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Analyse de dissection d'une moule et d'une langoustine

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Les mollusques se divisent en quatre classes principales_

-Les Polyplacophores (Chiton), qui sont des mollusques ayant un corps ovale et couvert de huit plaques calcaires superposés et dont le corps n’est pas segmenté sous les plaques. Pour se déplacer, ils rampent à l’aide de leur pied, ils sont herbivores.

-Les Gastéropodes (exemple : escargot), ont, eux, une simple coquille qui généralement est en spirale.

-Le Bivalves ou Lamellibranches (moule), mollusque à coquille double.

Et, pour finir, les Céphalopodes (calamar), mollusques marins prédateurs, très agiles, à coquille interne et portant des tentacules.

Membres des 4 classes principales des mollusques : Une moule, un escargot, un Chiton et un poulpe

La langoustine qui elle, est un représentant des arthropodes, qui est un des embranchements les plus abondants (10^18 d’individus !) et qui regroupe quatre classes :

Les Arachnides (araignées),

Les Crustacés (langoustines),

Le Myriapodes (mille-pattes),

Les Insectes (papillon)

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Exemples des 4 classes : une araignée, un crabe, un mille-pattes et un papillon

La particularité des arthropodes est d’avoir des membres articulés qui leur permettent une meilleure perception sensorielle, une meilleure capacité de nutrition, de locomotion et de reproduction, ainsi que d’avoir un corps segmentés. Ceci est le fruit d’une longue évolution durant laquelle l’arthropode s’est complexifié par rapport au mollusque. Les arthropodes possèdent un exosquelette (carapace), qui protège l’animal et est attaché au muscles permettant à leur appendice de pouvoir se mouvoir. Contrairement aux mollusques, les arthropodes doivent se débarrasser de leur carapace périodiquement, les rendant vulnérable durant cette période de mue.

Leurs organes internes sont beaucoup plus complexes de manière générale (présence d’un cerveau, d’un cœur et d’un système nerveux développé)

Parlons plus précisément de la moule qui est, comme dit plus haut, un mollusque bivalve. La moule ne se déplace pas, elle reste attachée à d’autre objet (par exemple : un rocher) grâce à son byssus qui est posé sur sa face externe. Elle a une carapace avec des stries qui montrent sa croissance. De l’intérieur, nous pouvons observer que celle-ci possède un pied qui est extrêmement sensible (se contracte au moindre contact). La moule est un animal filtreur, ce qui signifie qu’elle n’absorbe que de très petites particules de nourriture, car celle-ci est dépourvue d’un appareil masticateur tel que la mâchoire.

A l’inverse, la langoustine possède une bouche dans laquelle se trouvent des mandibules, protégée par des pattes-mâchoires, qui lui permettent d’amener la nourriture à sa bouche car en effet, elle se serre de ses pinces uniquement pour se défendre. Son corps est segmenté en quatre parties : le céphalon (tête), le péréion (thorax), le pléon (abdomen) et le télson (la queue). Ces quatre parties sont elles aussi divisées en plusieurs petits segments. Ces organes sont répartis dans son abdomen. Nous savons que le système nerveux de la langoustine est ventral et que son système digestif, par contre, lui est dorsale comme cela sera démontrer plus tard par la dissection.

MATERIEL ET METHODE

Etant donnée qu’il s’agissait de deux dissections, nous avons eu besoin du matériel de dissection (Càd, un scalpel, un ciseau, des pinces…etc.), d’un bac pour poser les deux animaux, de matériel de matériel de dessins pour dessiner la moule et non pas la langoustine de part sa complexité. Il a aussi été utile d’utiliser une lampe et une loups binoculaire ainsi que de l’eau de mer qui nous a permis de tester le système nerveux de la moule et un couteau, pour l’ouvrir. A noter aussi que les deux dissections ont eut lieu dans la salle de cours habituel, et donc, à température ambiante (la météo n’influençant pas l’expérience), mais le plus important est de noter que les moules étaient fraîches et que les langoustines avaient été achetées déjà congelées.

Dissection de la moule : Tout d’abord nous avons dû faire un dessin de la face externe de la moule puis, à l’aide du couteau, nous l’avons ouvert en deux pour l’observer de l’intérieur et en faire un dessin interne aussi.

A l’aide de l’eau de mer, et d’un scalpel nous avons testé la sensibilité du pied et du manteau. Nous n’avons hélas pas pu voir tous les organes internes de la moule, pour des raisons techniques.

Dissection de la langoustine : Pour des raisons évidentes, nous n’avons pas pu dessiner la langoustine dû fait de la complexité de son corps externe et interne.

A l’aide de ciseaux, nous avons du faire une incision au niveau du télson (en trouvant un interstice entre deux segments de la queue) en remontant jusqu’au début du péréion et ceci des deux côtés, afin de pouvoir enlever délicatement la carapace pour pouvoir voir le tube digestif dorsal. Ensuite, Il s’agit d’enlever délicatement la musculature abdominale (Chaire blanche) dans le but de voire la chaîne nerveuse, qui est un fil fin et transparent.

Chaîne nerveuse

RESULATS

Les résultats de la moule se présentent sous forme de dessin (cf. feuilles annexes) et pour la langoustine, sous forme de photos.

Nous avons pu voir, lors de l’ouverture de la moule, une légère résistance de la part de celle-ci, montrant qu’elle était vivante. De plus, lorsque nous avons touché son manteau (bord interne de la coquille) avec le scalpel, celui-ci s’est contracté, tout comme le pied quand il était stimulé (eau de mer) ce. Nous avons pu voir les différentes branchies de la moule (4 au total, situées de part et d’autre du manteau protecteur et extrêmement fines) et nous avons remarqué qu’elle n’avait pas d’anus et seulement une bouche. Elle n’a pas de tête, donc pas de cerveau, ni de système de vision développé (yeux). De même son Byssus (sorte de lanière verte sortant de la coquille) est légèrement collant, Contrairement à la langoustine, nous n’avons pas pu voir si c’était une moule mâle ou femelle, juste l’organe (bosse du polichinelle) contenant les appareilles reproducteurs. Elle n’a aucune patte présente.

Pour ce qui concerne la langoustine, nous avons clairement pu observer ses mandibules, ainsi que ses pattes-mâchoires dont les bords sont fait de petits cils, ainsi que ses pinces extrêmement fortes et solides. Nous avons aussi pu observer la flexibilité de son exosquelette grâce à ses segments. De plus, à l’inverse de la moule, nous avons plus nettement déterminé le sexe de l’animal (présence de glandes au niveau de sa cinquième paire de pattes, pour le mâle). Le tube digestif fût lui aussi très visible, en partie grâce à la lampe (cf. photos). Nous avons eu la chance de voir la chaîne nerveuse dans son entier grâce à notre grande dextérité.

Le tube digestif

Face ventral

Chaine nerveuse

Discutions :

Nous avons pu clairement voir la différence entre le système nerveux de la moule et de la langoustine. En effet, cette dernière possède un système clairement visible et nettement plus développé du fait qu’elle se défend et elle se déplace grâce à ces multiples pattes (5 paires) et par un mouvement de vague possible en partie grâce à la souplesse de leur carapace. La moule, elle, est totalement passive, elle passe sa vie accrochée à un rocher, pompant l’eau tout le temps. Son seul moyen de défense est sa carapace très dure

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