Poème de René Char, Fragment 128 des Feuillets d'Hypnos
Discours : Poème de René Char, Fragment 128 des Feuillets d'Hypnos. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Laura Jourda • 28 Mars 2018 • Discours • 2 724 Mots (11 Pages) • 4 576 Vues
On va vous présenter le poème : Fragment « 128 » des Feuillets d’Hypnos de René Char.
On va commencer par qui est René CHAR ? René Char est né le 14 juin 1907 à Isle-Sur-La-Sorgue dans le Vaucluse et il est mort le 19 février 1988 à Paris à l’âge de 80 ans. Sa mère s’appelait Marie-Thérèse Rouget et son père Emil Char. René a été très affecter par la mort de son père car il avait 11 ans. C’est un fervent lecteur, il affectionne Baudelaire, Nerval… En 1925, il publie son 1er recueil de Nouvelle « Cloches sur le cœur » qu’il ; détruira ensuite. Il publiera ensuite « Arsenal » en 1929.
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, René Char entre Résistance, en 1940 il se cache pour ne pas être arrêté par le police de Vichy. En 1942 il devient membre de l’armée secrète, le poète change de nom et se prénomme « Alexandre », il est chef du secteur : Durance-Sud. En 1943 il est dirigeant départemental de la Section d’atterrissage parachutage-région 2, avec le grade de Capitaine. En juillet 1944, il est appelé à l’Etat-major interallié d’Afrique du Nord, à Alger. On voit que pendant cette guerre, il a passé beaucoup de grade. Et pourtant, toujours sous le nom d’Alexandre, il continue d’écrire comme par exemple : « Les Feuillets d’Hypnos » qui ont été écrit entre 1943 et 1944 et sont publié qu’a la fin de la guerre en 1946.
La structure :
C’est un poème en prose. C’est-à-dire qu’il est écrit er rédiger dans un style poétique mais ne respectant pas les règles classiques de la versification.
Fragment « 128 » est le nom du poème. Un fragment peut-être une forme littéraire en prose brève, ça peut-être aussi un morceau d’une œuvre (ici ce n’est pas le cas).
Qu’est-ce que les Feuillets d’Hypnos ? C’est un livre d’environ 237 « notes » (=fragments). Ils ont été écrits de 1943 à 1944, lorsque le poète était engagé dans la résistance (sous le nom de Capitaine Alexandre), mais ils ne furent publiés en 1946. Sachant que les Feuillets d’Hypnos sont des notes intimes pour le poète. Maintenant ce livre est de portée universelle, dont certains sont devenus quasi-proverbiaux. Les Feuillets d’Hypnos sont le 2 « livre » du recueil Fureur et mystère (Gallimard), qui sont dédié à Albert Camus.
Donc dans ce poème en prose, il y a 3 strophes : la première de 3 vers, la seconde de 20 vers et la dernière d’un vers. Ce sont des vers libres, il n’y a pas de rime non plus. Au vers 1 et 2 on peut voir une énumération : « le village était assiégé, bâillonné, hypnotisé, mis dans d’impossibilité de bouger. », et une autre énumération du vers 18 au vers 19 : « des femmes, des enfants, des vieillards » On peut voir aussi des enjambements (=groupe de mot qui commence dans un vers et qui continue dans le vers suivant.) : aux vers 2et 3 « Deux compagnies de S.S. et un détachement de miliciens le tenaient sous la gueule de leurs mitrailleuses et de leurs mortiers. », aux vers 5-6 « Un vieux, dur d’oreille, qui ne tenait pas compte assez vite de l’ordre, vit les quatre murs et le toit de sa grange voler en morceaux sous l’effet d’une bombe. » et encore du vers 7 jusqu’au vers 8 « J’avais reconnu immédiatement l’inutilité d’essayer de franchir le cordon de surveillance et de gagner la campagne. »
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