Le Survenant
Dissertation : Le Survenant. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Phil Sush • 23 Avril 2020 • Dissertation • 605 Mots (3 Pages) • 1 149 Vues
La vie sédentaire est idéalisée dans le roman Le Survenant par l’ample présence de richesses liées à la terre que la famille Beauchemin possède. Par exemple, toute la nourriture récoltée,une fertilité monétaire et aussi morale. Tout au long de l’histoire, le narrateur met en évidence l’aisance et le confort par rapport à la nourriture qui ne cesse de manquer. Il arrive que ce soit un ou des paragraphes suivis un par l’autre, qui racontent que d’un côté de la table à l’autre, il y a toutes sortes de plats en énumérant tout ces derniers qui étaient sur la table : « surtout de la viande de volaille et de porc apprêtée de toutes les façons, avec, çà et là, des soucoupes pleines de cornichons, des betteraves, des marmelades de tomates vertes […] » (page 99). La phrase la plus marquante du passage est « la nourriture abondait comme à des noces » (page 99) ce qui illustre parfaitement cette richesse. Ces volailles que le père Didace a tant le plaisir de chasser ne finissent pas que sur la table des Beauchemins, mais aussi rapportent de l’argent en les vendant au marché. La veille du jour de l’an, Didace et le Survenant sont allés à Sorel pour vendre leur viande et « avant même l’angélus du midi, ils eurent vendu leurs provisions » (page 93). L’argent ne provient pas que des animaux par contre. Avec le bois, l’inconnu qui a développé de bons liens d’amitié avec Didace à commencer à fabriquer des meubles en qui’ils allaient souvent vendre à Sorel et « l’argent n’entrait plus que jamais, l’hiver, dans la maison » (page 116). De plus, nul ne peut nier l’énorme satisfaction morale qu’obtient Didace en allant à la chasse. La nature lui procure une immense joie et la plénitude émotionnelle est aussi une richesse en soi. Ce dernier était très fier de sa compétence de chasseur et quand le Survenant lui demande comment a été sa dernière chasse de la saison (après que Didace ait passé plus d’un jour camoufler avec des pailles dans les buissons à attendre et tirer les oiseaux qui se posaient sur le marrais), « [il] souris » (page 66). « Didace enjamba la cage à appelants et hala deux sacs combles de canards » (page 66). Cela va de soi qu’il adore chasser. En conséquence, quelques jours plus tard quand il voit les derniers oiseaux s’en voler vers le sud, il est déchiré. « C’est la fin, se dit-il, le cœur serré » (page 68).
En conclusion, Le Survenant idéalise bel et bien le mode de vie sédentaire en mettant en valeur toutes les richesses que ce mode de vie contient en étant attaché à une terre. Cette dernière, quand le travail nécessaire est mis rapporte beaucoup de plantations qui donnent fruits à beaucoup de bonne nourriture à table. Mis appart la végétation, il y a aussi beaucoup de vie sauvage qui se fait chassé par Didace pour manger et vendre au marché pour beaucoup d’argent et finalement, toute la nature que possède cette terre rapporte la plénitude d’esprit aux personnages. La richesse de la vie sédentaire est illustrée de trois façons différentes. L’importance de l’appartenance entre eux aussi est un grand facteur de l’idéalisation de la sédentarité par exemple quand Marie-Amanda remplit le rôle de mère pour rendre la maison plus festive à Noël ou le Survenant qui reçoit sa propre place à table au sein de la famille. La façon péjorative dont la ville est décrite dans le livre aurait aussi pu être un point à explorer.
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