TD FRANCAIS SEN
TD : TD FRANCAIS SEN. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Anthony Ribes • 7 Novembre 2021 • TD • 1 874 Mots (8 Pages) • 425 Vues
Nous sommes en 2050 !
Cela fait un mois déjà que vous avez pris votre billet pour un voyage dans l’espace.
A la manière de Jules Vernes, vous écrirez un récit d’anticipation.
Dans une première partie, vous évoquerez le voyage à bord de l’ascenseur puis votre arrivée sur une station spatiale OU une planète de votre choix.
Dans une deuxième partie, vous évoquerez votre séjour et vos rencontres, vous conclurez enfin en racontant la fin du voyage.
L’ascenseur pour l’espace : premier voyage
Je suis heureux, je vais enfin pouvoir concrétiser ce rêve…
Aller dans l’espace, ces mots résonnent dans ma tête depuis l’achat de mon billet.
Mon départ est prévu pour demain à 8:40, je commence à préparer mes valises, mais je me demande ce que je pourrais bien y emmener, dans l’espace.
C’est bien plus dur que de planifier mes vidéos YouTube.
Evidemment, je ne m’en vais pas longtemps, et puis il paraît qu’il y a des boutiques à chaque station spatiale.
Je ne vais emmener que le strict nécessaire : mon robot, mon ordinateur, et mon téléphone.
Je n’y crois toujours pas, voilà maintenant que je marche en direction de la navette qui m’emmènera à l’ascenseur, quel design, tout est décoré à la façon spatiale, et une vidéo se lance pour nous expliquer comment va se passer notre voyage, d’abord en Japonais puis en Anglais et finalement, en Français.
Je souris quand j’entendis la personne parler en français, il utilisait des mots beaucoup plus travaillés que ceux en anglais qui semblaient plus « brut de décoffrage »
Dans la navette, je repérais tout de suite une blonde, tout à l’avant, la tête baissée, elle avait l’air apeurée.
J’ai donc eu l’idée de m’asseoir à côté d’elle.
-Bonjour, dis-je
-Bonsoir, dit-elle avec une voix tremblante de peur
-Alors vous aussi vous partez pour l’espace ?
-Et oui, répondit-elle avec une voix de dégoût.
-Vous ne semblez pas enthousiaste vous.
-Non, effectivement.
-Pourquoi ça ? Cela ne vous donne pas envie ?
Elle releva sa tête dévoilant des larmes coulant le long de ses joues.
-J’en avais envie bien sûr, mais ce voyage je devais le faire avec mon copain et il m’a quittée hier soir.
J’eu un moment d’hésitation, puis je repris.
-Et vous lui donnez le droit de vous gâcher ce magnifique voyage ?
Elle passe une main douce sur ses joues pour essuyer ses larmes, puis elle esquissa un léger sourire en me regardant.
-Non ! Vous avez raison, ce voyage, j’en ai toujours rêvé et je ne vais pas gâcher ce moment si précieux pour lui.
-Ah ! Et je m’appelle Aymeric !
-Laurie !
Je souris, mon robot, se tourna vers moi et forme une sorte de coeur avec ses doigts métallisés. J’éclatai de rire, elle, ne l’avait pas vu mais me suivit dans mon fou rire.
Quelques minutes plus tard, nous étions arrivés, et j’eu une sorte d’arrêt sur image lorsque je vis cette cabine. Elle était tellement grande, c’était au moins 10 fois l’équivalent de ma maison.
Les techniciens étaient en train de vérifier les poulies de l’ascenseur, la conformité ainsi que la tension du câble, puis un d’eux prit son espèce de tablette pour appeler la station prochaine et leur confirmer que l’ascenseur partirait à la bonne heure.
Les techniciens de surfaces, quant à eux, sortirent de la cabine, tous des robots.
Un des préparateurs s’avança vers notre file scanna nos rétines (elles représentaient nos billets)
Puis nous fit signe d’avancer, tout en nous souhaitant bon voyage.
Je sentais mon coeur se resserrer comme si on le compressait avec une dizaine de mains.
Laurie semblait, elle aussi hésitante, elle restait près de moi puis nous passâmes la porte coulissante.
Une fois à l’intérieur de cet énorme rectangle vitré, je restai comme bloqué.
Les cloisons, qui étaient faites à base de feuilles d’or, me rappelaient le temple d’or sur le mont Fuji.
Les plinthes devaient être en argent, les vitres étaient d’un brillant impeccable, le sol était vitré.
Les chambres étaient plutôt grandes, les lits semblaient confortables, je décidai donc de mettre mon téléphone et mon robot en charge, puis je me dirigeais dans la cuisine pour me servir un café.
Soudain j’aperçus Laurie, seule, assise sur une chaise.
-Tu veux un café ? C’est ma tournée ! Dis-je
-Oh volontiers, ca va me redonner la pêche !
Je souris, puis je lui sers une tasse.
J’admirai ses lèvres roses qui étaient en train de former un ovale pour qu’elle puisse souffler sur le café brulant, j’avais l’impression de rêver, toute mon attention était focalisée sur cette image, quand soudain, une voix me fît revenir à moi :
-Mr Aymeric Pierre est attendu en salle CT23
Laurie se tourna vers moi et me demanda :
-C’est toi ?
-J’en ai bien l’impression…
-Tu as donc été tiré au sort… Quelle chance…
Effectivement, pour l’occasion du premier voyage dans l’espace, la compagnie à décidé de tirer au sort un passager désigné pour appuyer sur le bouton de montée.
-Tu n’as qu’à venir avec moi. Dis-je
-Je ne suis pas sûre d’avoir le droit…
-Rooh ne te dégonfle pas et viens on trouvera une solution sur place ne t’en fait pas !
-OK, je te suis !
Nous nous dirigeâmes vers la « salle du bouton » en empruntant le long couloir de service, puis nous arrivâmes devant un homme, un militaire vraisemblablement, il me lança d’un air froid
-Mr Aymeric Pierre ?
-Oui. Répondis-je
-Vous avez été tiré au sort pour lancer le premier voyage pour l’espace, veuillez entrer s’il vous plaît.
-Elle peut venir avec moi ? Dis-je en désignant Laurie du regard.
-Les seules personnes autorisées à vous accompagner sont de la famille ou votre conjointe.
-Nous sommes conjoints.
Je venais de réaliser ce que je venais de dire, alors qu’elle n’était qu’a quelques centimètres de moi.
-Dans ce cas, elle peut venir avec vous.
Nous entrâmes finalement dans la fameuse « salle du bouton » qui n’était ni plus ni moins qu’une cabine d’ascenseur banale, plutôt petite, et qui ne contenait que deux boutons, un représentait la terre, l’autre représentait la galaxie.
Je fis mine de m’avancer puis je m’arrêtai et je demandai donc à Laurie d’appuyer sur le bouton, elle me dit :
-Mais c’est toi qui à été tiré au sort, pas moi.
-Oui mais j’ai envie de te céder ma place, peut-être que je reverrais ce si beau sourire dessiné sur ton visage en te laissant le faire.
Ca avait fonctionné, elle souriait, son sourire semblait si pur, et donnait envie de tout faire pour qu’il reste gravé à vie dans notre mémoire.
Quelques secondes après elle approcha lentement son doigt sur le bouton avec une once d’hésitation.
...