La montée du nazisme

L.A n°3 : La montée du nazisme

Problématique :

1. La relation entre Paula et Charlotte

-Charlotte est représenté dans son statut d’adolescents (« seize ans »), la lg 2 évoque ses capacités intellectuelles avec un effet d’instance « brillante » et le superlatif « très ».

-le 3e aspect souligné sont les ambiguïtés de l’adolescence avec la phrase : « Elle adule Paula, et elle ne la supporte pas » exprime à la fois une sorte de vénération pour Paula mais aussi une détestation. Le rejet du pronom « elle » construit sur un phénomène d’écho montre que Charlotte est en position de pivot.

-la conj de coord « mais » construite sur un phénomène de balancier montre encore que Charlotte est entre vénération et détestation.

-les termes « elles assiste à tous ces concerts… » et encore une fois en opposition avec adule et déteste. Foenkinos évoque donc Charlotte a un moment charnière de sa vie.

-Paula est d’abord présenté sous sa fonction « Sa belle-mère » ce qui est peu valorisant. Elle est ensuite présentée à travers des COD donc elle n’est pas sujet « la » ; « l’ » . Pour finir elle est présentée pas des superlatifs « plus » mais également des adjectifs mélioratifs « magnifique ». Il s’agit d’une gradation du personnage de Paula créant un phénomène d’attentes chez le lecteur.

Transition : C’est donc dans un cadre heureux et instable que va surgir l’histoire. Relations humaines.

1. L 'élément perturbateur : la montée de l’antisémite

-CCT en fin de phrase « ce soir la » fonctionne comme une prolepse et crée un effet d’annonce.

-les éléments surgissent par gradation, tout d’abord avec un paroxysme dans l’excellence de l’artiste « le public retient son souffle » ; » Charlotte est au premier rang » montre également l’excellence dans la prestation de Paula. L’adverbe de manière « longtemps » qui est rejeté souligne également l’excellence de la performance.

- « avec délicatesse » placé a la fin de la phrase crée un effet d’insistance dans la prouesse de Paula. « Triomphe, une ovation, et plus encore si cela est possible » constitue l’insistance finale. Il s’agit donc d’une prouesse physique du a l’attitude du public.

-De plus l’évocation de la couleur « rouge » qui n’est pas une couleur fade mais une couleur représentative de la passion mais également de la souffrance qui va suivre.

2)Le tournant

-Pour évoquer la barbarie du nazisme Foenkinos reste dans la thématique sonore et donc use du terme « dissonance » créant donc une rupture dans ce spectacle magnifique dans cet harmonie auditive.

-La barbarie est représenté à travers une allitération en l « Des cris plus rauques, des sifflets plus stridents » rompant ainsi dans l’harmonie sonore du chant de Paula.

-l’usage de comparatif et du terme « plus » permet a Foenkinos d’annoncé l’arrivée de ces violences antisémites.

-Il est intéressant d’observer que Foenkinos appel dans ce texte qu’a implicite en n’utilisant jamais les termes de SS, antisémite.

-l’effet d’attente dans les 3 dernières lignes de la page ne contenant pas de COD sollicite la participation du lecteur.

-Ces idée sont visibles à travers le pronom démonstratif « ça », ce pronom étrange fait appel a la culture du lecteur sur cette période de terreur. Ce « ça » devient explicite quand il devient « la haine » dans la ligne suivante, on pourrait qualifier cette syntaxe d’hypallages car elle entend la haine au lieu de la manifestation de la haine.

1. La transformation des personnages

-Charlotte est qualifiée par l’adjectif de « tremblante » alors que précédemment est était « sérieuse » et « brillante ». Pour décrire les personnages Foenkinos use du PDV interne « elle … ». On peut observer que le personnage de Charlotte est très peu exploré.