Peut-on affirmer que, dans Le Survenant, la vie sédentaire est idéalisée ?

Étape 1 : Plan du développement

Argument principal 1

La vie sédentaire est sécurisante et répond à tous les besoins nécessaires pour se sentir bien.

• Sous-argument 1.1 : Les Beauchemin possèdent une maison ou rester et se sentir en sécurité

• Sous-argument 1.2 : Les Beauchemin possèdent une terre pour pouvoir se nourrir et subvenir à leurs besoins.

• Sous-argument 1.3 : Les Beauchemin jouissent d’une vie sociale avec leurs voisins pour se divertir.

Argument principal 2

Dans la vie du Survenant le mode de vie sédentaire prend de plus en plus de place.

• Sous-argument 2.1 : Le Survenant travail sur la même terre tous les jours pour pouvoir se nourrir et se loger.

• Sous-argument 2.2 : Le Survenant finit toujours par revenir chez les Beauchemin après ses escapades en ville.

• Sous-argument 2.3 : Le Survenant éprouve des sentiments nouveaux face aux paysages de campagne notamment quand il va se promener en canot à la rivière.

Étape 2 : Rédaction

Premièrement, le mode de vie sédentaire est sécurisant et répond à tous les besoins qu’éprouvent les habitants du Chenal du Moine. Les Beauchemin possèdent une maison sécuritaire et à l’abri de tout où ils peuvent se sentir bien et heureux. D’ailleurs dans cet extrait ou Didace pense à sa maison ont le ressent très bien : « Au milieu de la plaine, parmi les maisons espacées et pour la plupart retirées jusque dans le haut des terres, loin de la rivière et de la route avoisinante, afin de parer aux inondations, [la sienne], bâtie sur une butte artificielle, près du chemin du roi […] » (p.24). En la décrivant ainsi on s’aperçoit que la maison des Beauchemin à été construite afin d’avoir le moins de dommage possible et ainsi assurer la quiétude des habitants et de leurs descendants.

De plus, les Beauchemin ont une terre pour se nourrir et subvenir à leurs besoins. On démontre encore ici que le fait d’être sédentaire permet à long terme d’avoir plus de ressources et de diversités pour se nourrir. Au fil des années leur terre leurs a permis d’avoir des biens inestimables et de vivre aisément. Alphonsine dit de façon joyeuse à Angélina : « Tout notre hivernement : notre bois, tu le vois, de la plane des îles, de belle grosseur; la fleur de sarrasin, on en parle pas, on est à même. Nos pois cuisent en le disant sans l’aide d’une goutte d’eau de Pâques. Nos patates fleurissent, une vraie bénédiction.