout » existe réellement. Il semble en conclure qu’en effet, celui-ci n’existe pas et n’est qu’une question de point de vue. Et il n’existe pas de point de vue qui pourrait clairement être partagé par tous.

Kant nous donne ca définition de la beauté, mais il ne prend pas en compte l’évolution de la beauté au travers des générations ou des cultures. En effet, deux personnes de cultures différentes ne porteront pas le même jugement sur une œuvre d’art, tout comme deux personnes de génération différentes. L’art des décennies précédentes ne ressemble plus a l’art actuel, et les amateurs d’art moderne sont rarement les même que les amateurs d’art contemporain.