Fiche Lecture Sante Sur Le Stress

, nerveuses et somatiques et d’autres non. Selon des études scientifiques les personnes ayant connu des périodes de stress intense et pendant une période assez longue ne retrouvent jamais un bien être psychique et physique même en l’absence de stress par la suite. Par exemple les survivants des camps de concentration ou les survivants de guerre ont contracté pour un tiers d’entre eux des maladies mentales après guerre.

Les comportementalistes américains DOHRENWEND ont démarqués deux grandes catégories de variable qui ont un effet direct sur la perception du stress chez l’individu. Le premier facteur est le facteur personnel (la personnalité propre de l’individu, la capacité verbale, l’intelligence…), le deuxième facteur est le facteur externe à l’individu (âge, le niveau scolaire, les revenus…). Ils ont démontré également que les personnes ayant des qualifications et des ressources supérieur à la moyenne sont plus adaptés à faire face au stress que les autres.

Durant cette dernière décennie une nouvelle source de stress est apparue avec l’évolution de la technologie, il s’agit du « technostress ». Cette nouvelle forme de stress concerne les personnes travaillant dans la haute technologie. Généralement ces personnes souffrent de crise d’angoisse et de dépression dut à la déshumanisation de l’environnement du travail par le contrôle électronique du temps de travail des employés ou du temps de pause… une surveillance qui vise à contrôler la quantité de travail produite et non plus la qualité. Le stress au travail entraine souvent un syndrome d’épuisement appelé « burn out ». Ce syndrome a été développé par FREUDENBERGER en 1974 et a été quantifié par MALACH et JACKSON en 1986 sous trois dimensions : l’épuisement émotionnel, le désinvestissement au travail et la réalisation professionnelle.

Selon des études américaines les femmes sont plus stressées et plus sensible au stress que les hommes et cela pour deux raisons : des raisons biologiques et des raisons liées à l’exercice professionnel. En effet les femmes sont biologiquement plus sujettes au stress que les hommes et cela est dut en particulier à leur mensualisation, la grossesse, la ménopause… mais aussi au fait qu’elles doivent conjuguer vie professionnelle et vie familiale. Toutes ces causes augmentent le stress chez les femmes et fait qu’elles vivent beaucoup plus de période de stress que les hommes.

Le pionnier des études sur le stress Hans Selye disait « nous commençons à comprendre aujourd’hui que beaucoup de maladies courantes sont davantage dues au manque d’adaptation au stress qu’à des accidents causés par des microbes, des virus, des substances nocives ou tout agent externe ». Mais ces hypothèses sont aujourd’hui remisent en cause par les scientifiques et les psychologues grâce aux recherches effectuées par la science sur les effets du stress sur l’organisme et ces variations.

Il existe deux sortes de recettes pour lutter contre le stress les recettes « traditionnelles » et les recettes « modernes ».Ces recettes sont une sorte d’auto prévention utilisées par les individus stressés. Les recettes traditionnelles consistent à prendre au cour de la journée de la caféine, parfois en excès puisque la caféine améliore l’éveil de l’individu et sa concentration, au retour de la journée de travail les individus ont tendance à prendre un verre d’alcool, une cigarette… qui procurent des sensations de détente et d’excitation à la fois. Les recettes modernes consistent à la prise de diverses pilules comme des vitamines, tranquillisants, somnifères…

II/ ARGUMENTATION :

Dans son livre sur le stress, Jean Benjamin STORA expose le fait que les femmes sont beaucoup plus sujettes et affectées par le stress que les hommes et cela pour divers raisons.

Récemment, le ministère de la santé a publié les résultats d’une étude qui rejoint les dire de l’auteur comme quoi les femmes sont plus exposées aux effets du stress que les hommes. Cela représenterait environ une femme sur trois contre un homme sur cinq. Il a été également prouvé que les femmes sont plus souvent traitées que les hommes pour des problèmes d’anxiété ou de dépression. En effet, les femmes aujourd’hui doivent concilier vie professionnelle et vie personnelle/familiale, une conciliation qui résonnent dans la bouche de beaucoup d’entre elles comme « une double journée ». Un stress qui est d’autant plus important dans les familles monoparentales où la maman élève seule son ou ces enfants, c’est se que l’on peut remarquer facilement et qui revient régulièrement lors d’entretien mené dans les métiers du social. Les femmes sont amenées à gérer seule les journées de travail, les horaires scolaires, les devoirs des enfants et les taches ménagères et administratives. Les mamans ayant plusieurs enfants d’âge différent se sentent encore plus stressées et angoissées que les mamans d’un enfant unique. Le problème qui revient le plus