Mondialisation
Dissertations Gratuits : Mondialisation. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresur la logique de développement durable et sur le pouvoir du citoyen français à limiter l'épuisement des ressources.
Donc dans un premier temps nous allons faire un état des lieux en France et dans l'ensemble de la planète sur la gestion des ressources et les décisions politique qui ont été mené au cours des vingt dernières années. Et dans un deuxième temps, les solutions que le citoyen peut y apporter aujourd'hui et dans l'avenir.
Sommaire
I- États des lieux en France et dans le monde
L'épuisement des ressources planétaire
Effort, développement, changement au niveau du gouvernement et au niveau mondiale sur de possibles alternatives
II- Solutions, comment le citoyen français peut limiter l'épuisement des ressources
Petits gestes Quotidien
Produits labellisés/biodégradables
réduire l'eau et sa pollution
favoriser transports en commun : voiture propre, covoiturage
agriculture biologique
2. Solutions au niveau national, européen et diverses associations altermondialistes
Mobiliser Union Européenne
Utiliser Mondialisation pour diffuser un mode de vie écologique
le citoyen peut participer à des associations : Greenpeace, WWF, ou action locale Amap
III- Limites et débat
IV-Bibliographie
V- Annexe
I-États des lieux en France et dans le monde
1) L'épuisement des ressources planétaire
La mondialisation enrichit les pays inscrits dans le système monde, dans un but économique. Cependant celle-ci laisse de très grosses empreintes écologique. Il n'y a que la mondialisation qui est remise en cause au jour d'aujourd'hui, mais aussi l'attitude de la population. Il faut adapter nos besoins à l'échelle planétaire. Adapter nos besoins passe par la nourriture mais également par notre consommation, de pétrole, d'eau.
Les besoins en pétrole dût à l'industrialisation de certains pays vont s'accroitre, alors que celle-ci est une énergie fossile et donc pas illimitée. Depuis 2005, le niveau de production de pétrole dans le monde est « quasiment stable ». Depuis 2008 un « fléchissement de la demande »est apparu. Le pétrole est de plus en plus « difficiles à extraire » ce qui le rend plus coûteux alors que les zones des réserves exploitables ont augmenté par l'apparition des nouvelles technologies qui permettent également de pouvoir extraire du pétrole sous les eaux profonde des océans, c'est ce qu'on appelle de l'Offshore profond ( voir la carte « Le pétrole, bientôt la fin? »). Sur la carte, nous pouvons distinguer les leaders du pétrole comme l’Arabie Saoudite avec en 2009, 264,6 milliard de barils, ou encore le Canada avec 176,5 milliards de barils. On s'aperçoit que les réserves de pétrole ont augmenté entre 1989 et 2009 donc en vingt ans pour la majorité des pays sauf pour des pays comme la Norvège, la Chine ou encore le Mexique.
La question de l'eau, indispensable à la vie et l'agriculture, souvent très mal réparties et victime de gaspillage et de pollution dans les pays développés. Le cas de l'Afrique qui possède d'importantes ressources en eau, mais pour cause d'un financement insuffisant, l'eau potable est rare. Un africain consomme 20 à 30 litres d'eau par jour contre 600 litres d'eau par jour pour un habitant des États-Unis. Ici si l'eau n'est pas éco-durablement gérée, elle se raréfiera. La consommation d'eau douce a été multipliée par quatre ces cinquante dernières années, pour une seule personne. Ce phénomène est essentiellement dû à l'irrigation et à l'agriculture, qui d'après l’Alternative économique représente près de 70% des prélèvements en eau. Par exemple pour la région de Californie au Etats-Unis, qui est une région qui s'appauvrit en eau du fait de la surconsommation, ainsi le gouvernement américain pour faire face à cette crise voulait acheter de l'eau au Canada. Au lieu de chercher le fond du problème et le régler, ils trouvent une alternative pour ne rien changer à leurs habitudes de consommations. Les Américains ne voient pas l'intérêt de changer leurs habitudes tant qu'ils ont de l'argent et que les ressources sont encore présentes. Aujourd'hui 23 pays se partage les 2/3 de la ressource en eau douce, et à long terme les ressources en eau amèneront des conflits.
