Diserte 2010
Rapports de Stage : Diserte 2010. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirescar il accentue forcément les différences entre ces derniers et on peut se demander si préserver une culture commune entre les générations est important. Avant de répondre à cette interrogation nous chercherons à montrer qu’il est préférable de laisser les nouvelles générations se créer leur propre génération car il est parfois difficile de transmettre un culture commune à ces nouvelles génération. Cependant il est toujours nécessaire de transmettre une culture commune puisque ce terme recouvre un devoir de la part des générations antérieur vis à vis des générations plus jeune. De plus cette nécessité se trouve importante du fait que divers effets négatifs pourraient apparaître si cette transmission n’était pas effectuée.
Le creux générationnel se caractérise par le fait que chaque génération souhaite se créer son propre mode vie en suivant sa volonté de poursuivre son expérience personnelle tel que l’explique Bernard Préel au travers de son ouvrage « Génération: la drôle de guerre in « De génération à génération » publier en 2006 dans la revue Informations sociales n°134. En effet ce dernier évoque que la plus jeunes génération a la « volonté de suivre son propre chemin et de se faire sa religion notamment au milieu de ses pairs » car ils peuvent « tout inventer autrement ».
Cela signifie que les plus jeunes semble ne pas avoir besoin d’une culture commune transmise par leur ascendants.
D »ailleurs une rupture d’ordre psychologique démontrée par W. Mouawad dans l’œuvre Ciels (2009) montre que de fortes difficultés de communications existe entre les parents et leurs enfants. En effet cette œuvre montre bien d’une part le désintéressement de l’enfant quant à la volonté de son père de faire des activités communes et d’autre part, l’enthousiasme du père quand ce dernier entend son fils cédé à sa volonté, qui toutefois ne semble pas réellement intentionnelle mais plutôt à contre cœur. Il y a un discours crescendo de la part du fils qui ne communique pas vraiment avec son père et puis qui cède finalement à sa volonté dans le but de lui faire plaisir et ne pas le blesser: – «Tu vas au musée, tu prends les photos des œuvre qui te plaisent, tu me les envoie par mail, on les regarde ensemble…. » – « Ah! O.K! » – Ça te plais? Moi je t’avoue, ça me ferait extrêmement plaisir! C’est vrai on ne fait jamais rien ensemble .. » - »O.K ! Je vais le faire ! » – « C’est ton regard, ta manière de voir qui comptent. Tu me le promets? » - « Oui, oui je te.. je te le promets ! »
W. Mouawad n’est pas le seul a soulever la difficulté de communication entre les parents et les enfants car Stendhal l’évoque également avec son roman Le rouge et le noir en insistant sur l’incompréhension du père face à son fils qui ne son visiblement pas « du même monde » car ils sont différents sur plusieurs pieds tels que physiquement ou encore moralement. La difficulté de transmission d’une culture commune est donc également présente dans ce roman.
De plus toutes générations se forment d’une part par ses propres expériences, ses propres croyances ou encore par ses propres modes de vie qui passent par une communication verbale et non verbale, souvent inventer par celles-ci pour se différencier des autres individus.
Ce nouveau mode de vie est également inspiré par l’hégémonie des autres cultures car on constate bien que les plus jeunes s’empreignent de cultures étrangères notamment par un code vestimentaire ou alimentaire qui est souligné par Plantu avec une caricature publiée dans Le Monde le 12 novembre 1999.
Laisser les générations dépourvues d’elles même à se forger une image de la vie qu’il parcours, de se créer une propre expérience, de s’inventer une culture vestimentaire et/ou verbale dans l’objectif de se différencier des autres et ainsi appartenir à une culture unique plutôt que de se mêler à une culture commune, ne semble pas être une des meilleures solution car la transmission d’une culture commune est vue comme un devoir. De plus l’existence de différents mode de transmission existent pour favoriser cet échange commun.
