Tpe Les Inegalites Entre Les Hommes Et Les Femmes Dans Le Travail
Dissertation : Tpe Les Inegalites Entre Les Hommes Et Les Femmes Dans Le Travail. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresque des filles : ils anticipent des rles adultes en fonction de reprsentations strotypes. Par exemple : -quand ils se jugent trs bons en mathmatiques, huit garons sur dix vont en filire scientifique
- quand elles se jugent trs bonnes en mathmatiques, six filles sur dix vont en
filire scientifique.
C'est partir de cela que nous avons encore des ingalits entre les hommes et les femmes dans notre socit daujourdhui. C'est pour cela que nous verront comment essayer de rduire les ingalits hommes et femmes en France aujourd'hui. Dans un premier temps nous aborderons la place de la femme dans la socit, dans un second temps nous tudierons les discriminations prsentes, et enfin nous verrons comment lutter contre celles-ci.
I- La place des femmes dans le monde du travail
A) Histoire des femmes dans la socit
Ds leur plus jeunes ge les femmes sont confrontes de nombreuses ingalits : l'cole, au travail et dans la socit.
Ce n'est que depuis peu que les femmes sont considres comme des citoyennes. L'image de la femme taient souvent associe s'occuper de la maison et des enfants .
Les filles ne pouvaient pas aller l'cole , jusqu'aux lois Jules Ferry en 1882 " l'cole primaire est obligatoire et gratuite pour les filles comme pour les garons " .
Ds l'cole primaire, les filles obtiennent de meilleurs rsultats scolaires que les garons. Elles redoublent moins, leur taux de russite au diplme national du brevet et au baccalaurat est plus lev.
Ds le collge, les filles et les garons vont commencer dterminer leur choix d'tudes :
- dans l'enseignement gnral, les garons sont plus nombreux dans les sections scientifiques et les filles plus nombreuses dans les sections littraires.
- dans l'enseignement technique, les choses sont encore plus tranches, c'est dire une fille en btiment ou travaux publics est un oiseau rare tout comme un garon en industrie textile est une exception.
Aprs le baccalaurat, dans les classes prparatoires aux grandes coles, 75 % des lves des filires littraires sont des filles, pour 30 % des lves scientifiques. Seulement 26 % des diplmes dingnieurs sont dlivrs des femmes.
Les diffrences dorientation entre filles et garons ont des consquences sur leur insertion dans lemploi. Ainsi, l'objectif du gouvernement est de rquilibrer les filires, et de rduire les ingalits.
La place des femmes voluent l'cole et donc dans la socit et au travail.
De moins en moins de femmes restent au foyer : elles sont de plus en plus prsentes sur le march du travail : en 2005 64% des femmes de 15 64 ans sont actives et 66 % en 2009 et ce taux ne cesse daugmenter depuis les annes soixante. Lcart avec le taux dactivit des hommes nest plus que de 10 points, contre 30 en 1975. Cette monte du taux dactivit fminin sest aussi accompagne dune mixit croissante dans la quasi-totalit des professions.
La femme n'avait jamais eu de vraie libert. Elle passait de fille sous la garde de son pre celle de femme sous celle de son mari. La famille tait tablie selon le principe autoritaire. Quand elle obtient un travail temps partiel et des congs de maternit rembourss au tiers cela lui permet de concilier vie professionnelle et vie familiale.
Si les femmes ont le droit de travailler et de disposer de leur salaire, cela n'entrane pas un partage quitable des tches domestiques, qui alourdissent leur journe et entravent de fait leur carrire professionnelle. Les femmes occupent massivement des mtiers reproduisant les taches de services qu'elles assurent traditionnellement au sein de la famille. Il s'agit par exemple d'activits de logistique et de soins : secrtaire, aides soignantes et infirmire. Autre professions quasi exclusivement fminines, celles d'assistance maternelles et d'employs de maison. Or ce sont des postes essentiellement occups par des personne peu diplmes , en reprise d'activit , souvent mal rmunrs, et dit "peu qualifi" mais surtout peu valoriss. Leur horaire sont fragments et dcals, rendant difficile l'articulation entre la vie professionnelle et la vie de famille. La vie de famille quelles ne peuvent pas oublier est vraiment trs pnalisante dans leur insertion.
Pour lenfant lgitime, lide centrale est celle exprime par larticle 371-2 du Code civil : lautorit appartient au pre et la mre pour protger lenfant dans sa sant, sa scurit et sa moralit. Ils ont son gard droit de garde, de surveillance et dducation.. Mais la garde des enfants, gnralement attribue aux femmes en cas de divorce, reproduit la division traditionnelle des rles.
