La Soufrière
Analyse sectorielle : La Soufrière. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Rafya123 • 28 Avril 2017 • Analyse sectorielle • 632 Mots (3 Pages) • 813 Vues
La Soufrière, surnommée « vié madanm la » en créole guadeloupéen ou « la vieille dame » en français, est un volcan en activité situé sur le territoire de la commune de Saint-Claude en Guadeloupe, dans le parc national du même nom, dans le Sud de l'île de Basse-Terre. La commune de Basse-Terre, chef-lieu du département d'outre-mer, se trouve à une dizaine de kilomètres au sud-ouest et les chutes du Carbet sur son flanc est. C’est le seul volcan actif de l’île, actuellement à l’état de repos éruptif.<br>
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La Soufrière fait partie d’un ensemble volcanique composé des volcans Carmichaël, le Nez Cassé, l’Échelle, la Citerne et la Madeleine. C'est l’un des neuf volcans actifs des petites Antilles.<br>
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Le sommet de la Soufrière, appelé La Découverte, culmine à une altitude de 1 467 mètres[2],[1]. C’est le plus haut sommet de la Guadeloupe et des petites Antilles[2]. Son dôme de lave prend la forme d’un cône tronqué de 900 mètres de diamètre à sa base. Il n’y a pas de véritable cratère, mais plusieurs bouches éruptives, des gouffres d’où s’échappent des vapeurs sulfureuses et des entailles profondes.<br>
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Le paysage est rocheux et chaotique, quasi lunaire, hérissé de pitons. Il est souvent recouvert de brumes. Plusieurs pistes balisées parcourent le sommet volcanique.<br>
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C’est un volcan actif de type péléen — explosif à nuées ardentes —, donc très dangereux, et de formation récente (100 000 à 200 000 ans)[2]. Son activité est marquée par des fumerolles, des vapeurs sulfureuses et des sources chaudes sur différents points du sommet. Il est le seul à être actif en Guadeloupe depuis 10 000 ans<br>
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Faune et floreModifier<br>
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La végétation sur les flancs de la Soufrière est remarquable pour sa biodiversité. Elle s'étage sur trois niveaux :<br>
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la forêt tropicale dense jusqu'à 1 100 mètres ;les maquis humides denses, entre 1 100 et 1 400 mètres, composés d'arbustes ne dépassant pas deux mètres de hauteur (entre autres, Schefflera attenuata, Clusia mangle, Miconia coriacea) ;les prairies sommitales d'où émergent des bromeliaceae : Guzmania plumieri omniprésent, et surtout Pitcairnia bifrons, espèce pionnière présente jusqu'au bord des bouches éruptives.<br>
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La première éruption magmatique explosive de la Soufrière est établie vers 1440 avec plus ou moins un siècle d'incertitude[2],[3] ou peut-être vers 1530 avec plus ou moins 30 ans d'incertitude[4].<br>
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