Commentaire de texte Sur " Les Âmes Fortes " De Jean Giono
Mémoires Gratuits : Commentaire de texte Sur " Les Âmes Fortes " De Jean Giono. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresc'est « pour ne pas tomber », allégorie, « dans le mois de juin », personnification, indication temporelle, « où les nuits sont courtes », métonymie.
L'emploi du terme « ta vaisselle » implique une dégradation des activités autres que celles dont il fait le plan, « au lieu d'aller te coucher». L'emploi du terme « à la fin » par Thérèse aux autres commères démontre une connaissance prédite sur le plan de Firmin, marquant également le fait qu'elle savait et maîtrisait le long monologue planifié par l'homme. Cette expression prouve l'indépendance de Thérèse face aux évènements organisés pour elle, puisqu'elle semblait s'attendre à une telle élucubration ; de plus, sa patience et son écoute démontrent une attention particulière dont elle fait preuve, comme attirée par les délibérations d'un être inférieur tentant de la convaincre de quelque chose dont elle a déjà fait le choix. L'amusement et la moquerie ressortent, implicites, des propos prononcés par la femme. L'accord qu'elle lui donne, « Eh bien ! », est une antiphrase : elle démontre un consentement pédant, suivie de sa simple expression « faisons-le », telle une abnégation. L'hyperbole « J'étais toujours placée » marque le début d'un souvenir lié au passé houleux de Thérèse, ainsi qu'une expression péjorative afin de marquer l'ennui ou le manque d'épanouissement liés à sa vie antérieure, accentuant ainsi l'aspect impératif du départ, ainsi que de son besoin d'indépendance.
La deuxième partie débute par la question de la seconde narratrice anonyme, changeant ainsi l'aspect du récit « Pourquoi ils ne voulaient pas, vos parents ? » en posant une question ultérieurement nécessaire à la compréhension des raisons du départ caché. Le récit de Thérèse, en réponse à cette question, commence une seconde fois par une injonction « Ah ! », marquant l'emprise de Thérèse sur ses spectatrices, attirant toute leur attention sur sa vie racontée, dans un but de montrer sa supériorité, implicitement de faire sentir la force de son âme. L'expression « c'est ici que nous en sommes » montre une lassitude feinte de la part de la narratrice, désignant une insensibilité face au récit de sa jeunesse lointaine et à l'attachement envers ses parents. L'emploi de l'attribut « LE Firmin » démontre un usage familial de l'emploi des mots, nous plaçant ainsi dans un contexte régional rural. A travers l'oxymore « était maréchal-ferrant … n'était rien », Thérèse cherche à montrer l'ineptie des propos de ses parents à l'époque, ainsi qu'une analyse de leur façon de penser en ce temps-là. Le chiasme « il avait vingt-cinq ans … moi vingt-deux » annonce un rapport d'égalité annuel entre elle est Firmin, dans le but, par la suite, de comparer son statut social et ses capacités supérieures aux siennes. L'hyperbole « il n'était pas plus … que mon œil » est une critique de la part de Thérèse, rendue acceptable par le compliment rendu peu après « ce qu'il avait, c'était déjà bien beau ».
Ainsi, dans sa description de Firmin, Thérèse met en avant sa supériorité intellectuelle et pratique en comparaison à celle de ce dernier, tout en rendant ses critiques acerbes moins violents en les suivant de compliments atténués hyperboliques. L'aspect d'Âme Forte ressort de par la domination et la confiance en soi de Thérèse.
Dans un troisième et dernier aspect, la cadette va raconter les raisons de son départ, sa jeunesse, et démarquer par ses réactions et actions passés l'aspect d'Âme Forte qui résultera de l'ensemble du souvenir. Cette partie début par une phrase annonciatrice de la suite du récit, détaillée en analepse également afin de marquer le retour en arrière originaire de sa condition présente. L'expression « Nous, au contraire, nous …. chez nous ». marque une redondance du pronom personnel « nous » encore une fois dans le but de marquer sa supériorité matérielle et de condition face à celle du passé de Firmin. L'utilisation de la l'expression de modestie « Ce n'était pas grand » par Thérèse démontre une volonté de jouer avec son public, de le promener en va-et-vient d'émotions, les faisant passer de dégoût face à son égoïsme et sa fierté à touchés par sa condition si modeste et donc moins pédante.
Elle répond à sa justification modeste par « mais il y avait du travail pour » afin de relancer ses locutrices dans l'aspect admiratif envers elle. A la question posée par la seconde narratrice « Pourquoi vous avait-on placée au château de Percy », Thérèse répond « C'était une idée de ma mère », et à ce moment-là on ne sait pas encore si elle lui en est reconnaissante ou si c'est une accusation des mauvais choix de ses parents à l'époque, ce qui incite à la curiosité quant à la
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