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L'évolution Des Relations Parents-Enfants En France Dans Les 50 Dernières Années.

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nts était peu ouvert : les sujets tabous étaient nombreux et l’on discutait surtout de l’actualité. De plus, le manque de médias et de technologies causait un manque de diversité dans les sujets de discussion. Il faut aussi signaler qu’à cette époque les femmes ne travaillaient pas (ce n’est qu’à partir de 1970 qu’elles arrivent dans le monde du travail). Les enfants étaient donc constamment surveillés et encadrés. Les parents ayant le plus souvent connus la guerre (et les pères ayant eu une réinsertion difficile à leur retour) avaient un comportement autoritaire et ne laissaient que peu de libertés à leur progéniture. On peut dire que les enfants étaient dépendants de leur parents et toute décision devait être respectée.

Il y avait aussi un certains nombre de principes de morale et de politesse à respecter. Par exemple les enfants n’avaient pas le droit d’avoir des décisions sur le choix de leur éducation, il devait choisir la filière que leur parents leur imposaient.

2. Les changements

Pour observer les changements qu’il y a eu de cette période à nos jours, nous avons lister les principaux facteurs de ceux-ci et leurs conséquences que nous allons vous exposer dans la partie suivante. Nous avons choisi parmi ces nombreux changements ceux qui pouvaient avoir une influence sur le lien parents-enfants et qui nous semblaient les plus importants.

Des relations moins strictes avec plus de confiance et de liberté

Commençons par étudier les relations des familles il y a 50 ans :

Après avoir étudié les relations parents-enfants d’il y a 50 ans ,nous avons pu remarquer que les relations étaient plus strictes, qu’il y avait moins de liberté et que les enfants participaient beaucoup plus aux tâches ménagères et autres activités de la vie commune. Auparavant peu de femmes travaillaient : elles étaient donc pour la plupart femme au foyer et avaient aussi la charge des enfants sur le dos car les hommes eux étaient au travail. Aussi, cela pouvait s’avérer de plus en plus difficile en fonction du nombre d’enfants. Les femmes ont donc usé d’un comportement sévère et de règles rigoureuses pour maintenir l’ordre à la maison. Les enfants n’avaient que peu le droit de discuter des décisions parentales (en tout cas pas facilement). Les parents avaient une autorité totale sur les enfants. Ils écoutaient et exécutaient, en cas de résistance des sanctions étaient prises. Cela s’explique sans doutes par les conditions de vie d’autrefois qui étaient beaucoup moins faciles : il n’y avait pas la modernisation que l’on trouve aujourd’hui ni la même facilitée de vie : les machines plus présentes dans notre quotidien (machines à laver, laves vaisselle…).Avant tout le monde devait participer et sans discuter aux tâches ménagères et autres activités de la vie quotidienne. Les parents faisaient aussi moins confiance a leurs enfants et leur laissaient moins de liberté. Par exemple les enfants n’avaient pas ou très peu d’argent de poche. Les enfants avaient donc moins de responsabilité. Les sorties au cinéma … étaient très limitées. Souvent ces sorties étaient refusées car les moyens de communication étaient moins fréquents et plus difficiles a utiliser.

Au fil du temps les relations parents/enfants ont dans la plupart des cas laissé place à des relations moins strictes avec plus de liberté. Voici les différentes causes à l’origine de ces changements :

- Le travail des femmes qui est plus courant ce qui donne plus de liberté aux enfants car ils se retrouvent plus souvent seuls et acquièrent donc plus d’indépendance.

- Le mode d’éducation a changé, il est plus facile et les prises en charges des enfants sont plus fréquentes. Ce qui soulage les parents et assouplit les relations parents/enfants.

- Un facteur très conséquent : l’évolution, la modernisation, les enfants sont beaucoup plus au fait de l’actualité et des technologies ce qui a changé leurs droits (cf. Convention). On observe en conséquence une émancipation de l’enfant au sein de la cellule familiale.

Pour terminer analysons la famille actuelle qui résulte de ces changements : Le dialogue est beaucoup plus facile ; l’indépendance des enfants est plus avancée ; ils sortent beaucoup plus couramment et sont en fait plus libres dans leurs activités. Les enfants sont plus écoutés. Les parents exercent une autorité moins stricte, cependant quelques familles ont gardé le style traditionnel. Attention tout de même à ce relâchement de l’autorité qui amène parfois au laxisme. Parfois les enfants ont tendance à prendre le contrôle sur les parents.

