La ferme des animaux
Fiche de lecture : La ferme des animaux. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Édouard Gaouette • 12 Mai 2022 • Fiche de lecture • 999 Mots (4 Pages) • 605 Vues
Édouard Gaouette Sciences humaines Administration, groupe 03716 « Pourquoi le projet de créer une société sans classes sociales échoue, dans La ferme des animaux, et qu'est-ce que cela révèle à propos de la nature humaine? » La ferme des animaux de George Orwell 13 mai 2022 |
La Ferme des animaux, un roman écrit par George Orwell en 1945, dénonce le Stalinisme et la révolution russe. L’histoire présente une ferme fantastique dans laquelle les animaux se révoltent contre les humains et en prennent possession. C’est ainsi que ces derniers prennent le contrôle de leur vie et changent complètement la ferme. Malheureusement, la quête d’indépendance des animaux prend une tournure plutôt négative. On se pose donc la question : Pourquoi le projet de créer une société sans classes sociales échoue, dans La ferme des animaux, et qu'est-ce que cela révèle à propos de la nature humaine?
Pour débuter, le but premier des animaux dans cet ouvrage est bien évidemment d’obtenir l’égalité et la liberté. Tannés de vivre sous la dictature de l’homme et d’être utilisés comme bétail, ceux-ci se révoltent : « Alors l’une des vaches enfonça ses cornes dans la porte de la resserre et bientôt toutes tes bêtes se mirent à fourrager dans les huches et les boîtes à ordures. » Dans cet extrait, les animaux attaquent M. Jones (l’autorité) dans le but d’obtenir l’indépendance. C’est un comportement se référant très bien de la nature humaine. En effet, les hommes ont tendance à avoir soif de liberté et d’égalité. La violence est souvent le moyen le plus efficace d’obtenir ces deux conditions. Comme les animaux, il est souvent arrivé à l’homme de se battre pour son indépendance. Par exemple, de 1917 à 1923 une guerre civile éclate en Russie opposant les armées blanches et l’armée rouge. L’armée rouge combat pour se libérer du régime tsariste (un régime répressif et faisant preuve d’intransigeance). C’est en 1922 que cette dernière conquis la grande majorité du territoire devenant ensuite l’URSS. En bref, comme les animaux dans cette histoire, l’humain restera toujours un être en quête d’indépendance. Il est aussi dans la nature humaine d’utiliser la force et la violence.
Pour poursuivre, à la suite de leur révolte, les animaux de la ferme doivent trouver un moyen de rester organiser. Il est évident qu’une société sans forme ou structure est impossible à maintenir. Ils vont donc prendre la décision d’introduire des règles qu’ils nommeront « les 7 commandements » : « 1. Tout Deuxpattes est un ennemi. 2. Tout Quatrepattes ou tout volatile, un ami. 3. Nul animal ne portera de vêtements. 4. Nul animal ne dormira dans un lit. 5. Nul animal ne boira d’alcool. 6. Nul animal ne tuera un autre animal. 7. Tous les animaux sont égaux. ». Les humains, comme les animaux dans cette histoire sont des êtres qui fonctionnent optimalement lorsqu’ils sont encadrés par des lois ou des régulations. Cependant, même si elles semblent bien-être établis, ces règles sont toutes très précises et peu diversifiés. C’est ce qui posera un problème dans la construction de la société. En effet, puisque les règles sont peu nombreuses et très simples, elles sont faciles à contourner, il ne sera pas très long avant que les plus malins de la ferme (les cochons) en profitent et les brises à leur propre avantage. Pour résumer, comme les humains, les animaux de cette histoire ont besoin de règles pour fonctionner. Cependant, si ceux-ci ne sont pas assez recherchés, il y aura toujours quelqu’un qui en prendra avantage.
Pour enchainer, comme l’humain, les animaux de la ferme sont très influençables. Napoléon, étant vue comme étant un personnage de confiance dans l’histoire, raconte constamment de la fausse information sur son rivale Boule-de-Neige. Il l’accuse faussement d’avoir détruit le moulin pour mettre les autres animaux contre celui-ci. Même si y il y des sceptiques Napoléon réussis de faire croire ses propagandes à plusieurs : « Ah, c’est autre chose dans ce cas-là, concéda Malabar. Si c’est le camarade Napoléon qui le dit, ce doit être vrai. » Dans cet extrait, Malabar est justement victime de l’influence de Napoléon. Il ne remet pas ses propos en question seulement parce que c’est quelqu’un d’influent. En gros, il est dans la nature humaine de se laisser emporter dans les idées d’une personne qu’on considère comme influente. C’est ce qu’on nomme un biais d’autorité. Cette situation nuit à la création de la société puisqu’elle influence la négativement façon de penser des animaux.
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