Candide

mot boucherie n’est pas utilisé dans son sens propre. Il ne fait qu’ajouter de l’horreur au mot boucherie.

Il incruste également un intrus à la fin d’une énumération d’instruments de musique. Puisque c’est le dernier élément nommé dans une énumération que nous retenons le plus, il met en évidence l’horreur avec les canons.

Deuxièmement, il développe sa position contre la guerre et ses effets en montrant que la guerre est un spectacle d’épouvante. D’abord, il utilise un champ lexical directement lié au théâtre pour décrire une scène de guerre. Avec l’énumération d’instrument de musique « Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours » (ligne 2), il nous fait sentir la facette spectacle de la guerre.

Il emploie même des figures style dont une substitution, soit la personnification : « Les canons renversèrent d’abord à peu près six mille hommes de chaque côté; ensuite, la mousqueterie ôta du meilleur des mondes environ neuf à dix mille coquins qui infectaient la surface. La baïonnette fut aussi la raison suffisante de la mort de quelques milliers d’hommes. » (Lignes 3 à 5) qui adoucit le fait que des milliers de gens sont décédés et donne un aspect théâtral. On retrouve aussi deux oxymores« […] du théâtre de la guerre. » et l’énumération « beau, leste et brillant » à la ligne 1 pour décrire les deux armées.

D’autre part, pour nous faire ressentir l’épouvante, Voltaire utilise un champ lexical relié au terme : « se cache » (ligne 8) et « s’enfuit » (ligne 18). Ces deux verbes montrent la peur de Candide, l’épouvante.

De plus, il emploie une figure d’analogie, la comparaison à la ligne 7 : « Candide, qui tremblait comme un philosophe […] ». Le comparé Candide et le comparant le philosophe, sont reliés au verbe tremble. Cette comparaison prouve que la guerre fait peur, preuve d’épouvante.

Finalement, il est facile de voir le point de vu de Voltaire face à la guerre quand avec la description, des figures de style que ce soit les oxymores, la personnification ou les énumérations, il fait voir la réalité horrible des effets de la guerre et d’un autre côté avec les champs lexicaux et la comparaison, il nous fasse ressentir son aspect spectacle d’épouvante. C’est assez pour réaliser que la guerre n’a pas de très bons effets. N’oublions pas qu’une troisième guerre mondiale ne serait pas différente, sinon qu’elle pourrait être pire…