La Deficience Intellectuelle
Documents Gratuits : La Deficience Intellectuelle. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoireselle réside dans la gestion de cette souffrance. Les parents doivent faire le deuil de « l’enfant idéal », l’enfant qu’ils s’étaient imaginé.
Dans ce cas, une intervention précoce permet de mieux soutenir les acteurs du développement de l’enfant. En effet, les premières années de vie constituent l’étape la plus importante du développement moteur, cognitif et social de l’enfant. L’auteur parle de ce moyen d’intervention comme d’une valorisation des rôles sociaux. Il vise à éliminer une déficience anticipée, à en diminuer l’impact afin d’améliorer les chances de l’enfant dans son développement. C’est aussi une forme de soutien aux parents confrontés à cette situation.
A l’adolescence, les jeunes ayant une déficience intellectuelle connaissent la même problématique que les autres adolescents. Mais souvent, c’est à cet âge, qu’ils ressentent le sentiment de rejet qui les fait prendre conscience de leur différence.
La société actuelle basant ses normes sur les capacités intellectuelles, fait que bien souvent, les personnes déficientes intellectuelles sont rejetées. A l’âge adulte, le processus de rejet continue. Leur intégration est compromise par l’ensemble de la population car nous réagissons avec eux sans tenir compte de leur propre identité et leurs propres souhaits. Leurs relations aux autres est sincère, mais la solitude fait que bien souvent les personnes déficientes intellectuelles se retrouvent en proie à la dépression. A l’heure actuelle, la plupart de leurs relations se développent entre « pairs déficients », alors que dans l’idéal, il faudrait leur permettre une intégration dans un milieu le plus ordinaire possible. Leur permettre d’avoir une sexualité normale et d’accéder à activité professionnelle est un gage de leur épanouissement personnel. Il faut juste qu’ils intègrent les règles sociales qui régissent notre société en matière de sexualité. Quand au travail, comme pour tout le monde, c’est une activité valorisante qui permet une indépendance financière.
Plus tard se pose le problème du vieillissement. Les adultes déficients intellectuels sont beaucoup plus vulnérables face à cette situation, il faut autant que possible les garder dans le milieu où ils ont eu l’habitude d’évoluer. Comme pour la naissance, le vieillissement entraine des bouleversements dans la famille. Les parents eux même vieillissant ont du mal à se séparer de cet enfant avec lequel ils ont su trouver un équilibre et la fratrie n’est guère préparée à accueillir un frère ou une sœur présentant une déficience.
C’est dans cette logique que la question des services résidentiels s’est posée. A l’âge adulte, un large panel d’hébergement existe, allant de l’appartement supervisé, nécessitant moins d’encadrement, au foyer de groupe. Le but étant de garantir aux personnes un développement optimal.
A ce stade de la réflexion, l’auteur a jugé utile d’accorder de l’importance à informer les intervenants en travail social, des différentes méthodes d’intervention existantes. C’est ainsi qu’il relève l’importance de la définition d’objectifs afin d’adapter les activités aux besoins de chacun et ainsi respecter la personne en acceptant ses limites.
Selon le degré de développement affectif, la technique d’intervention doit être adaptée. Il faut savoir que plus une personne est limitée intellectuellement, plus elle réagit par ses émotions. Sa relation avec l’intervenant doit donc être la plus sincère et la moins ambiguë que possible, l’intervenant doit être au clair avec ses propres émotions. Lorsque le cadre est posé, plusieurs techniques d’interventions existent et sont proposées. Chaque technique est explicitée de la façon suivante : ce qu’elle est, ce qu’elle permet, ce qu’elle suppose. Ceci toujours dans le souci d’adapter l’intervenant à l’usager et non pas le contraire.
Commentaire :
L’ouvrage étudié est basé sur une philosophie idéaliste de l’intégration des personnes présentant une déficience intellectuelle, tout en se basant sur des arguments d’actualité. En avançant ce qu’elles étaient hier, ce qu’elles sont aujourd’hui et ce qu’elles seront demain, l’auteur fait un bilan de la pace de la personne handicapée dans la société. Les arguments de l’auteur offrent un large éventail de connaissances et participent à l’adaptation de l’action sociale en faveur des personnes présentant des déficiences. L’auteur a voulu dédramatiser la déficience intellectuelle en recadrant les représentations sociales, mais aussi en définissant précisément le développement de la personne.
Ce que j’ai pu constater au Foyer d’Hébergement pour Travailleurs Handicapés où je suis en stage, c’est que la prise en charge d’adultes déficients intellectuels nécessite un respect de la personne en tant qu’adulte et non en tant que déficiente. Ce qu’avance l’auteur dans son ouvrage est en adéquation avec ce qui est vécu sur le terrain.
Le titre du livre m’a interpellé car les termes connaître, comprendre et intervenir complétant le titre me semblaient coller précisément avec mes objectifs de stage.
Il est vrai que travailler avec des personnes fragiles nécessite de connaître ce qui concourt à leur handicap dans l’intégration sociale, de le comprendre pour mieux intervenir. Le public accueilli au FHTH présente dans la majorité des cas, une déficience intellectuelle avec troubles associés. Appréhendant grandement mon entrée en stage, j’ai choisi cet ouvrage d’acquérir le maximum d’informations sur les situations auxquelles je risquais d’être confrontée.
L’ouvrage est tellement complet qu’il aborde exactement les notions qui m’ont interpellé jusqu’ici telles que la sexualité, l’affectivité, l’univers de la personne déficiente intellectuelle. En effet j’ai pu noter au cours de mon stage, qu’il m’était difficile de communiquer avec certains résidents. En lisant le
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