Les Lumières
Documents Gratuits : Les Lumières. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiress l'homme est meilleur ... Ainsi en Chine, en Océanie, en Amérique ou dans les Alpes on trouve pleins de "bons sauvages". (Goût de l'exotisme)
La sensibilité devient à la mode. Peu à peu une évolution s'amorce.
Après l'âge classique de la raison, on redécouvre les sentiments, l'émotion, les pleurs. Après trop de confiance on se pose des questions sur la mort, sur la nécessité du savoir, on devient mélancolique.
Après l'âge rococo, on préfère la simplicité et la nature (goût des jardins anglais et de la campagne, qui se manifeste même à Versailles avec le Petit Trianon et le "hameau" de Marie-Antoinette). Ainsi progressivement le rococo fait place au style néoclassique et bientôt après aux premiers signes du romantisme.
Le XVIIIe marque la joie et le bonheur de vivre. Dans l'ensemble la France connait la paix et la croissance économique d'ou l'idée du bonheur à portée de main.
La vie est faite pour le bonheur, non pour la souffrance. On aime la conversation, les rencontres, les salons, les cafés, les clubs et les sociétés savantes.
On recherche le plaisir et le confort. Les appartements se veulent petits, agréables et gais.
On fait la fête. On s'amuse de tout même de l'amour. On developpe la frivolité et la mondanité, ce qui se manifeste dans l'art par les peintures gracieuses de Watteau mais surtout de Boucher et de Fragonard, par les petits meubles et le developpement des petits objets. On aime le rire (tous les portraits du XVIII siècle sourient) et les décors agréables (le style rococo). On insiste dorénavant sur le plaisir et le bonheur personnel, d'où le souci du luxe, des joies "naturelles"et "tranquilles", mais aussi de l'amour et de la gaieté.
On aime la musique, les voyages, le théâtre, les petits appartements confortables, le plaisir de s'instruire et de discuter, les salons se multiplient, les sociétés savantes aussi (Académies) tout comme la Franc-Maçonnerie. On croit qu'il est possible d'arriver à une société parfaitement heureuse.
La première partie du siécle est joyeuse, le style rococo ou Louis XV est trés chargé et trés gai. Il remplace le style Louis XIV jugé trop pompeux et trop riche. A la grâce des peintres Watteau et Lancret, succède Boucher obsédé d'amours (Putti) et de déesses dénudées.
Chardin défend la simplicité alors que Quentin la Tour dessine des personnages perpétuellement souriant.
La seconde partie du siècle se veut plus sérieuse, plus "éducative", le style néoclassique ou Louis XVI redécouvre l'élégance des lignes simples dans le mobilier, dans la décoration comme dans les monuments. La peinture s'assagit un peu, Greuze se veut faussement moralisateur, Fragonard est toujours intéressé par l'amour mais d'une manière plus moderne que ses prédécesseurs, Hubert Robert est fasciné par les ruines et la petitesse de l'homme.
Bien que la France domine le monde occidental au XVIIIème siècle et bien que toute l'élite européenne se mette à parler le français et à imiter la mode française, tout n'est pas pour le mieux car le peuple vit encore dans de très mauvaises conditions matérielles et la minorité intellectuelle, sociale et politique est en fait plus négative que positive, plus bavarde que concrête.
La France est en déclin par rapport à l'Angleterre qui lui prend ses colonies (l'Inde et le Québec) et par rapport aux Etats Unis qui sont les premiers à réussir leur révolution.
La monarchie française incapable de se réformer apparaît, au contraire des autres monarchies européennes, franchement
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