Chaine De Travail
Dissertation : Chaine De Travail. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoireson marché domestique et à ses filiales en Afrique, rapporte Telecompaper.
En hausse de 19%, la clientèle du groupe s'établit à 25,8 millions au 31 décembre 2010. Cette expansion reflète une croissance toujours soutenue de la clientèle du mobile non seulement au Maroc, mais aussi et surtout dans les filiales en Afrique, où il s'établit à près de 6,8 millions de clients mobiles, soit une augmentation de 58% par rapport à l’année dernière.
Le bénéfice net pour l'année s'établit à 9,5 milliards de dirhams.
Sur la base des conditions actuelles du marché et sauf perturbations imprévues aux opérations du groupe, Maroc Telecom s'attend premièrement à atteindre une croissance modérée du chiffre d'affaires en 2011, grâce principalement à la croissance de ses filiales. Deuxièmement, elle prévoit de maintenir la rentabilité à des niveaux élevés tout en poursuivant un programme d'immobilisation soutenue des dépenses.
Au Maroc, l'opérateur a généré des revenus nets pour l'année de 26,2 milliards de dirhams, en hausse de 1,7%.
Avec un bénéfice d’exploitation en hausse de 6,7%, le groupe enregistre une augmentation généralisée de la clientèle. Notamment, la clientèle mobile qui s’élève à 16,89 millions et la clientèle Internet 3G qui passent à 549 000 clients contre 174 000 en fin 2009.
Le secteur de la téléphonie mobile au Maroc a atteint en 2011 le nombre de 31.982.279 d'abonnés contre 25.310.761 abonnés en 2010, soit une progression annuelle de 26,36 %, indique l'Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT), soulignant que le nombre d'abonnée dépasse désormais la population du royaume qui est de 30 millions d'habitants.
Cette augmentation a permis au taux de pénétration de ce segment de la téléphonie mobile de dépasser le seuil de 100 pour cent pour se hisser à 101,49% à fin décembre 2011, contre 81,18% en 2010, soit un gain de plus de 20 points.
Selon l'ANRT, l'analyse de l'évolution du secteur des télécommunications au Maroc pour l'année 2011 montre que cette croissance a été plus nette au troisième trimestre de l'année dernière avec un taux de croissance trimestrielle de 9,41%, suivi du premier trimestre avec 6,46 pour cent de croissance.
Elle fait également ressortir une mutation dans la structure du marché, avec une progression du dernier entrant, Wana Corporate, au détriment de l'opérateur historique (Maroc Telecom).
Maroc Télécom détient 52,81% du marché, suivi de Medi Telecom avec 33,74%, alors que Wana Corporate détient désormais 13,45% du marché.
Concernant la répartition des clients du mobile par type d'abonnement, l'ANRT constate qu'il n'y a presque aucun changement dans la structure du marché par rapport à l'année dernière et que le prépayé prédomine toujours avec une part de 96,16% (96% à fin décembre 2010) contre 3,84% pour le post-payé.
Méditel : Meditel a réalisé un chiffre d'affaires de 2,84 milliards de dirhams au premier semestre 2011 contre 2,76 milliards la même période de l'année dernière, soit une progression de 3,1 %, annonce mardi un communiqué de l'opérateur.
Cette amélioration a été réalisée en dépit du contexte concurrentiel se traduisant par une baisse générale des prix de la minute, selon le communiqué.
Cette croissance, qui s'explique par l'effet conjugué du dynamisme du segment post-payé et de la hausse significative des ventes d'équipements clients, a été partiellement contrecarrée par la baisse des revenus roaming impactés par une conjoncture internationale défavorable.
L'opérateur a, en outre, continué d'étendre sa base clientèle qui a atteint 11,3 millions de clients à fin juin dernier contre 10,4 millions le premier semestre de l'année précédente, ajoute la même source.
Le résultat d'exploitation s'est établi à 300 millions de dirhams, en progression de 13,5 % malgré un résultat opérationnel avant amortissement (Ebitda) en retrait de 5,5 % en grande partie dû à l'augmentation des coûts liés à un usage client en forte progression, relève l'opérateur.
La dette nette de Meditel a été réduite de 960 millions de dirhams en baisse de 16 % et ce, grâce aux flux de trésorerie d'exploitation qui ont compensé le versement de dividendes et les investissements opérés notamment dans les réseaux, conclut le communiqué.
Pour la première fois en dix ans, le parc mobile, principal atout deMéditel, stagne. Une croissance plus lente au cours des années à venir. Le fixe, un segment sur lequel Méditel est absent, décolle dopé par les offres de Wana. Malgré l’existence d’une offre 3G, Méditel se fait dépasser à la fois par IAM et par Wana dans le segment du Net.