E. Gruillot exprime que l’héritage d’une culture n’est pas seulement d’ordre économique (Petites chroniques de la vie comme elle va – 2002), car l’héritage est aussi une forme de savoir universel à porter de main de tous et « en ce sens malheureux l’inculte » (ce qui suppose que l’être humain qui se voit inculte de savoir est malheureux). La transmission d’une culture commune semble donc apprécier par certains car sans celle-ci un individu se rendrait inculte et donc malheureux. C’est pourquoi Bernard Préel dit qu’il faut transmettre ce qui est culturel telle que « l’histoire » qui « est toujours à suivre » pour aboutir à une « culture de référence » même si une société voit son rapport avec le temps évoluer rapidement compte tenu des innovations par exemple.
Le tableau de Jacques-Louis David: Le Serment des Horaces montre une forme de transmission culturel par un pouvoir lié par des épées qui est un symbolisme phallique. On constate au regard du tableau que le père souhaite transmettre un vécu, un enseignement à ses fils en leur attribuant une forme de pouvoir grâce à une transmission de culture par un objet.
Rajoutons que ce devoir se manifeste notamment par une implication des parents face aux enfants tel que nous le fait remarqué W. Mouawad (Ciels). Cette implication se manifeste par la l’affection que porte le père à son enfant et à sa volonté de transmettre et de créer une culture commune car celui-ci encourage son fils à effectuer des activités communes: « Ce que je te propose c’est que ce devoir, on le fasse ensemble, le diaporama, on le construit ensemble, on fat le montage des images ensemble, on discute ensemble sur la beauté, je t’aide à clarifier tes idées »; Le terme « ensemble » employé à quatre reprise dans une seule phrase par le père accentue sa volonté de partager quelque chose avec son fils ainsi que son affection qu’il lui porte. De plus le père en employant le verbe « aider », intensifie son rôle de père quant à l’éducation qu’il doit porter à son enfant. Le rôle des parents étant d’éduquer leurs enfants, cette éducation passe notamment par la transmission d’une culture, d’un savoir, par le partage d’activité, de sentiments etc..
Pour aider les générations à se transmettre une culture qui se dit être commune, plusieurs modes existent.
Les musées par exemple font parti d’un mode de transmission de culture car ils retracent l’évolution de l’histoire, ou encore de certains objets (de leur création à leur utilisation aujourd’hui) … ce mode est retenu par W. Mouawad (Ciels).
Un autre mode de transmission peut être, la création de monuments aux morts soulevé par Plantu, ou bien la transmission d’un savoir au travers une éducation parentale ou émanent de l’éducation nationale ou encore celle effectuée par testaments qui existe chaque jour par le biais des successions effectué par les notaires.
En effet divers outils et divers modes de transmissions existent ce qui suppose la nécessité de préserver une culture commune entre les générations;
Ces différents modes laisse à penser qu’il est favorable de transmettre une culture qui se doit d’être commune car ils existent en grand nombre. Ainsi par leur diversité on peut croire que chacun a le choix d’utiliser le mode qu’il souhaite dans la mesure ou la transmission s’établie (idée de devoir de transmission).
La transmission d’une culture commune dans l’objectif d’en préserver une même et seule, fait apparaître des avantages car sans cette préservation, des effets négatifs pourraient surgir.
Dans la mesure où une culture commune ne serait pas préserver, des effets négatifs vis à vis des plus jeunes (notamment les enfants) ainsi que des plus âgés (les parents par exemple) apparaissent.
En effet pour les plus jeunes un risque d’appauvrissement du langage par un manque de matière à communiquer soulever par W. Mouawad (l’enfant s’exprime par « O.K » pendant toute la durée de la conversation avec son père) ou encore un appauvrissement culturelle peut naître et ainsi développer un sentiment de mal être comme l’évoque E. Gruillot.
Ce manque de culture peut entraîner une absence de repère pour les plus jeunes car lorsqu’ils n’ont pas suivit une éducation liée à la culture de leur pays par exemple, ils se retrouvent face à des évènements important de l’histoire dont ils sont incapable de décrire. Ce phénomène se retrouve au travers de la caricature effectuée par Plantu dans laquelle les adolescents
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