La vitesse

Synthèse :

La vitesse est un élément indispensable de la société actuelle, mais aussi un facteur de risque, car elle

représente dans certains domaines un danger, notamment en matière de sécurité routière. Elle peut

aussi procurer une sensation forte chez certains. L'influence de la vitesse est une valeur importante

dans notre société actuelle. Tous les domaines sont concernés (média, automobile, recherche).

Toutefois le mot « vitesse » signifie bien plus pour l'homme, car elle procure une sensation de bienêtre

et de pouvoirs, d’emprise sur la vie. La vitesse nous incite à vivre dans un présent sans cesse renouvelé.

Comment, alors garder le contrôle de nos vies sans nous laisser emporter par la vitesse ?

Dans un premier temps nous verrons les origines de cette recherche de vitesse puis dans une seconde

partie nous verrons quels sont les effets de la vitesse sur la société.

Dans une vie moderne, nous trouvons l’idée que dans la multiplication des expériences une sorte

d’équivalence à la quête d’éternité. Comme si une vie bien remplie était une vie heureuse, riche et

intense.L’accélération de notre société est constante et nous touche sur divers plans technique,

économique, sociale et culturelle. La vitesse permet de multiplier les possibles, de vivre avec intensité

de nombreuses expériences.

La vitesse est grisante, elle procure une ivresse qui nous ravit et agit telle une drogue nous donnant un

sentiment d’ivresse et d’accomplissement de soi. Qu'il s'agisse du coureur, du cavalier ou du pilote, la

quête du record nécessite exploits physiques, techniques et mentale. Si Etienne Klein et et Corniche

Kennedy mais aussi une partie du monde de la médecine s’accordent à dire que le dépassement des

limites qu'elle implique à quelque chose de fascinant chez l’humain proche des effets que certaines

drogues peuvent provoquer. La recherche de la vitesse devient une recherche entre fuite et

aboutissement de soi comme pour narguer la vie en gardant le plus longtemps le contrôle sur une action

qui implique une perte de contrôle partielle voir totale.

Il s’oppose malgré tout sur le fait que la lenteur rend quant à elle la vie plus dense. Pour Etienne Klein

dans « De la vitesse comme doublure du Temps ? » la vitesse permettrait de fournir la vie en multiples

expériences et pour Corniche Kennedy dans Maylis de Kérangal la lenteur est la clé pour profiter de la

vie car elle permet de savourer les moments importants et la vitesse elle serait utile pour dissiper les

doutes ou les hésitations avant de prendre une décision pouvant nous mettre en danger ou nous faire

peur. Vitesse et lenteur serait alors complémentaire.

L’origine de ce besoin de vitesse serait liée non seulement à un besoin individuel mais aussi à un besoin

sociétaire, en effet si l’origine de cette vitesse peut être personnelle elle est aussi influencée par la

société et son mode d’évolution.

La modernité et les progrès techniques modifient notre rapport au temps et à l'espace. La rapidité

devient une compétence essentielle : il faut être réactif, prendre des décisions dans l'urgence, parfois

au