René, Chateaubriand
Commentaire de texte : René, Chateaubriand. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar lingling1996 • 22 Juin 2018 • Commentaire de texte • 402 Mots (2 Pages) • 4 683 Vues
Dans René, de François-René de Chateaubriand, l'auteur raconte son histoire. Ce texte est parut en 1802, dans la première édition du « Génie du Christianisme » à une époque marquée par plusieurs bouleversements sociopolitiques, le plus marquant étant la révolution française de 1789. Le 19ième siècle est marqué par un mouvement romantique qui a influencé plusieurs auteurs, comme Alfred de Musset, Alfred de Vigny, et plusieurs autres. On retrouve ainsi dans l’œuvre de Chateaubriand les principaux thèmes de l’esprit romantique de l'époque. En effet, on retrouve dans son œuvre, et notamment dans René, sa souffrance, son lien privilégié́ avec la nature, ainsi que son désir d’échapper au mal ont il est atteint. Nous verrons comment, dans cette œuvre, Chateaubriand exprime l’état extrême de sa souffrance que, selon lui, seule la mort pourrait soulager.
Pour commencer, dès le premier paragraphe, l’auteur exprime sa solitude en décrivant ce qu’il éprouve lors de ses promenades dans la nature : « Les sons que rendent les passions dans le vide d’un cœur solitaire ressemble au murmure que les vents et les eaux font entendre dans le silence d’un désert »[1]. En utilisant les mots « vide », « cœur solitaire » et « silence du désert », l’auteur insiste sur sa profonde mélancolie.
Cette mélancolie souffrante est aussi exprimée pas ces mots : « Notre cœur est un instrument incomplet...une lyre où il manque des cordes ... rendre les accents de la joie sur le ton consacré aux soupirs »[2]. De plus, la nature occupe une place importante dans cet extrait. L'auteur aime s'y égarer dans «de grandes bruyères».[3] Celui-ci aime s'abandonner à la rêverie nourrie par « une feuille séchée que le vent chassait devant moi », « un étang désert où le jonc flétri murmurait »[4]. Envahit par sa profonde tristesse, René ne voit que le mort comme seule issue.
C’est ainsi qu’au dernier paragraphe qu’on peut lire : « Levez-vous, orages désirés qui devez emporter René dans les espaces d’une autre vie »[5]. Les expressions « orages désirés » et « les espaces d’une autre vie » ne laissent aucun doute sur ce que souhaiterait René.
Finalement, cette souffrance, ce lien existentiel avec la nature, ainsi que son souhait d’échapper à la difficulté de vivre, font de Chateaubriand un parfait représentant du Romantisme, comme en témoigne les extraits cités plus haut.
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