Traitement des documents iconographiques
Dissertation : Traitement des documents iconographiques. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresicules en acétate qui existaient avant pouvaient en se dégradant prendre feu.
Les négatifs en noir et blanc sont sensibles aux variations d’humidité et de chaleur qui facilitent la réaction entre les particules d’argent et les éléments chimiques oxydants. Le cas échéant, l’image jaunit, se tache et peut même se décolorer.
Les négatifs en couleurs se décolorent. Elles se désintègrent plus rapidement que les pellicules en noir et blanc, lorsqu’elles sont exposées à la chaleur. L’exposition prolongée à la lumière du soleil ou à la lumière artificielle vive fragilise la couche de gélatine. Enfin la lumière altère les colorants des photos en couleurs et peut tacher les photos en noir et blanc.
Épreuves photographiques : La chaleur, l'humidité, la lumière, les polluants, l'encadrement et la manipulation négligente endommagent le plus souvent les épreuves photographiques. Elles sont aussi très sensibles à l’air sec, à l’humidité et à la lumière.
Épreuves numériques : une mauvaise manipulation des photos numériques peut les endommager. Il faut donc éviter un contact direct avec le verre quand les photos sont encadrées. Les épreuves numériques étant plus sensibles que les photos ordinaires, doivent être protégées des sources de chaleur, de la lumière directe du soleil et des variations directes de température.
4. Conservation des documents photographiques
Les documents photographiques comme les autres documents audiovisuels sont plus sensibles aux conditions extérieures que les documents sur support papier. Ils réagissent plus fortement aux changements de l’environnement de leur conservation (température, hygrométrie, lumière,…). Les meilleures conditions de conservation doivent tenir compte des facteurs principaux qui déterminent la vitesse de vieillissement des documents, c'est-à-dire les conditions climatiques, la lumière et la pollution de l’air. Il faut par rapport à ces facteurs, mettre l’accent sur la prévention. L’IFLA propose par exemple les règles de conservation suivantes :
http://www.ifla.org/VI/6/dswmedia/fr/pdf/txt_phot.pdf
5. Traitement intellectuel des documents iconographiques
III. Traitement des documents iconographiques
III.1 Définition du traitement
Le traitement documentaire, étape clé de la chaîne documentaire et du travail technique du documentaliste archiviste, comporte trois grandes phases :
[pic] la description bibliographique, description normalisée d’un support physique de l’information (livre, numéro de périodique, image fixe ou animée, enregistrement sonore, document cartographique, document informatique) ;
[pic] la cotation, indication précise de l’endroit où ce même document support physique a été rangé dans le centre de documentation concerné ;
[pic] l’analyse documentaire, analyse du contenu du document concerné (ou d’une partie de celui-ci) et de ses possibilités d’utilisation : cette phase d’analyse de contenu est elle-même l’étape préalable aux opérations de condensation (établissement de résumés analytiques) et d’indexation (traduction des notions significatives présentes dans l’unité documentaire analysée par l’intermédiaire d’un langage d’indexation ou du langage naturel).
Remarques :
Ces trois grandes opérations (description bibliographique, cotation, analyse de contenu) et les quatre produits qui en sont issus (notice signalétique, cote, résumés analytiques, indexation) sont interdépendants et complémentaires :
[pic] sans la notice signalétique, il est impossible de savoir quel est le document concerné ;
[pic] sans la cote, il est impossible de savoir où le document concerné a été classé ;
[pic] sans la présence d’un résumé analytique (indicatif ou informatif), il est souvent très difficile d’avoir une idée précise du contenu réel du document concerné ;
[pic] sans la présence d’une indexation, il est très difficile de trouver l’ensemble des documents traitant d’un sujet donné.
III.2. Le catalogage consiste à établir une fiche signalétique du document. Il rassemble les renseignements nécessaires à son identification (nom de l’auteur, titre, nom de l’éditeur, année d’édition...)
A travers le catalogage on vise plusieurs objectifs :
- Décrire, identifier un document : le catalogage, c’est la description de la forme ; l’indexation, c’est la description du contenu,
- Permettre aux utilisateurs de connaître, retrouver, sélectionner ce document.
Comment appliquer les règles de catalogage aux documents iconographiques ?
La description bibliographique doit s’appuyer sur des normes. Depuis 1977, l’IFLA recommande l’utilisation des règles ISBD (NBM) pour le catalogage des documents audiovisuels. A ces règles s’est ajoutée en 1997 la norme AFNOR Z 44-077, Catalogage de l’image fixe : rédaction de la description bibliographique. Voir le lien suivant, notamment p. 19 à 28 "Documents figurés" Méthodes d'indexation de fonds d'images fixes - catalogage des photographies, par Stephane Cottin - ServiceDoc Info
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