La déforestation au Brésil de l'Amazonie, au profit de l'agriculture intensive, contribue à réduire la biodiversité, provoque un déséquilibre chez les animaux, et les différentes populations dans cette région cela va à l'encontre du développement durable. Alors que l'agriculture mondiale produit assez pour nourrir les six milliards d'habitant dans le monde, et pourtant on dénombre aujourd'hui 852 millions de personnes qui souffrent de malnutrition.
André LEBEAU : « Le rapprochement que l'on peut faire entre les quantités consommées, l'accélération prévisible et l'estimation des réserves présentes dans l'environnement montre, quelles que soient les incertitudes, que l'épuisement est une perspective extraordinairement proche à l'échelle du temps des sociétés humaines, un siècle tout au plus. »
2) Effort, développement, changement au niveau du gouvernement et au niveau mondiale sur de possibles alternatives
Preuve du développement d'une culture mondiale de respect de l'environnement, les sommets de la Terre présentent un enjeu symbolique important. Ils visent à démontrer la capacité collective à gérer les problèmes planétaires et affirment la nécessité d'une croissance écologique. Le sommet de 1972 a donné naissance au Programme des Nations-Unies pour l'Environnement (PNUE), tandis que le sommet de 1992 a lancé la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) dont les pays signataires se rencontrent annuellement depuis 1995.
Protocole de Kyoto
Le protocole de Kyoto a été négocié en 1997 par 175 pays. C'est un protocole international de lutte contre le changement climatique. Ce protocole consiste à engager ces 175 pays à atteindre 2012 avec un objectif : celui de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre d'environ 5% par rapport aux émissions de 1990. Les engagements apportés au protocole de Kyoto prennent fin en 2013.
Sommet de Copenhague
Ce sommet, organisé par l'Organisation des Nations-Unies (ONU) est une succession au protocole de Kyoto de 1997. Il a eu lieu en Décembre 2009 (jour d'ouverture : le 7 décembre 2009) dans la capitale danoise. Ce sommet s'est achevé par un échec donc il ne prolonge pas le protocole de Kyoto.
Ce sommet est exemple d'un accord non contraignant qui n'a pas été signé par tous les pays présents. D'après le site du Monde et son article datant du 19 Décembre 2009, les négociations ont lieu “dans la confusion” surtout à la fin du sommer; Ce sommet a également “mis en lumière le rôle incontournable des deux pays les plus pollueurs de la planète” c'est-à-dire la Chine et les États-Unis; Pour préserver “leur souveraineté”, la Chine et les États-Unis ont eu des tensions dites “très vives. Mais qui ont aboutie à une alliance pour leurs intérêts contradictoires”.
Pour les écologistes du monde entier (associations et paris écologistes), le sommet de Copenhague est “un échec lamentable”. Les Verts français qualifient ce sommet comme un “lamentable fiasco” et Nicolas Hulot se dit “consternés”.
Pour promouvoir le sommet de Copenhague, Kofi Annan, un ancien secrétaire général de l'ONU, a lancé le 1er Octobre 2009 à l'Université Descartes de Paris, une pétition musicale qui rassemble une cinquantaine de célébrités de tous horizons sur la chanson du groupe Midnight Oil, “Beds Are Burning”. Cette chanson, interprétée par certaines célébrités françaises comme Marion Cotillard, Yannick Noah ou encore Vincent Perez, vise à sensibiliser le monde et les grandes puissances sur les problèmes de réchauffement climatique.
→ Vidéo YouTube, Campaign Tck Tck Tck, “Beds Are Burning”
Sommet de Cancun
Du 29 Novembre au 10 Novembre 2010, l'ONU organisait un nouveau sommet à Cancun, au Mexique. C'est le 16ème sommet consacré aux changements climatiques par l'ONU et est présidé par le ministre mexicain des Affaires Etrangères, Patricia Espinosa.
194 pays ont participé à ce sommet. L'accord établi porte sur la mise en place d'aides et de compensations pour les pays en développement.
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