Un Être Vivant Ne s'Adapte Jamais à Son Milieu, Ou Alors, En s'Adaptant, Il Meurt. La Lutte Pour La Vie Est La Lutte Pour La Non-Adaptation. Vivre c'Est Être Différent
Documents Gratuits : Un Être Vivant Ne s'Adapte Jamais à Son Milieu, Ou Alors, En s'Adaptant, Il Meurt. La Lutte Pour La Vie Est La Lutte Pour La Non-Adaptation. Vivre c'Est Être Différent. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresligés de tous aller dans le même sens si l’on veut avancer. Pour eux, une seule personne pourrait empêcher une idée d’aller jusqu’à son terme, empêcher un résonnement cohérent et donc empêcher le développement.
Une des autres problématiques consiste à trouver notre place en tant qu’individu dans la société, essayer de trouver ce qu’on peut lui apporter. Mais ce chemin est très difficile. En premier lieu à cause de tous les codes qui la régissent et aussi, simplement, à cause de la bêtise humaine qui nous pousse à nous méfier des autres, de l’inconnu.
Tous ces critères font que l’on se normalise pour, au final, tous se ressembler. C’est cette peur d’être mis à l’écart, d’être marginalisé qui nous pousse à cette uniformité. En effet l’homme ne peut pas vivre seul, il a besoin des autres, besoin de partager ses expériences, besoin d’aimer. Tout ça il ne peut pas le faire seul. Christopher Johnson Mc Candless a d’ailleurs écrit à ce sujet : « Le bonheur n’est réel que si il est partagé ». Cela démontre bien l’incapacité de l’homme à vivre seul, le bonheur étant l’état émotionnel le plus agréable, il perd toute valeur s’il n’est pas partagé. Donc en cas de marginalisation ou de solitude on perd le plus agréable. On aurait donc raison d’en avoir peur.
Malgré tout c’est grâce à cette différence que le monde ne part pas dans tous les sens. Car l’individualité permet de développer sa propre opinion et donc de poser un jugement critique sur le monde. La diversité des peuples et de nos histoires nous permettent de trouver de nouvelle solution, d’aborder un problème sous un angle nouveau. Que serait donc le monde si on était tous d’accord ? Aurait-on trouvé tous ces médicaments, tous ces matériaux, tout ce savoir-faire ? On est entrain de perdre cette diversité ne serait-ce qu’ à cause de la mondialisation, de cette américanisation toujours plus grande. On peut trouver plus ou moins n’importe quel produit n’importe où dans le monde.
Le jugement critique permet aussi des révolutions comme le printemps arabe que nous venons de vivre et cela permettra peut-être, dans le futur, à des pays comme la Chine de s’ouvrir. Car dans ces pays c’est le manque d’individualité qui fait que les habitants acceptent leur condition, un manque d’ouverture sur le monde, sur la différence.
Le monde dans lequel on vit se dirige donc vers une uniformité. Que cela soit sur le plan des idéaux, des pensée ou des cultures. Pour beaucoup de gens cette situation est un idéal mais pour d’autres, et ils ont sûrement raison, cela causera plutôt la perte de notre mode de vie, de nos sociétés, de notre monde.
Sans pour autant vivre reclus, un peu de scepticisme par rapport aux informations ne peut que nous faire du bien. Attention cela ne veut pas dire qu’il faut tout rejeter en bloc. Par ailleurs il faut aussi vivre avec son temps, accepter d’avancer, de ne pas rester à la traine ce qui pousse à l’isolement. La marginalisation n’est pas un but en soi, c’est plutôt une conséquence d’une recherche peut-être trop poussée d’une individualisation à tout prix, du non compromis, d’avoir toujours raison, cela causerait aussi notre perte et c’est bel est bien où se trouve le problème. Comme souvent c’est de savoir où placer les limites entre une masse et un individu. Cette limite n’est pas fixe et dépend de chaque société et même dans un cercle plus restreint de chaque personne.
La quête de soi serait donc vaine et il suffirait
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