Les Eaux Usée

à l’aide de chlore.

Mais comme nous avons pour but de montrer le principe d’une station d’épuration, nous n’avons pas réalisée certaines étapes, ce qui ne nous a pas empêchées de rendre l’eau saine.

En effet, nous n’avons pas réalisé le traitement des boues, qui consiste à déshydraté les boues qui sont recueillies lors de la décantation, du traitement biologique et lors de la clarification. Elles sont ensuite évacuées en décharge ou utilisées comme engrais si leur composition le permet.

2) l'impact sur l'environnement

Les stations d’épuration jouent un rôle crucial pour l’environnement et la conservation de notre planète. En effet, les activités domestiques et industrielles ont de graves répercussions sur la préservation de l’eau. La pollution de cette eau peut se présenter sous différentes formes : chimique, thermique, bactériologique. Afin de réduire la pollution de l’eau de nombreuses stations d’épuration sont mises en place. Même si à la sortie de ces stations, l’eau n’est pas totalement dépolluée, elles permettent de réduire considérablement la présence de molécules polluantes et ainsi d’atténuer les problèmes dus à l’activité humaine. Ces dernières servent à éviter une pollution trop importante des milieux naturels. Cette réduction de pollution évite une eutrophisation des cours d’eau et la contamination de leurs écosystèmes.

En effet, nous pouvons prendre par exemple la station Marne Aval située à Noisy le Grand, elle traite les eaux usées des particuliers et des entreprises, sans oublier les eaux pluviales de ruissellement. Depuis sa reconstruction en 2009, l’eau rejetée dans la Marne est plus transparente car elle contient 4 fois moins de particules qu’avant, elle comporte aussi 2 fois moins de carbone elle est donc moins nocive pour les poissons et est 2,5 fois moins azotée et phosphatée, ce qui limite la prolifération des algues. De plus, l'eau rejetée est aux normes des eaux de baignade. L'amélioration est nette. Il y a vingt ans, trois espèces de poissons vivaient dans la Marne. Aujourd'hui, nous pouvons en compter trente-quatre grâce au SIAAP qui réalise un suivi piscicole en Seine. Le retour du saumon en 2004 symbolise à lui seul les performances réalisées dans le traitement des eaux usées, même si cette espèce n’est pas encore officiellement comptabilisée. La présence d’espèces dites sensibles (truite de rivière), vulnérables (anguille) ou protégées (chabot) sont autant de signes de l’amélioration de la qualité de l’eau du fleuve.

De plus, il analyse chaque jour la qualité de la Seine à l’aide de sondes immergées dans le fleuve, mesurant en continu la concentration en oxygène dissous et la température de l’eau. L’oxygène dissous est un bon indicateur de la qualité de l’eau.

L’assainissement, et plus particulièrement les progrès des traitements appliqués aux eaux usées, a permis une amélioration très nette de la qualité de l’eau des rivières franciliennes. Un système d'évaluation de la qualité des cours d'eau a été mis en place en France en 1971 et permet d’évaluer la qualité des cours d'eau. À partir d’une grille de mesures, il propose cinq classes de qualité : 1 - très bonne, 2 - bonne, 3 - passable, 4 - mauvaise, 5 - très mauvaise. Appliqué à la Seine, il offre une vision claire de l’évolution des principaux paramètres de qualité de l’eau sur les deux dernières décennies (à l’aval de la région parisienne) :

• pollution organique (ou carbonée) : passage de la classe 4 dans les années 1985-1987