Le libralisme a jou un rle important dans l'mancipation des femmes, mais il tend aussi restreindre les protections contre les discriminations salariales ou celles qui concernent l'emploi et la carrire. Ainsi, le temps partiel est souvent contraint et tend devenir la norme chez les femmes : 16 % des emplois fminins en 1975, 30 % en 2009.
La russite des femmes se fait surtout dans des domaines qui subissent une certaine dsaffection de la part des hommes, comme la fonction publique ou l'enseignement.
Ailleurs dans le monde, l'accs des femmes aux tudes suprieures n'a pas toujours conduit l'galit avec les hommes, ni mme la remise en cause des statuts traditionnels. Dans nos rgions, un certain culte de la violence et des conduites viriles, en particulier dans les milieux populaires, pourrait selon les fministes conduire une remise en cause de l'galit des femmes et des hommes.
Une personne sur quatre pense quen priode de crise conomique, les hommes devraient tre prioritaires pour trouver un emploi. Les femmes sont, bien sr, plus opposes cette ide que les hommes. Cest toutefois sur cette question que les diffrences entre gnrations sont les plus marques : 10 % des 20-24 ans dsapprouvent une telle priorit, contre 50 % des 75-79 ans.
Les mres de jeunes enfants sont elles aussi plus actives quauparavant. En 2009, 78 % des mres avec au moins un enfant de moins de trois ans sont actives, contre 43 % en 1975. Nanmoins, plus de la moiti des personnes pensent quun enfant dge prscolaire risque de souffrir du fait que sa mre travaille. 69 % des femmes au foyer partagent cette opinion, ainsi que 66 % des personnes peu diplmes ou 65 % des trangers. Mais comme pour les opinions sur la priorit lemploi des hommes en cas de crise, les avis dpendent beaucoup de lge : en dessous de 40 ans, seuls quatre adultes sur dix sont plutt daccord avec un possible risque de souffrance de ces jeunes enfants, contre sept sur dix pour les 65 ans et plus.
Voir annexe 1
Au cours des cinquante dernires annes, les structures familiales se sont cartes peu peu des modles traditionnels. Les mentalits ont suivi lvolution de la socit concernant le couple : vivre en union libre et divorcer sont entrs et dans les murs et dans les mentalits. La diversit des parcours familiaux est aussi acquise : la moiti des personnes pensent que les femmes peuvent avoir et lever seules un enfant si elles le souhaitent.
Les opinions sur le travail des femmes ont beaucoup volu : la moiti des 75-79 ans sont plutt favorables ce que, lors dune crise conomique, les hommes soient prioritaires sur les femmes pour obtenir un emploi, mais cet avis nest plus partag que par un adulte sur dix de moins de 30 ans. Nanmoins, ds lors que les jeunes enfants sont concerns, la moiti des adultes pensent que lactivit professionnelle de la mre peut tre un facteur de souffrance pour lenfant.
La reprsentation des femmes en politique progresse, mais bien lentement. On ne compte encore que 18,5% de femmes lAssemble et 21,8% au Snat. Voir annexe 2
En imposant un nombre identique dhommes et de femmes sur les listes lectorales, la loi sur la parit, promulgue le 6 juin 2000qui contraint les partis politiques compter moiti de candidates pour les lections qui ont lieu au scrutin de liste: municipales (dans les communes de 3 500 habitants et plus), rgionales, europennes et, en partie, snatoriales. Pour les lgislatives, les partis qui nont pas au moins 48% de femmes candidates sont pnaliss financirement. Pour les snatoriales, seuls les dpartements de quatre snateurs et plus (contre 3 et plus auparavant) appliquent la proportionnelle. Ainsi, seuls la moiti des snateurs sont lus sur scrutin de liste, tranche le dbat dans le sens de ladoption de mesures concrtes visant corriger la sous reprsentation des femmes dans la vie politique et raliser lgalit des chances pour les femmes et les hommes. La loi donne souvent limpression de courir aprs les murs, mais traduit aussi la volont politique de lutter contre les ingalits entre les sexes, de promouvoir la dignit de la femme, souvent premire victime de la violence.
En 2011, 76 femmes ont t lues au Snat et reprsentent 21,8% de la Haute Assemble. Pour la premire fois depuis longtemps, cette part est en diminution: elles taient 21,9% en 2008.
Lors des lgislatives de 2007 la proportion de femmes lues a atteint 18,5%. Un net progrs par rapport 2002 (12,5%). A ce rythme de progression en nombre de siges obtenus par les femmes (+ 36) la parit serait atteinte lAssemble dans 25 ans, sauf sil se passe le mme phnomne
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