Zadig, Voltaire
Résumé : Zadig, Voltaire. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar envybog • 31 Décembre 2023 • Résumé • 1 496 Mots (6 Pages) • 275 Vues
Zadig, Voltaire
Auteur :
Voltaire, de son vrai nom François-Marie Arouet, était un écrivain, philosophe et historien français du XVIIIe siècle. Né le 21 novembre 1694 à Paris, il a acquis une renommée pour son esprit satirique, son engagement en faveur de la liberté de pensée et sa critique des abus sociaux et religieux de son époque.
Voltaire a produit une œuvre abondante, comprenant des essais, des pièces de théâtre, des lettres et des romans. Parmi ses œuvres les plus célèbres figurent "Candide" et "Lettres philosophiques", où il exprime ses idées sur la tolérance, la raison et la séparation de l'Église et de l'État.
Il a été un fervent défenseur de la liberté d'expression et a lutté contre l'intolérance religieuse et l'injustice. Voltaire a également entretenu des correspondances avec des intellectuels et des dirigeants européens de son temps, contribuant ainsi à façonner les idées des Lumières.
Voltaire est décédé le 30 mai 1778 à Paris, laissant un héritage intellectuel important et influent qui continue d'inspirer la pensée critique et la défense des droits de l'homme.
Présentation de l’oeuvre :
Zadig est un conte philosophique publié pour la première en 1714. L’histoire se déroule dans la Babylone antique et suit l’histoire du personnage principal, Zadig qui va traverser une série d’aventures rempli d’injustices et de malheurs. Il fera de nombreuses rencontres qui l’aideront.
Zadig est un homme intelligent et vertueux qui fait face à des épreuves imprévues tout au long de sa vie. Le récit explore les thèmes de la justice, du destin, de la sagesse et de la moralité. À travers les mésaventures de Zadig, Voltaire soulève des questions philosophiques profondes sur la nature de la vie humaine, le libre arbitre et la quête de la sagesse dans un monde souvent chaotique et injuste.
Résumé chapitre par chapitre :
I) Le borgne
Son nom est Zadig, et il est très aimé et respecté par toute la ville. C'est un individu vertueux qui suit les enseignements de Zoroastre, le prophète et fondateur du zoroastrisme. Zadig est un homme bon, juste, vertueux et intelligent. Il est fiancé à Sémire, une femme belle, riche et bien née. Un jour, Zadig et Sémire sont violemment attaqués par le rival de Zadig, qui souhaite prendre Sémire pour lui-même. Zadig se défend avec force, repoussant les assaillants, mais il est blessé à l'œil gauche. Même le grand médecin Menphis ne parvient pas à le guérir. Sémire, ne voulant pas épouser un homme borgne, décide d'épouser le rival de Zadig, Orcan. Finalement, Zadig guérit de sa blessure. Il prend la décision d'épouser Azora, une riche bourgeoise, mettant ainsi un terme à cette période difficile de sa vie.
II) Le nez
Dans le deuxième chapitre, la femme de Zadig, Azora, rentre chez elle très en colère. Elle a découvert que Cosrou, une jeune veuve, a trahi sa promesse de veiller sur la tombe de son défunt mari jusqu'à ce que le ruisseau qui coule à proximité change de cours. Azora trouve cela inacceptable et condamne sévèrement le comportement de la jeune veuve. Zadig n'apprécie pas la réaction de sa femme, alors il met en place un stratagème pour la faire réfléchir. Connaissant l'admiration de sa femme pour les personnes séduisantes, Zadig simule sa propre mort en demandant de l'aide à un ami charmant que sa femme apprécie. Lorsque sa femme part, Zadig fait croire qu'il est mort. À son retour, Azora pleure la prétendue mort de Zadig. Le bel ami de Zadig, Cador, vient à la maison, dîne et prétend être malade, prétendant que le remède est le bout du nez d'un mort récent. Azora, veuve depuis peu, n'hésite pas à se rendre sur la tombe de son mari récemment décédé pour lui couper le bout du nez. Cador lui dit alors : "Madame, ne condamnez plus autant la jeune Cosrou ; l'idée de me couper le nez vaut bien celle de détourner un ruisseau".
III) Le Chien et le Cheval
Le chapitre III de "Zadig" s'inspire d'un conte persan appelé "Voyages et aventures des trois princes de Serendip". Au début de ce chapitre, Zadig décide de se séparer de sa femme, devenue difficile à vivre. Il cherche alors le bonheur et la satisfaction dans l'étude de la nature. Grâce à ses observations assidues, il développe une grande acuité mentale, remarquant des détails que les yeux non entraînés ne voient pas. Un jour, alors qu'il se promène près d'un bois, un eunuque de la reine croise son chemin et lui demande s'il a vu la chienne de la reine. Malgré n'avoir jamais vu l'animal, Zadig est capable de la décrire parfaitement grâce à ses compétences d'observation. Plus tard dans la journée, le plus beau cheval de l'écurie du roi s'échappe, et Zadig, à nouveau, décrit l'animal avec précision bien qu'il ne l'ait pas vu. Les officiers et l'eunuque accusent Zadig d'avoir volé la chienne et le cheval. Zadig explique qu'il a déduit l'apparence des animaux en examinant les traces laissées dans la forêt. Bien que son génie soit admiré, la justice lui impose une amende plus lourde que s'il avait réellement volé les animaux. L'histoire aurait pu s'arrêter là, mais peu après, Zadig garde le silence sur un prisonnier qu'il a vu passer sous sa fenêtre, craignant d'être mal compris. On prouve qu'il a vu le prisonnier, et pour son silence, il est condamné à une amende de 500 onces d'or.
IV) L’envieux
À la recherche de réconfort après ses récentes mésaventures, Zadig se rendit dans une maison fréquentée par des savants et des philosophes. Là-bas, il eut une dispute avec un mage au sujet du griffon, ce qui conduisit le mage à vouloir le tuer. Un certain Arimaze, envieux de la réputation de Zadig, se rendit chez lui un soir. Zadig, écrivant des vers pour le roi, fit une pause et cassa la tablette en deux, plaçant une moitié dans un buisson épineux. Arimaze trouva la moitié de la tablette et y interpréta une insulte envers le roi. Il se hâta de rapporter cela au souverain, qui n'hésita pas à emprisonner Zadig. Lors du procès de Zadig, le perroquet du roi, par pur hasard, apporta l'autre moitié du texte, révélant qu'il s'agissait en réalité d'un éloge du roi. Après ces malentendus, Zadig se rapprocha de Moabdar.
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