I/ La description de l’enterrement d’un pauvre
- Un enterrement rapidement exécuté
- CCT « à 6h » « le jour tombait » « crépuscule » = situe le moment de l’action
- Champ lexical de l’enterrement « corbillard » « fosse » « ensevelit » « bière » = place la situation de l’excipit : enterrement du père Goriot
- Vocabulaire désignant la rapidité des actions « aller vite, dure 20 minutes, pas nous attarder » « aussitôt » = montre la précipitation de l’enterrement
- Verbes au passé-simple « vinrent, donnèrent, chantèrent, suivirent… » = succession banale et nue des événements.
- Un père mort en solitaire/abandonné
- Expression de la négation « il n’y avait que » « il n’y a point de suite » = la négation révèle le vide, personne ne peut témoigner qu’on tenait à lui.
- Périphrase pour désigner le père Goriot « le corps » « le bonhomme » = il meurt anonyme, presque sans identité propre.
- L’adjectif « seule » (1 seule voiture en deuil) = très peu de monde à ses obsèques, mort en solitaire
- 2 expressions « voitures armoriées mais vides » = abandonné par ses filles, sa famille. Noblesse du titre alliée à l’absence de sentiments= le cœur des filles est vide comme les voitures
« les gens de ses filles » = elles sont représentées par leurs domestiques.
- L’importance de l’argent
- Champ lexical de l’argent « soixante dix francs » « vingt sous » « argent »= thème récurrent tout au long de l’œuvre et qui trouve encore une place importante à la fin
- Lexique « l’argent de l’étudiant » « demanda leur pourboire » « emprunter 20 sous » « fouille dans sa poche et n’y trouva rien » = l’enterrement coûte de l’argent + Manque d’argent de Rastignac.
- Critique de l’église « pas assez riche pour prier gratis » « courte prière due au bonhomme pour l’argent de l’étudiant » = service religieux monnayé. L’argent conditionne la vie et la mort. Même pour son enterrement, le père Goriot est misérable et n’a pas d’argent
| II/ La fin d’une initiation
- L’adieu au passé
- Champ lexical de la pureté et sincérité « saintes » « pur » « cieux » = rappel de l’innocence du jeune homme
- Indication temporelle « le jour tombait » « crépuscule » « 6heures » = fin de la journée = symbole d’une porte qui se ferme
- Lexique du désespoir « accès d’horrible tristesse » « émotions « larmes » = prise de conscience. Le jeune homme d’autrefois meurt.
- Termes « ensevelit » « dernière heure » = fin de quelque chose, de son innocence
- Paris : Objet de désir
- Adverbe « tortueusement »+ expression « courbé » = évocation d’une pose lascive/ sensualité
- Toponymes « les deux rives de la Seine » « Place Vendôme » « dôme des Invalides » = évocation des beaux quartiers , riches, ceux où il faut être pour réussir
- Expressions « beau monde » « briller les lumières » mélioratives = soulignent la beauté et la grandeur de Paris
- L’esprit de conquête
- Thème du regard « contempla » « vit » « son regard » « ses yeux » « s’attachèrent » = révèlent le désir de Rastignac de conquérir la ville
- Expressions « se croisa les bras » « contempla les nuages » « resté seul, fit quelques pas » qui caractérisent l’attitude de Rastignac = Il s’isole, moment de réflexion, dernier moment de solitude.
- Adverbe « avidement » + verbe « pomper » = suggère la faim et l’appétit de réussir de Rastignac, de savourer.
- Métaphore filée de la ruche « ruche bourdonnante » « en pomper le miel »= le beau monde, beaucoup de monde = la société
- Expression « À nous deux maintenant » = Sentiment de supériorité, de défi de Rastignac qui se sent prêt à passer à l’attaque
- Dernière phrase de l’œuvre montre le passage à l’acte = Parvenir en exploitant l’amour à des fins mercantiles. C’est en même temps accepter la sécheresse du cœur, l’ingratitude : traiter la femme en instrument = appliquer les conseils de Vautrin.
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