La princesse de clèves
Résumé : La princesse de clèves. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar rlgfr • 29 Mai 2022 • Résumé • 1 276 Mots (6 Pages) • 329 Vues
Première partie :
L’histoire s’ouvre sur une description détaillée de la Cour de France sous Henri II, donnant l’identité de nombre de personnes importantes ainsi que les intrigues s’y déroulant. Un jour, la fille de Mme de Chartres arrive à la Cour. Sa beauté la fait remarquer auprès des plus Grands, notamment le Prince de Clèves, qui s’éprend d’elle. Alors qu’il fait face à la rivalité du chevalier de Guise lorsqu’il tente de rencontrer Mlle de Chartres, celle-ci devient la favorite de grandes dames.
Après de nombreux débats avec les parents des deux jeunes gens, le Prince de Clèves avoue sa passion à Mlle de Chartres et celle-ci accepte de l’épouser, non pas car elle partage cette passion mais car il présente de nombreuses qualités.
C’est au cours d’un bal que la Princesse de Clèves rencontre le Duc de Nemours. Mme de Chartres remarque le fait que les deux n’arrêtent plus de se rencontrer, et entreprend de raconter à sa fille les intrigues de la Cour, lui enseignant par la même occasion de ne jamais se fier aux apparences.
Pendant ce temps-là, Nemours passe ses journées à rêver d’elle, mais la Princesse de Clèves ne s’en rend compte qu’à cause de l’attention qu’elle lui porte. Son comportement permet à sa mère de remarquer ces sentiments, notamment lorsqu’elle refuse de se rendre à un bal où elle sait qu’il se trouvera. Néanmoins, elle a honte de ses sentiments qu’elle éprouve pour un autre que son mari.
Entre temps, sa mère tombe gravement malade et meurt, ce qui sert de prétexte à Nemours pour lui rendre visite. Celle-ci refuse souvent de le recevoir, préférant rester avec son mari qui doit la quitter dans quelques jours, ce qui l’attriste beaucoup car elle vient d’apprendre que l’une de ses amies vient également de décéder.
Deuxième partie :
M. de Clèves apprend à sa femme que cette amie était en réalité infidèle, ayant trompé l’un de ses meilleurs amis.
Lors du retour de la Princesse à la Cour, la Reine Dauphine lui raconte ce qui s’est passé en son absence, notamment le fait que Nemours était amoureuse, ayant laissé de côté ses affaires politiques et refusé d’épouser la Reine d’Angleterre. Touchée par ce discours mais pensant que la Reine Dauphine est l’objet de ces passions, la princesse s’en trouve attristée. Cependant, peu de temps après, le Duc lui rend visite et lui fait un sous-entendu relativement explicite. Mme de Clèves décide alors d’utiliser le prétexte du deuil de sa mère pour ne pas sortir de chez elle et ne pas avoir à laisser transparaitre ses sentiments.
Malgré ces mesures, elle se rend compte qu’elle n’est pas guérie de cet amour, lorsqu’elle est émue et pleine de tendresse à la simple pensée de cet homme. Si elle ne parvient pas à maitriser ses sentiments, elle est décidée à tout faire pour maitriser ses actes.
Lors d’une visite chez elle, Nemours vole le portrait de Mme de Clèves sous les yeux de cette dernière, qui ne dit rien, craignant de révéler publiquement la passion que l’homme éprouve pour elle et d’avoir à faire face à une déclaration de celui-ci. Cependant, Nemours remarque ce manque de réaction et rentre chez lui en savourant le bonheur de se savoir aimé.
C’est lors d’un tournoi durant lequel il se trouve blessé que le regard de Mme de Clèves lui confirme cette passion ardente. Cependant, cette dernière découvre une lettre écrite par la main femme qui laisse supposer que Nemours a une liaison. Elle découvre alors le sentiment de la jalousie.
Troisième partie :
Le Vidame de Chartres se révèle relativement contrarié par la lettre, qui lui était en réalité adressée. Le fait qu’elle circule entre toutes les mains de la Cour lui déplait énormément car elle dévoile des éléments susceptibles de déshonorer une femme respectable et de lui valoir à lui-même la colère de la Reine qui en a fait son confident et qui n’accepterait pas cette aventure sentimentale.
Il demande alors à Nemours de prétendre être le destinataire de cette lettre et d’aller la réclamer à la Reine Dauphine qui semble la posséder. Le Duc se rend alors chez Mme de Clèves et cela lui permet ainsi de s’expliquer, lui prouvant qu’il ne fait pas partie de cette aventure sentimentale. Il parvient donc de cette façon à dissiper la jalousie de la Princesse.
Afin de satisfaire une demande royale, les deux amoureux, en présence de M. de Clèves, réécrivent de mémoire une copie de la lettre. La Princesse apprécie ce moment d’intimité mais reprend conscience de la passion qu’elle ressent, malgré elle, pour cet homme.
Elle décide alors de repartir à la campagne malgré l’incompréhension de son mari envers son goût pour la solitude. Elle lui avoue alors en pleurant qu’elle est éprise d’un autre homme, et que pour rester digne de lui, elle doit quitter la cour. Cependant, aucun des deux ne remarque la présence de M. de Nemours, caché, qui assiste à cet aveu. Bien que tranquillisé par la franchise courageuse de sa femme, M. de Clèves éprouve une vive jalousie et presse son épouse de questions auxquelles elle ne répondra pas. Elle refuse également de lui révéler le nom de l’homme qu’elle aime. M. de Clèves est rappelé à la Cour par le roi et la Princesse reste ainsi seule.
Quant à M. de Nemours, il s’enfuit dans la forêt en se rendant compte que cet aveu lui enlève tout espoir de la conquérir. Malgré cela, il jubile sachant aimer et être aimé d’une femme si noble. Cependant, il commet l’imprudence de raconter cette histoire au Vidame de Chartres, et, bien qu’en restant vague, celui-ci devine qu’il s’agit de la sienne.
De son côté, M. de Clèves découvre l’identité de l’homme pour lequel sa femme s’est éprise tandis que, en raison de l’indiscrétion de Nemours, l’histoire devient publique. Ne sachant pas qui est à l’origine de cet aveu, les deux époux se soupçonnent l’un et l’autre d’avoir trahi le secret de leur discussion, ce qui les déchire.
Le roi, quant à lui, est blessé au combat et succombe de ses blessures.
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