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L’exposition : Acte I, p.37-40 ("un chemin de ronde" à "...et croise les bras") : la réactualisation du mythe

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Par   •  26 Février 2021  •  Analyse sectorielle  •  392 Mots (2 Pages)  •  561 Vues

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LA

L’exposition : Acte I, p.37-40 ("un chemin de ronde" à "...et croise les bras") : la réactualisation du mythe

1. Etudiez le langage des deux soldats (niveau de langue, effets produits).

2. Quel est le rôle de ce dialogue ?

1)

Les deux soldats utlisent un langage familier. Ils existent plusieurs caractéristiques qui fait que c'est un langage familier qui est utilisé par les deux soldats. Tout d'abord il y a l'utilisation d'un vocabulaire familier utiliser par les deux personnages, « Et la frousse ? », « […] gagner le gros lot » sont utlisé par le « soldat » et « […] voir ta vilaine gueule et ... », « Et c'est ça qui te retourne les tripes. » sont quant à eux utilisé par le « jeune soldat ». Ensuite il y a l'utilisation d'une syntaxe simplifiée et souvent approximative : des phrases courtes, parfois inachevées, ou au contraire, interminables. Par exemple, le « jeune soldat » dit, « Ah!... il me semblait... J'avais cru... » ou encore « Tu dis que... » quant au « soldat », il dit « Allons... Allons... ne pleurons plus... Calmons-nous... là, là, là... » et « La frousse quoi... la frousse ! ».

L'utilisation de ce niveau de langue montre au lecteur que les deux soldats se connaissent depuis un certain temps car si ils ne se connaissaient pas depuis longtemps il se serait vouvoyer et parler avec un niveau plus soutenu. Il nous montre aussi les sentiments des soldats si ils ont peur « C'est stupide... Il m'avait semblé entendre un coup. Je croyais que c'était lui ! » ou si ils sont énervé « Non, non. Ma décision est prise. Je vais m'inscrire pour aller au Sphinx2 ! ».

Pour finir le dialogue est comique. Dans l'attitude des personnages, le « soldat » est paternel : « allons... allons... ne pleurons plus... Calmons... là, là, là... » et le « jeune soldat » est enthousiaste et puéril : « Je vais m'inscrire au Sphinx », « il trépigne », « je te déteste ». Ils utilisent des anachronismes dans le langage : « ta vilaine gueule », « la frousse », « mon pauvre bleu », « ma pauvre petite vache », « type », « grosse légume », « en avoir souper », « le gros lot », tous ces mots font partis d'un langage moderne et surprenant.

2)

Le rôle de ce dialogue est de se moquer des légendes antiques ("on commence à en avoir soupé des oracles"). Par cette scène d'exposition surprenante quoique un peu traditionnelle, Cocteau joue sur la comédie et sur l'étonnant pour faire rire les gens. On peut se demander

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