La Vérité Sur La Grnde Terreur

liminer les vétérans bolcheviks de la Révolution d'Octobre. Ces procès de ces ennemis de l'humanité servent de paravent à la Grande Terreur de 1937-38 qui va faire arrêter un très grand nombre de soviétiques et exécuter la plupart d’eux.

a) Quand se tiennent-ils ?

Les procès de Moscou se sont déroulés de 1936 à 1938. Il y a d’abord eu le procès des 16 tenu en aout 1936, puis le procès des 17 tenu en janvier 1937, ensuite le procès des généraux de l’Armée Rouge en juin 1937 et enfin le procès des 21 tenu en mars 1938.

b) Contre qui sont-ils dirigés ?

Ils sont dirigés contre les vétérans bolcheviks de la révolution russe, qui avaient mené à bien la création de l'Union soviétique en compagnie de Lénine. Le premier procès s’en prend à un Centre trotskiste-zinoviéviste unifié, le second à un Centre trotskiste parallèle, le troisième vise exclusivement les plus hauts généraux de l'Armée rouge et le dernier Bloc des droitiers et des trotskystes antisoviétiques.

c) Que reproche-t-on aux accusés ?

On les reproche de terrorisme, à l'assassinat de Kirov, en passant par le sabotage et de complot envers plusieurs hauts responsables du gouvernement soviétique comme Staline. S'y ajoutent des contacts avec des pays étrangers et l'appartenance aux services secrets allemands, tchécoslovaques, français, japonais ou encore anglais. Ils sont aussi accusés de trahison, espionnage et conspiration pour détruire l'économie et la puissance militaire du pays. Des accords secrets auraient également été conclus avec l'Allemagne et le Japon.

d) Quelle est leur issue ?

Le verdict ces procès et la condamnation à mort pour tous les accusés. Seul sept personnes sont épargnées de mise à mort, dont quatre du procès des 17 qui sont condamnés de 8 à 10 ans de goulags et trois du procès des 21 qui durent enduire des peines de prisons de 15 à 25 ans.

4. Quel était le but des purges des élites ?

Le but des purges des élites était de remplacer une élite pas une autre, plus conforme aux désirs de Staline, c’est-à-dire novice, mieux instruite, plus disciplinée et docile. Touchés particulièrement était des cadres de l’Armée rouge, des cadres économiques et des cadres politiques. Les purges des élites constituaient la « face publique de la terreur ». Ils étaient les « boucs émissaires » de cette farce qui les tenaient responsables des problèmes du Parti.

5. Décrivez les différentes étapes dans la mise en place des « opérations répressives de masse ».

Ces opérations confidentielles, orchestrées et rassemblées était des résolutions mise au point par Staline et Iejov, commissaire du peuple à l’Intérieur.

La première, lancée par Staline, visait les koulaks qui étaient partagé en deux catégories, « selon leur degré de dangerosité sociale supposée ». Ce jour-là, Staline transmis une « directive secrète à tous les dirigeants régionaux exigeant qu’il lui envoie une estimation du nombre de koulaks et de personnes nuisibles socialement fichés dans leur régions endéans les cinq jours. Selon leur catégorie il « feraient l’objet d’une procédure administrative devant une » commission extrajudiciaire (troïka). Mais cette opération ne s’avait pas été organisée en quelques jours, elle était le fruit de plusieurs années de poursuites de plusieurs catégories de citoyens de la part du NKVD.

Après la mission accomplie par les dirigeants régionaux et que le NKVD ait fini les derniers préparatifs, la Grande Terreur put commencer.

6. Expliquez ce que l’on entend par « quotas ».

Ici par quotas on entend le nombre total de personnes qui doivent être capturé et ensuite fusillées ou internées au goulag pour une durée de dix ans suite aux opérations répressives de masse. Staline et Iejov augmentait et diminuait les quotas comme beau leur paraissaient et où ils voulaient.

7. Expliquez dans quelles catégories furent recrutées les victimes de la plus importante « opération de masse ».

Ces victimes furent recrutées dans des catégories très différentes émanées par l’ordre n°00447. Il y avait les ex-koulaks premièrement, on y aussi bien d’anciens paysans dékoulakisés et déportés lors de celle-ci, des paysans individuels, c’est-à—dire qui continuait à refuser d’entrer au kolkhoze ou bien des paysans des kolkhozes qui avaient extériorisée distinctement leur désobligeance envers le système.

Mais il y avait aussi ceux que Staline prénommait des hooligans, des personnes simples du peuple, arrêtés pour avoir dit la leur sur le système et avoir déclamé des propos négatifs et antisoviétiques, ou même des affairistes ou des marginaux.

Enfin il y avait aussi des membres appartenant au clergé orthodoxe, des ex-fonctionnaires ou officier de l’ancien régime, ex-propriétaires fonciers ou anciens industriels, et des russes blancs, c’est-à-dire les personnes de l’ancien régime n’ayant pas accepté la prise de pouvoir par les bolcheviks.

8. Enumérez les autres « opérations de masse ». Contre qui se dirigeaient-elles ? Pourquoi ?

Simultanément à l’opération koulak, Staline et Iejov lancèrent une dizaine d’autres opérations de masse, aussi appelées opérations nationales. Il y eut d’abord l’opération allemande (25 juillet 1937), dirigée contre des agents et espions allemands en mission pour la Gestapo en URSS. Ensuite l’opération polonaise (11 aout 1937), la plus importante de ces « opérations nationales », Staline incitait ardemment l’ « éradication définitive des espions polonais ». Puis entre septembre et novembre 1937, le NKVD entreprit six autres opérations nationales, l’opération de Harbin, l’opération lettone, l’opération finlandaise, l’opération grecque, l’opération estonienne et enfin l’opération