Écriture traductive
Note de Recherches : Écriture traductive. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresdonc c’est un créolisme.
• La traduction littérale d’un terme ou d’une expression du lexique créole: la traduction volontairement littérale est peut-être moins efficace dans la mesure où l’on a l’impression que le signifié créole est traduit par un signifiant qui semblerait partagé le même signifié parce qu’il revêtirait la même forme.
• L’oralité créole: elle permet au lecteur créolophone d’accéder au sens fondamental du texte tandis que le lecteur francophone exclusif ne percevrait qu’un sens erroné du texte. L’oralité créole est donc porteuse de sens.
• Le ton-traduction: corrode le sens français du terme tout en maintenant une syntaxe conforme à la langue française.
Après avoir traité des procédés de l’écriture traductive, Madly Fergé propose la mise en évidence des implicites.
Il apparait trois formes d’élucidation de l’implicite. Dans un premier temps, la mise en évidence de l’implicite commence par une analogie endocentrée et se termine par une analogie exocentrée du terme. Dans un deuxième temps, elle se ferait de par la connaissance du contexte sociolinguistique et historique du pays. Dans un troisième temps, elle s’effectuerait par le choix du lexique. Ainsi, les lecteurs francophones exclusifs accèderont à la dimension émotionnelle du terme tandis que les lecteurs franco-créolophones accèderaient non seulement à l’émotionnelle mais aussi à la notionnelle.
L’implicite demeure, car il est un leitmotiv pour les auteurs de la Créolité. Se distingue alors deux formes
d’implicites. L’une serait acculée au lexique endogène et l’autre serait injectée volontairement par ces auteurs. Soit : les implicites de la langue et celles du discours.
L’écriture traductive implique que la pensée du traducteur passe par un phénomène de quadrialité c’est-à-dire :
a) Première traduction : traduire sa pensée en mots. Dans tous textes il y a une pensée profondément endogène.
b) Deuxième traduction : formuler sa pensée à l’écrit.
c) Troisième traduction : Formuler sa pensée à l’écrit dans une langue différente de l’interlangue. C’est donc la langue régionale littérarisée.
d) Quatrième traduction : Réécriture de la troisième traduction avec une fusion harmonieuse.
...