Démarche éducative Mme Angèle et fille

ent (irritabilité)

fille:

-Problème d’épuisement physique et moral

-Saturation face aux troubles du comportement et cognitifs de sa mère

Objectifs:

-Acceptation d’aide de la part de la mère et de la fille

-Décharger la fille de certains actes de la vie quotidienne

-Faire en sorte que Mme Angèle conserve l’autonomie actuelle

-Que la fille retrouve un mieux être vis à vis de la situation

-Faire en sorte de protéger les téguments de Mme Angèle (sacrum, talon) et retrouve une bonne nutrition (poids correct)

-Faire en sorte que Mme Angèle puisse se faire, l’accepte

-Maintenir une relation entre la mère et la fille malgré la pathologie de Mme Angèle

-Veiller à une bonne observance du traitement

-Tenter de comprendre pourquoi elle souhaite retourner dans son ancienne maison et si le cas se présente, sécuriser cette dernière au mieux

Actions:

-Dans un premier nous allons expliquer notre démarche. se présenter, qui nous a contacté, pour quelle raison, quels sont nos domaines d’intervention et qu’elle sont lors droits d’accessibilité. Informer sur le monde associatif correspondant.

-Proposer le panel d’aide (auxiliaire de vie, aide soignant, infirmier...) et voir avec la fille ce qu’elle désire continuer a effectuer (préparer repas, s’occuper des rougeurs de sa mère...?).

-Essayer de mettre en place des rituels de façon à ce que, machinalement, si elle ne le fait pas par réflexion elle exécute ses actes quotidiens et habituels (signaux visuels, signaux sonores...). Expliquer à la fille les attitudes à adopter (ne pas assister sa mère, plutôt la motiver. lui expliquer de ne pas répondre à ses propos et troubles du comportements du fait de sa pathologie).

-Ecoute de notre part. Rester à sa disposition dans le temps pour des entretien. Déterminer ensemble quel soutient moral elle peut éventuellement posséder dans son entourage. Lui émettre les possibilité de se reposer en confiant sa mère le temps d’un accueil de jour ou plus si nécessaire.

-Prévention escarre (rougeurs) avec IDE si la fille ne désire pas le faire sur les points d’appui. Instaurer une bonne hydratation (minimum 1.5L par jour). On peut confier éventuellement ce rôle surveillance à la fille mais se cette tache peut également être remplie par le reste des intervenants (auxiliaire de vie, IDE, ...) Adapter son alimentation selon ses envies et discuter avec le médecin d’éventuels compléments alimentaires. Déterminer son IMC. Instaurer un suivi de poids (une feuille dans le cahier de liaison...). Vérifier l’état de la literie et mettre en place si besoin matelas à mémoire de forme ou air.

-Travailler avec Mme Angèle sur la représentation qu’elle s’en fait. La salle de bain est-elle adaptée (douche, baignoire, chauffage) peut elle la faire seul. L’observer pendant sa toilette pour voir comment elle procède (de manière déterminer ses capacités). Faire intervenir du personnel si besoin (manque de capacité, volonté de décharger la fille ...).

-Proposer à la fille et à la mère de se rendre à l'accueil de jour. Le but étant de faire participer la mère à des activités et éventuellement de montrer à la fille comment s’adapter à la pathologie de sa mère et de ce fait mieux la comprendre. On peut également lui proposer de se rendre au sein d’une association type France Alzheimer. Cette démarche leur permettra (fille/mère) de trouver une écoute et du soutien et des réponses à leurs questions. Du côté de la fille, le bénéfice majeur est de partager avec d’autres familles les mêmes expériences et de développer un réseaux social nouveau. Ils disposeront en ce lieu de conseils de professionnels de santé spécifiquement formés.

-Evoquer la possibilité qu’une IDE passe de façon hebdomadaire pour réaliser le pilulier du traitement de la mère et si le besoin d’une aide soignante pour la toilette est avéré, lui confier la distribution et vérification du traitement. Si L’AS n’intervient pas, la fille peut soit administrer le traitement ou simplement vérifier la bonne prise.

-On s’attachera faire parler Mme Angèle de son passé, voir quelle place y tient sa maison, savoir si son mari y est décédé ou tout autre marque affective qui pourrait expliquer cette envie de retourner chez elle. Si possible, proposer à la mère et la fille d’y faire un passage ensemble. Qu’elles essaient de se remémorer les souvenirs passés en rapport avec ce lieu tout dialoguant et mettre des mots sur les sentiments afin que Mme Angèle puisse manifester ce qu’elle ressent au moment présent. Demander à sa fille quelle est la situation vis à vis de cette dite maison (est elle vendue, conservée, que représente t-elle pour la fille ou la famille, ou est ce qu’elle se situe). Dans le cas ou des discussions et visites ne suffisent pas et qu’elle tente toujours de se rendre dans ce lieu et se mette éventuellement en danger, il serait opportun de proposer à sa fille et à elle même la possibilité d’un système d’alerte (à déterminer selon les dispositifs existants). C’est une solution radicale qui peut entraver la liberté individuelle. Elle est donc à mettre en oeuvre avec beaucoup de précaution et selon les lois