Note d'Intention Memoire Master 1 Info-Com
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Pour les opposants à l'idéologie du développement et de la croissance, il n'est pas possible que le développement des 20% de la population du monde qui consomment 80 % des ressources naturelles puisse être durable. Ils dénoncent également le flou de la notion de développement qui peut se rapporter aussi bien au développement humain qu'à la croissance économique.
Mais les pays développés connus aussi comme étant les pays du Nord, ont pris conscience
depuis les années 1970 que leur prospérité était basée sur l'utilisation intensive de ressources
naturelles dites finies, et que par conséquent, à l'exception de l'économique et du social, un
troisième aspect avait été négligé: l'environnement. Pour certains analystes, le modèle de
développement industriel n'est pas durable sur le plan environnemental. Les points les plus importants sont l'épuisement des ressources naturelles telles que les matières premières ou les énergies fossiles[2] pour les humains; la destruction des écosystèmes[3]; la diminution de la biodiversité[4] qui diminue la résistance de la planète au changement climatique dû aux émissions de gaz à effet de serre[5].
Les catastrophes industrielles de ces trente dernières années, telles que celles qui se sont déroulées à Tchernobyl, Seveso ou Bhopal, ont interpellé l'opinion publique et les associations telles que les Amis de la Terre ou encore la fameuse association Greenpeace. Au problème de la viabilité s'ajoute un problème d'équité: les pauvres subissent le plus la crise écologique et climatique, et il est à craindre que le souhait de croissance des pays sous développés (appelés aussi pays du Sud) vers un état de prospérité similaire, édifié sur des principes équivalents, n'implique une dégradation encore plus importante et accélérée de la
biosphère. Le développement durable fut ainsi inséré parmi les Objectifs du millénaire pour le
développement, fixés par l'ensemble des états membres de l'ONU.
Chacun peut trouver dans l'expression "Développement Durable" la confirmation de ses idées : soit la remise en cause du développement par ses excès (surconsommation, industrialisation massive), soit la confirmation que la croissance peut se poursuivre dans la longévité mais aussi dans la manière responsable d’agir. Ce terme se voit dénaturalisé à bon et à mauvais escient dans le monde commercial par les entreprises et des groupes de la Grande Distribution (Carrefour, Auchan, Monoprix).
Créatrices de grandes richesses, fortement consommatrices de ressources et puissantes sur le
plan international, les entreprises ont une capacité d'intervention qui peut se révéler
particulièrement efficace en faveur du développement durable. Elles participent directement
au développement économique par leurs investissements. De plus, à travers les conditions de
travail qu'elles proposent à leurs salariés, les entreprises participent à créer ou à réduire les
inégalités sociales. Par ailleurs, consommatrices de ressources naturelles, productrices de
déchets et génératrices de pollutions, leurs activités modifient l'environnement.
Cependant, il faut prendre en compte le fait que certaines entreprises adoptent une
« Communication verte »[6] alors qu’elles ne mènent aucune action de fond en faveur de
l’environnement et du développement durable mais c’est un moyen pour elles de
s’auréoler d’une bonne image pour attirer le consommateur et contrer la concurrence. C’est
une politique de plus en plus fréquente qu’on appelle le « greenwashing »[7].
Mais les consommateurs ne sont pas dupes et, selon Stéphane Rozes[8], pour 61% des
français, l’entreprise n’est pas sincère lorsqu’elle communique sur le développement
durable. Et que par conséquent, si la baisse de confiance des Français envers les grandes entreprises se confirme et se renforce, le CSA (Institut de sondages d'opinion et d'études de marché en France et en Europe) note une sensible reprise de confiance dans leurs capacités à
prendre en compte le respect de l'environnement et les conditions sociales de production.
Cette communication verte se fait dans la logique des sciences de l’information et de la communication (SIC) avec la mise en place de règles et d’une organisation rigoureuse.
Les Sciences de l'information et de la communication sont une discipline créée au cours du XXe siècle. Elles constituent un domaine scientifique à part entière et par essence pluridisciplinaire. Ce domaine est à l'articulation des sciences humaines (sociologie, psychologie, anthropologie[9], science politique…), des sciences de l'ingénieur (informatique, automatique, traitement du signal, télécommunications) et de l'épistémologie[10] (systémique[11], cybernétique[12],...). En France, les Sciences de l'information et de la communication sont composées de deux courants: les sciences de l'information (documentation, bibliologie, bibliothéconomie[13]...); les sciences de la communication (études des médias, culture, société).
En 1948, l’américain Harold Dwight Lasswell, un spécialiste de la communication de masse et de la science politique propose une première définition de la communication : « Qui (dit) quoi (à) qui (par) quel moyen (avec) quel effet ».
En 1949, Claude Elwood Shannon, un ingénieur électricien et mathématicien américain. Il est l'un des pères, si ce n'est le père fondateur, de la théorie de l'information. Son nom est attaché à un célèbre « schéma de Shannon » très utilisé en sciences humaines : émetteur (encoder), canal (message) , récepteur (décoder). A la même époque le cybernéticien Norbert Wiener, un mathématicien américain, théoricien et chercheur en mathématiques appliquées, connu, entre autres, pour être le fondateur de la Cybernétique.
Il modifie le schémas de Shannon on y ajoutant un élément de régulation : le feed back (la rétroaction). C’est le retour de l’information du récepteur vers l’émetteur ce qui l’influence dans la poursuite de ses actions.
Les sciences de l’information et de la communication ne peuvent être résumées et appliquées dans un simple schéma dans les entreprises actuelles. Des psychologues tels que Skinner et Robert Zajonc et des linguistes comme R. Jakobson vont aller plus loin pour définir, approfondir, et analyser la transmission d’une ou plusieurs informations et les types de communication utiliser par le récepteur ou/et l’émetteur dans divers domaines (entre humains, entre entreprises, d’entreprise à collectivité ou clients…).
Nous pouvons citer comme exemple celui de Groupe Monoprix qui a adopté le Concept de Développement Durable dans son système de communication interne et externe. Et qui est pionnier dans ce domaine depuis les prémices de ce mouvement. Pour le groupe Monoprix, le développement durable se trouve au coeur de la stratégie de croissance rentable. Pour des raisons d'éthique et de conviction, mais aussi parce qu'il s'agit
d'une démarche créatrice de valeur morale et financière.
A travers cette communication verte, on chercher à comprendre les différents principes clés qui font la communication comme principe d’altérité (différence d’âge, sexe, statut, culture et intérêts), de pertinence (intention du discours), d’influence (réaction verbal ou non verbal), de régulation (façon d’échanger, d’adapter son message à l’interlocuteur) et d’économie (temps et moyens mit en œuvre pour le message).
De même que pour la stratégie avec la prise en compte de différents facteurs comme le contexte de la communication, la finalité du message, la nature du message, l’identité des partenaires, l’élaboration du message, les effets probable du message et le rituel de communication (prise de contact qui permet de nouer ou de terminer un échange, rituels de politesse).
Il y a la prise en compte des facteurs favorable à la communication comme la cohérence du discours, la légitimité (importance des informations transmises pour le récepteur selon le statut de l’émetteur), la crédibilité (preuve de l’authenticité du message transmit).
Sans oublier les types de communication utiliser, la communication incidente (fournir une information sans s’en rendre compte), la communication consommatoire (motivations des interlocuteurs), et la communication instrumentale (le message cherche à produire un effet sur le récepteur).
Et sans compter sur les différentes fonctions du message telles que la fonction expressive (subjectivité de l’émetteur à l’égard du contenu du message), la
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