Exemple commentaire texte
Dissertation : Exemple commentaire texte. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar mathildeflye • 26 Février 2021 • Dissertation • 962 Mots (4 Pages) • 541 Vues
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- La notion d’humanité ne peut exister qu’en englobant plusieurs, voir toutes les formes d’espèces humaines sans aucune hiérarchie « la notion d’humanité, englobant, sans distinction de race ou de civilisation, toutes les formes de l’espèce humaine ». L’Histoire montre que les êtres humains ont d’abord vécu isolés, loin les uns des autres, ne permettant pas l’émergence de la notion d’humanité « pendant des dizaines de millénaires, cette notion paraît être totalement absente ». Au fil du temps et des conquêtes, les populations ont commencés à s’étendre, emportant avec eux cultures et normes. Et c’est grâce à ces rencontres de populations, grâce aux développements de leurs échanges et de leurs relations que la notion d’humanité a pu se construire. Cependant, cette notion reste très instable et rencontre de nombreux obstacles « Là même où elle semble avoir atteint son plus haut développement, il n’est nullement certain qu’elle soit établie à l’abri des équivoques ou des régressions ». En effet, des discriminations apparaissent dès l’émergence de la notion d’humanité, ce qui n’aide pas à son évolution ; les hommes se sont d’abord considérés comme rivaux : voisins, étrangers, en refusant aux autres le statut d’êtres humains. Ils qualifiaient de « mauvais » ou de « méchants » tout ce qui n’appartenait pas à leur culture (l.13). Ce refus d’autrui, le refus de reconnaître la diversité culturelle qui existe entre différentes cultures se valant, sous prétexte qu’elles sont non-conformes à la norme dans laquelle on vit ne permet pas de développer la notion d’humanité. Aujourd’hui encore, les hommes rencontrent de grandes difficultés à admettre les différences raciales, culturelles…ce qui entrave la prise en compte de la notion d’humanité : les hommes préfèrent vivre en autarcie, sans vraiment considérer les autres groupes humains. Cette attitude, appelée ethnocentrisme, amène chaque peuple à juger ce qui est humain ou non en fonction de ses propres normes, un jugement qui conduit souvent à l’exclusion. Pour rejeter ce qu’il considère comme non-humain, non conforme à leurs coutumes, les hommes sont allés jusqu’à inventer les termes de « barbares », de « sauvages », de « singe de terre » ou « d’œufs de pou ». L’attitude des hommes consistant à considérer leur cultures : coutumes, traditions, valeurs, normes… comme seule définition de l’humanité est profondément ancrée dans la société et les amène à mépriser, à hiérarchiser les autres cultures parce qu’ils la comprennent pas. Ainsi le comportement des hommes face à la diversité de culture constitue un grand obstacle à l’évolution de la notion d’humanité qui ne peut se développée que si les hommes se considère comme égaux.
- Le relativisme culturel représente l’affirmation des diversités des cultures ainsi que leur égale valeur. Cependant, le comportement des Espagnols et des Amérindiens ne correspond pas à cette (doctrine, idéologie). En effet, les Espagnols, tout comme les Amérindiens, sont d’abord persuadés d’être les seuls représentant de l’humanité, n’envisageant donc pas l’existence d’autres cultures, d’autres représentants. C’est ainsi qu’ils se demandent, lors de leur rencontre, qui est l’autre. D’un côté, les Espagnols se questionnent, les Indiens sont-ils réellement des hommes ? et essaient donc de déterminer si ces derniers possèdent une âme « les Espagnols envoyaient des commissions d’enquête pour recherche si les indigènes possédaient ou non une âme ». D’un autre côté, les Indiens se demandent si les Espagnols sont eux aussi des mortels, soumis à la putréfaction « surveiller par une vigilance prolongée si leur cadavre, était, ou non, sujet à la putréfaction ». Chacun des peuples placent au centre de leur réflexion et de leur jugement leurs coutumes et traditions discriminatoires excluant alors ce qui leur est différent. Ils se comportent à l’égard de l’autre groupe comme si ce dernier n’appartenait pas à l’humanité, allant jusqu’à nier la réalité des hommes et ne faisant donc pas preuve de relativisme culturel.
- Etymologiquement, un sauvage, un barbare représente celui qui se renvoie du côté de la nature, car son comportement ne correspond pas à la culture, à la civilisation. Ainsi, le langage à tendance à relier barbarie et animalité qui sous-tend l’idée de la brutalité et de violence. Le barbare représenterait donc celui qui, par ses actes, se déshumanise afin de rentrer dans l’animalité. Cependant, la dernière phrase, et plus généralement le texte de Claude Lévi-Strauss remet en question cette définition courante selon laquelle le barbare se place, par son comportement, lui-même, hors de l’humanité. Il montre en effet qu’un barbare est un homme : seuls les hommes sont capables, et l’histoire le montre, d’actes barbares. En retraçant tous les crimes, guerres et génocides, l’histoire ne fait que représenter l’inhumanité de l’homme. De la colonisation, aux guerres mondiales avec l’extermination massive des peuples Juifs ou Tziganes, des populations entières sont tués pour seul crime d’être, leur identité les rendant donc inférieurs à d’autres groupes. Ainsi, le barbare serait « celui qui croit à la barbarie ». En plus de montrer que le barbare est un homme Claude Lévi-Strauss montre que le barbare n’est pas dépourvu de raison ni de jugement, le barbare est celui qui trouve des pseudos raisons pour refuser les différences culturels des autres groupes sociaux, tout en les hiérarchisant afin d’affirmer sa supériorité. Le barbare est celui qui, sous prétexte « d’intelligence » ou de « sciences », traite. Ce qui expliquerait comme des hommes de pouvoirs, des dirigeants politiques, intellectuels peuvent être auteurs d’actes barbares. Dans la dernière phrase, Claude Lévi-Strauss critique donc les comportements les hommes en montrant que même si les cultures, normes et valeurs diffèrent selon les hommes, ces derniers appartiennent tous à la même espèce et devraient donc œuvrer pour l’humanité. Notons qu’il utilise les pronoms « nous » et « on » permettant d’associer le lecteur aux comportements critiqués afin de l’amener à se remettre en question.
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