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Ruy Blas de Victor Hugo

Commentaire de texte : Ruy Blas de Victor Hugo. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  5 Février 2017  •  Commentaire de texte  •  979 Mots (4 Pages)  •  1 394 Vues

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Ruy Blas, Victor Hugo, 1838

Ruy Blas est une œuvre de Victor Hugo qui fut écrite en 1838. Dans cette pièce de théâtre composée de 5 actes, Ruy Blas mélange les genres tels que la comédie, la tragédie et le drame. Ce livre raconte l’histoire d’un noble exilé par la Reine d’Espagne pour avoir déshonorer une femme. Il décide alors de se venger en rendant amoureuse la reine grâce à des lettres que son valet lui enverrait, puis de la faire surprendre et de la chasser. Dans cette scène, la reine parle seule sur scène et confie ses sentiments les plus intimes. Nous verrons en quoi cet extrait informe sur les sentiments de la reine tout en captivant le lecteur en étudiant un monologue d’une femme seule et un monologue d’une femme tiraillé.

I) Monologue d’une femme seule qui exprime son amour

a) Le monologue de la reine

Ce texte est un monologue lyrique et délibératif, c'est-à-dire qu’un seul personnage est présent sur scène est s’adresse au spectateur que l’on appelle la double énonciation. Cette convention théâtrale est très présente au théâtre puisqu’il permet aux personnages de révéler leurs sentiments qu’ils ne peuvent témoigner aux autres. Dans cette scène c’est la reine d’Espagne qui exprime ses sentiments et son malheur. La tirade de la reine est donc un exutoire est a une fonction dramatique.

b) L’abandon de la reine

Tout au long de sa tirade, la reine exprime sa solitude avec le mot « seule » répétée plusieurs fois (vers 2-49). L'adjectif "seule" est placé à la césure « Mais il me laisse ainsi –seule- d’amour privée » pour insister sur ce terme. Cette solitude renvoie à l’abandon tragique de la reine « loin de ce qui m’aime », elle est seule face à la menace de Don Salluste « que c'est faible une reine et que c’est peu de chose ». Ce monologue appartient au registre pathétique qui repose sur la solitude de la reine et son abandon funeste. Elle se tourne donc vers la Vierge et lui demande de ‘aider à résister à la tentation.

c) La Vierge

La reine afin de résister à cet amour se tourne vers la Vierge et lui demande son aide. Cette prière (vers 20 à 29) est lancée par l’impératif « Prions » (vers 20). Les nombreuses exclamations « madame ! » et « Vierge ! » ainsi que les impératifs « Secourez-moi » (vers 21) « Aidez-moi ! » montrent le désespoir de la reine sur le point de succomber. La passion envers son inconnu est plus forte que sa raison puisque lors de l'invocation de la Vierge, une partie de l'alexandrin est consacré à la Sainte et l’autre à la lettre. En effet, elle s’interrompt plusieurs fois pour relire la lettre de l’inconnu « s’interrompant », « s’arrête, « cette lettre !». Elle se retourne constamment vers la lettre comme si celle-ci l’attirait et l’envoutait « Elle est là qui m’attire » (vers 31) « se précipite vers la lettre ». On peut assister au combat que mène la reine contre sa propre personne pour ne pas lire encore et encore cette lettre. Les deux phrases « Je ne veux plus la lire ! » et « Oui, je vais la relire » se contredisent complètement et montrent donc qu’elle ne peut résister et donc que la passion est plus forte que la raison.

II) Monologue d’une femme tiraillée

a) personnages controversés

La

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