Les défaillances parentales

Nous allons maintenant parler des problèmes familiaux qui ont pour principale cause la « défaillance » parentale ou le laxisme dans l’éducation. Nous avons vu qu’il y a cinquante ans l’autorité parentale était fondamentale dans les familles et quoique parfois excessive, elle permettait aux enfants d’avoir un certain cadre dans leur éducation. Aujourd’hui on constate que l’autorité parentale est parfois inexistante ou inefficace pour cause de trop grande rigidité : l’enfant n’accepte pas cette autorité et de ce fait il peut devenir un « tyran » au sein de la famille. Il a alors tendance à réglementer la vie quotidienne et à donner des ordres à son entourage. De plus, il n’accepte aucune contradiction. Généralement la mère est trop protectrice et le père souvent absent.

Les parents sont également parfois dépassés par les événements, ou insouciants et ne se préoccupent guère de ce que leurs enfants font en classe. Ce n’est pas agir de façon responsable. L’enfant a besoin de sentir que ses parents s’intéressent à ses études. L’apprentissage de la lecture et de l’écriture, par exemple, s’effectue beaucoup mieux si les parents motivent l’enfant en lui montrant que la lecture introduit à un monde plein de richesses et de découvertes. Ce risque d’échec scolaire peut conduire à un risque de délinquance car les enfants n’ayant plus aucunes limites veulent toujours aller plus loin pour tenter de les trouver.

Il arrive que ce laxisme poussé à l’extrême devienne de la négligence et parfois de la maltraitance. Le terme de négligence décrit le fait que les enfants qui doivent être nourris, qui ont besoin de soins, d'hygiène, de surveillance et de protection de la part des adultes, ne reçoivent pas ou pas suffisamment les soins indispensables à leur survie et à leur bien être qui en sont alors compromis ou gravement atteints. Dans ces cas, la négligence des enfants en bas âge peut entraîner la mort par sous-alimentation ou par infections. Il faut s'attendre aussi à de graves retards dans le développement psychique.

On observe aussi différents types de maltraitance :

- Tout d’abord, la maltraitance physique est celles qui se voit le plus, la plus repérable, plus mesurable et plus facile à identifier. La maltraitance physique se reconnaît par les traces qu'elle laisse sur le corps de l'enfant : hématomes, brûlures, fractures, et par l'intention effective de l'auteur d'infliger un sévices pour se faire obéir, pour dominer et maîtriser l'autre. Malgré tout l'enfant va tenter de dissimuler les traces des coups portés sur lui car il ne supporte pas que l'on puisse voir son corps meurtri. L'enfant ne souhaite pas montrer du doigt l'auteur de ces violences surtout quand c'est papa ou maman. Les adultes doivent donc limiter le poids de la parole comme unique indicateur de souffrance. Il ne faut donc pas attendre que l'enfant s'exprime pour agir !

- Ensuite la maltraitance psychologique qui est très complexe à détecter, car ce qui est ressenti à présent comme une violence psychologique à l'égard d'un enfant, était vécu il y a encore cinq ou dix ans, comme un comportement social normal d'éducation stricte. Enfermer un enfant dans un placard relevait d'une pratique éducative courante. Aujourd'hui chacun s'accorde à penser que c'est insupportable et qu'il s'agit d'une violence psychologique. Les agressions verbales, les dévalorisations systématiques, les humiliations concernant leur niveau scolaire, leur apparence, leur physique, leurs capacités intellectuelles, bref, tout ce qui remet en cause leur intégrité font parties des violences psychologiques.

- Enfin la maltraitance sexuelle qui revêt des formes diverses : de la "haute criminalité" comme dans l'affaire Dutroux à des agressions beaucoup plus légères, plus sournoises mais tout aussi traumatisantes. L'adulte maltraitant profite de sa position de toute-puissance pour imposer à l'enfant un autre langage, son discours, sa domination en matière sexuelle. Il exerce alors un abus d'autorité. Plus graves encore dans le type de violences sexuelles actuelles des réseaux, véritables organisations sociales, se constituent. En France, en juin 1997, un réseau de vidéos pédophiles a été démantelé (affaire Toro Bravo). Depuis, de nombreux autres réseaux ont été neutralisés. Malheureusement aujourd’hui c'est sur Internet que ce développe ce type de criminalité.

Plus de dialogue, moins de sujets tabous

Dans

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