Qui l’eut cru ? A fin juin 2009, le nombre de clients de la téléphonie mobile a quasiment stagné par rapport à la fin du premier trimestre de la même année. En trois mois, donc, le nombre de nouveauxclients du mobile n’a progressé que de 18 000 faisant croître le parc de 23,516 millions à 23,534, soit à peine 0,1% de plus, à comparer aux +3,07% enregistrés entre fin décembre 08 et fin mars 09, aux +3,86% entre septembre 08 et décembre de la même année et aux 882 000 clients supplémentaires engrangés par les opérateurs au cours de l’été 2008 (juin-septembre).
Depuis la libéralisation en 1999, le marché aurait-il atteint ce palier, forcément attendu, après plusieurs années de croissance effrénée ? Un seul trimestre paraît être une base de comparaison un peu faible pour se prononcer, sans compter que le solde de croissance positif se compose à la fois de nouvelles lignes activées et de lignes désactivées de la part de personnes ayant plus d’une puce téléphonique ou ayant changé d’opérateur entretemps. Il faut en effet savoir qu’au bout de trois mois, toute ligne n’ayant pas enregistré d’appel entrant ou sortant est désactivée. Il n’empêche que la très faible croissance du deuxième trimestre de l’année s’annonce en forte rupture, sans doute leprélude à une accalmie. Un scénario d’autant plus plausible que l’explosion du mobile au Maroc, depuis 2000 particulièrement, est venue répondre à la fois à un besoin de mobilité mais également combler un vide en matière de téléphonie fixe, trop chère, pas assez développée à l’époque. Avec le lancement du fixe prépayé, sans raccordement filaire et surtout permettant une mobilité restreinte (dans un rayon de 30 km), Wana a sans doute empiété sur la demande en matière de téléphonie mobile. En attestent d’ailleurs les chiffres de progression du segment du fixe qui a engrangé 175 000 nouveaux clients en un seul trimestre (voir ci-dessous). Un record absolu !
Le marché du mobile vers une croissance plus sage, calquée sur celle de l’économie
Par ailleurs, l’analyse des sous-segments du marché du mobile vient conforter l’hypothèse d’une timide mais réelle cannibalisation par le fixe prépayé. Pour la première fois, en effet, le parc mobile prépayé a reculé. Certes la baisse n’est que de 0,10 % par rapport au trimestre précédent, soit 22 556 clients qui ont laissé tomber la formule, mais leretournement de tendance ou, à tout le moins, la stagnation est visible. Intéressant, le parc post-payé, celui desabonnés, a, lui, connu un taux de croissance honorable de 4,28%, pratiquement la même que celle enregistrée entre mars et juin 2008. A fin juin donc, le marché du mobile comptait 40 000 clients abonnés de plus, soit un parc de 978 000.
De l’observation des chiffres, il se dégage que le ralentissement a exclusivement nui à Maroc Telecom dont le parc a baissé de 2,34% à 14,288 millions d’abonnés, soit une part de marché de 60,71%. Le parc de Méditel progresse de 3,21 % à 8,634 millions d’abonnés et sa part sur le marché s’apprécie de 1,12 point à 36,69%. Quant à Wana, il contrôle 2,60% du segment du mobile avec un parc de 612 000 abonnés. C’est encore très loin des deux premiers opérateurs, mais le nouveau venu affiche un taux de croissance -fort logique pour un nouvel entrant- de 17,5% à fin juin par rapport à fin mars.
Quels enseignements retenir de l’évolution du marché du mobile ? Avec un taux de pénétration de 75%, opérateurs et spécialistes estiment que la marge de progression est encore large. Selon leurs prévisions, le marché devrait atteindre un taux de pénétration de 100% dans un horizon de quatre ans, soit un taux de croissance moyen de 6 à 7% par an, un peu plus de la moitié du taux moyen annuel observé au cours de la décennie écoulée (12%). Et par la suite ? Comme pour les marchés matures, la courbe de la croissance se calquera sur celle de la progression du PIB avecdes variations plus ou moins importantes selon l’évolution technologique et l’élargissement de l’éventail desproduits/services.
Une cannibalisation du mobile prépayé par le nouveau fixe de Wana ?
Pour le fixe, en revanche, la marge de progression est encore relativement importante. Le taux de pénétration s’est élevé à 10,48% à fin juin contre 9,92% un trimestre auparavant. Le nombre de clients a atteint près de 3,268 millions, en hausse de 5,64 % par rapport à fin mars. Il est important de noter que cette croissance du fixe est portée par lesegment du résidentiel (particuliers) dont le parc clients
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