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La complainte du petit cheval blanc / Jules-Jean-Paul Fort

Commentaire d'oeuvre : La complainte du petit cheval blanc / Jules-Jean-Paul Fort. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  27 Avril 2022  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 378 Mots (6 Pages)  •  1 602 Vues

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COMMENTAIRE DE TEXTE

Le poète et dramaturge Jules-Jean-Paul Fort est né en 1872 à Reims. Il est mort en 1960 à Montlhéry. Avant la poésie, Paul Fort était un homme de scène, il créa avec Lugné Poe en 1889 le ‘‘Théâtre d’Art’’ qui deviendra l’actuel ‘‘Théâtre de l’Oeuvre’’. Lorsqu’en 1896 il se consacre entièrement à la poésie, talent qu’il développera jusqu’à sa mort. Ses poèmes et ballades sont plein de symbolisme, de lyrisme et de simplicité; ce qui lui a valu en 1912 la dénomination de ‘‘Prince des Poètes’’. Il succédait à Verlaine dans ce titre.

Le poème étudié est “La Complainte du petit cheval blanc” de Paul Fort écrit en 1908. Il raconte l’histoire d’un petit cheval qui mourut sans avoir vu le printemps tout en étant au service des Humains et ne rechignant jamais.

La Complainte du petit cheval blanc

Le petit cheval, dans le mauvais temps, qu’il avait donc du courage !

C’était un petit cheval blanc, tous derrière et lui devant.

Il n’y avait jamais de beau temps dans ce pauvre paysage.

Il n’y avait jamais de printemps, ni derrière ni devant.

Mais toujours il était content, menant les gars du village,

à travers la pluie noire des champs, tous derrière et lui devant.

Sa voiture allait poursuivant sa belle petite queue sauvage.

C’est alors qu’il était content, eux derrière et lui devant.

Mais un jour, dans le mauvais temps, un jour qu’il était si sage,

il est mort par un éclair blanc, tous derrière et lui devant.

Il est mort sans voir le beau temps, qu’il avait donc du courage !

Il est mort sans voir le printemps, ni derrière ni devant.

Après avoir lu ce texte nous pouvons nous demander : “Que représente le cheval pour l’auteur et même pour autrui ?”

Par conséquent nous parlerons dans un premier temps de l’environnement dans lequel le cheval évolue ensuite nous par de l’allégorie qu’est ce cheval et enfin nous évoquerons la reprise de ce poème pour son thème et sa belle mélodie

Commentaire :

Tout d’abord dans cette première partie nous parlerons de l’environnement mis en place dans ce poème. Nous évoquerons le registre présent dans le poème puis nous parlerons de la figure de rhétorique employée.

Premièrement on s'aperçoit que dès le sixième mots un décor triste et sombre se met en place. L’environnement dans lequel évolue le cheval est sinistre comme nous le montre le champ lexical de la désolation : “mauvais” V1-9; “jamais” V2-3; “pauvre” V2; “noire” V6 et “mort” V10-11-12, ce qui laisse à penser que le là ou le cheval vit il n’y a presque rien. On peut aussi voir que la météo de cet environnement est peu agréable car le cheval n’a jamais vu le printemps mais seulement du mauvais temps et lorsqu’il mourut il faisait mauvais car il a été abattu par un éclair.

Secondement on peut observer cette figure de rhétorique, l’antithèse. A la fin de chaque strophe la formule “derrière...devant” est reprise. Cette formule prouve deux chose, la première et que sans le cheval la vie du village ou il est ne peut tourner car sans lui il y a personne “ni derrière et ni devant” et la deuxième c’est que cette formule montre la désolation d’un destin, celui du cheval, qui est inéluctable. Le cheval n’était pas fait pour voir le printemps.

Nous pouvons donc conclure que l’auteur a contribué à poser un environnement lugubre et sinistre pour montrer, par le biais de son antithèse, que le cheval ne pourra survivre bien longtemps à cause du temps, des humains et de son destin. Cependant le cheval se bat, et Paul Fort nous montre son admiration pour lui.

Dans cette seconde partie nous parlerons de l'admiration de l’auteur pour cet animal. Nous évoquerons le regard admiratif que Paul Fort lui porte et ensuite nous parlerons du mot “petit” employé comme adjectif au cheval.

Tout d’abord dans ce texte nous pouvons remarquer que l’auteur emploie un champ lexical, celui de l’admiration avec les mots : “courage” V1-11; “beau” V3-11; “content” V5-8; “belle” V7 et “sage” V9. Ce champ lexical montre que l’auteur porte le cheval dans son coeur pour lui c’est un des meilleur allié pour les Humains, il est enchanté par cette volonté que le cheval possède car malgrés le fait qu’il n’ait jamais vu le printemps, il continu et ne rechigne à sa tâche. L’auteur voit le cheval comme un exemple à suivre.

Ensuite au-delà de l'admiration, Paul Fort a un côté affectif avec ce cheval par l’adjectif “petit”. Il aime ce cheval, il le complimente : “belle”; “courage” et “sage”. Le cheval est beau, courageux, volontaire, obéissant...Ce petit cheval est un modèle d’humilité et d’amitié. Il se lie d’amitié avec les

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